Les 11 joueurs français de la NBA en 2020-21 : un beau plateau à savourer avec un camembert à la main

Le 21 déc. 2020 à 12:00 par Matis Rapacioli

français NBA Equipe de France bronze 11 septembre 2020
Source image : YouTube/FFBB

Une fois encore, le coq aura le vent en poupe et la Marseillaise sera un tube à la mode chez l’Oncle Sam cette saison. Qu’ils soient des joueurs confirmés, nouveaux dans la Grande Ligue ou pas encore bien installés, aujourd’hui on fait plein phare sur nos représentants tricolores en NBA. Casquette gavroche, baguette, journal et camembert, à vos cocardes messieurs ! Zoom sur les joueurs français de la NBA, ceux qu’on va forcément regarder avec un œil différent.

COCORICO, ILS ONT UN CONTRAT GARANTI EN NBA

NICOLAS BATUM (LOS ANGELES CLIPPERS)

Draft : 25ème en 2008 (Houston Rockets, directement envoyé aux Portland Trail Blazers)

Expérience NBA : 12 ans

Statistiques 2019-20 : 22 matchs, 23 minutes, 3,6 points, 4,5 rebonds, 3 assists, 0,8 interception et 0,4 contre avec les Charlotte Hornets.

Objectifs de la saison : A la relance ! En roue libre depuis deux saisons chez les Hornets, peinant à assumer le statut de son contrat, Nico Batum se remet en selle et semble prêt à se mettre en danseuse pour faire gravir les échelons aux Clippers dans un rôle d’équipier qui lui siéra à merveille cette saison. Fraîchement coupé durant l’intersaison après avoir fait valoir sa player option à 27 millions de dollars la saison, Batman arrive à Los Angeles sans pression, laissant Kawhi ou Picsou George jouer les super-héros. Avec son expérience comme principal atout, notre Nico national apportera sa défense et sa fluidité offensive en sortie de banc lors de ses minutes sur le terrain. Du gagnant-gagnant pour les deux partis avec un Batman qui se retrouve chez un contender à la bague pour la première fois de sa carrière et pour les Clippers qui pour un quignon de pain obtiennent dans leur rang une valeur sûre et surtout un peu d’humilité… qui ne fera pas de mal.

SEKOU DOUMBOUYA (DETROIT PISTONS)

Draft : 15ème en 2019 (Detroit Pistons)

Expérience NBA : 1 an

Statistiques 2019-20 : 38 matchs, 19,8 minutes, 6,4 points, 3,1 rebonds, 0,5 assist, 0,5 interception, 0,2 contre avec les Detroit Pistons.

Objectifs de la saison : Une montée en puissance. Le contexte ne sera pas facile pour l’ancien Limougeaud, au sein d’une équipe sans aucune ambition cette année mais qui lui a mis des bâtons dans les roues avec les recrutements de Jerami Grant, Mason Plumlee ou encore Jahlil Okafor, la Draft de Saddiq Bey et la… présence de Blake Griffin. Tant que le rouquin est dans le coin dans le Michigan, le poste sera verrouillé mais quoi qu’il en soit, Sekou aura du temps de jeu et devra faire parler les muscles pour s’imposer comme le futur mais aussi le présent de la franchise. Plus question de temps d’adaptation cette année, il faudra répondre présent à chaque apparition. Impassable en défense, agressif des deux côtés du terrain, il est attendu. A 20 ans au moment d’entamer la saison, Sekou Doumbouya reste très jeune mais s’il veut s’inscrire dans le temps en NBA, cette saison sera primordiale. Marcher sur Tristan Thompson ne suffira plus, on veut voir un vrai patron sur le terrain. On en demande beaucoup mais au vu de ses énormes épaules, il peut relever le défi.

EVAN FOURNIER (ORLANDO MAGIC)

Draft : 20ème en 2012 (Denver Nuggets)

Expérience NBA : 8 ans

Statistiques 2019-20 : 66 matchs, 31,5 minutes, 18,5 points, 3,2 assists, 2,7 rebonds, 1,1 interception, 0,2 contre avec le Orlando Magic.

Objectifs de la saison : A 28 ans, Evan Fournier est rentré dans l’âge de maturité. Le leader français au scoring de la dernière Coupe du Monde a un statut d’incontournable en NBA avec une production statistique toujours fidèle. Vavane est un titulaire en puissance à Orlando, où il a enclenché sa player option pour la saison. Seulement, si lui est dans son prime avec un shoot retrouvé, un apport offensif certain et une belle omniprésence physique en défense, ce n’est pas vraiment le cas de sa franchise. Catalogué “ventre mou”, le Magic se verra peut-être dans l’obligation de trader le Frenchie pour repartir sur de nouvelles bases. Saison très importante donc pour l’arrière avec les Jeux Olympiques dans un coin de la tête.

RUDY GOBERT (UTAH JAZZ)

Draft : 27ème en 2013 (Denver Nuggets, directement envoyé au Utah Jazz)

Expérience NBA : 7 ans

Statistiques 2019-20 : 68 matchs, 34,3 minutes, 15,1 points, 13,5 rebonds, 2 contres, 1,5 assist, 0,8 interceptions avec le Utah Jazz.

Objectifs de la saison : Se faire ravir le trophée de Défenseur de l’Année par Giannis Antetokounmpo n’a rien de bien insultant. Mais, il est certain que Rudy Gobert sera en reconquête cette saison. La tour de contrôle bleu-blanc-rouge voudra réaffirmer son statut de All-Star malgré toute la mauvaise communication qui l’a entouré en mars dernier. Quoi qu’il en soit, sur le terrain il sera toujours une pièce maîtresse d’un Jazz qui compte bien franchir un palier cette saison… En tout cas, c’est le message envoyé par le management qui a prolongé Spida et The Eiffel Tower dans un contrat record pour un pivot en NBA. A 28 ans, Gobi change encore de statut avec ce deal XXXL et peut continuer à allonger l’un des plus beaux palmarès français en NBA.

KILLIAN HAYES (DETROIT PISTONS)

Draft : 7ème en 2020 (Detroit Pistons)

Expérience NBA : Néant

Statistiques 2019-20 : 20 matchs, 25 minutes, 11,6 points, 3,1 rebonds, 5,3 assists, 1,4 interception et 0,2 contre avec le Ratiopharm Ulm en Bundesliga.

Objectifs de la saison : Rookie attendu et scruté en tant que nouveau Frenchie drafté le plus haut de l’histoire, Killian Hayes débarque dans le Michigan avec un statut de titulaire offert sur un plateau, le tout finement supervisé par Derrick Rose qui jouera les mentors. En somme, le Choletais a toutes les cartes en main pour réussir… Reste à faire parler la poudre. Si un démarrage diesel ne sera pas rédhibitoire en tant que rookie, la patience des franchises NBA reste, malgré tout, très limitée même au sein d’une équipe de Detroit en pleine reconstruction/recherche d’identité. S’il peut compter sur la confiance de son coach et la French Connection avec Sekou Doumbouya, Killian Hayes devra vite trouver un shoot pour enfin se libérer du point de vue scoring et nous délecter de toutes ses qualités de meneurs.

TIMOTHE LUWAWU-CABARROT (BROOKLYN NETS)

Draft : 24ème en 2016 (Philadelphie Sixers)

Expérience NBA : 4 ans

Statistiques 2019-20 : 47 matchs, 18 ,1 minutes, 7,8 points, 2,7 rebonds, 0,6 assist, 0,4 interception et 0,1 contre avec les Brooklyn Nets.

Objectifs de la saison : Revenu du diable vauvert la saison dernière (pas comme cette expression) TLC a marqué les esprits notamment en Playoffs où il a profité des minutes disponibles pour se faire une place au soleil et enquiller les matchs et les points (16 pions de moyenne lors de la série face aux Raptors). Après avoir donc vécu l’enfer des contrats précaires, le voici stabilisé dans la cour des très grands cette saison puisqu’il devra faire avec des Nets aux immenses ambitions. Ses minutes de jeu seront là encore incertaines au milieu des Joe Harris, Tyler Johnson, qui ont un profil similaire, sans parler des Spencer Dinwiddie ou Caris LeVert qui verrouillent le poste d’arrière, il faudra continuer à faire preuve de régularité lors de ces apparitions, et rester rigoureux défensivement pour apporter un argument supplémentaire à Steve Nash. Un bel objectif pour Timothé Luwawu-Cabarrot.

THEO MALEDON (OKLAHOMA CITY THUNDER)

Draft : 34ème en 2020 (Philadelphie Sixers, directement envoyé chez le Thunder d’Oklahoma City)

Expérience NBA : Néant

Statistiques 2019-20 : 21 matchs, 16,2 minutes, 6,7 points, 2 assists, 1,9 rebond, 0,7 interception, 0,1 contre avec l’ASVEL en Jeep Elite.

Objectifs de la saison : Choisi en 34ème position de cette Draft, Théo Maledon n’a pas une immense pression au moment d’arriver à OKC… mais il semble de toute manière imperméable à toutes ces considérations. Au sein du champ de ruine qu’est le Thunder cette saison, Maledon aura des minutes à son actif pour montrer qu’il peut incarner le futur de la franchise. Derrière un George Hill qui aura les clés de la mène dans l’Oklahoma mais qui ne s’installe pas dans la durée, son défi de la saison sera de s’affirmer comme un back-up à défaut d’un complément à Shai Gilgeous-Alexander. D’une propreté clinique lors de la pré-saison, l’ancien de l’ASVEL montre qu’il n’a pas froid aux yeux et qu’il manie à 19 ans les fondamentaux d’un meneur NBA comme un vieux loup de mer. Pas besoin de voir plus loin, s’il continue sur cette lancée pour la saison, voilà un très beau potentiel qui pourrait être à l’origine de nombreuses sonneries de réveil.

ADAM MOKOKA (CHICAGO BULLS)

Draft : Non-drafté

Expérience NBA : 1 an

Statistiques 2019-20 : 11 matchs, 10,2 minutes, 2,9 points, 0,9 rebond, 0,4 assist, 0,4 interception avec les Chicago Bulls.

Objectifs de la saison : Prendre du plaisir, en donner en échange, les objectifs sont clairs. Après avoir signé un contrat d’un an qui lui donne la chance de s’épanouir un an de plus dans la Grande Ligue, Adam Mokoka devra saisir chaque occasion qu’il aura de se montrer pour aller tenter de pérenniser à 22 ans sa place en NBA et pourquoi pas nous faire revivre ce bonheur d’un certain soir de février où, en 5 minutes d’un garbage time quelconque face aux Pelicans, il avait régalé la foule de 15 points, se frisant littéralement sur le terrain. On en redemande.

FRANK NTILIKINA (NEW YORK KNICKS)

Draft: 8ème en 2017 (New York Knicks)

Expérience NBA : 3 ans

Statistiques 2019-20 : 57 matchs, 20,8 minutes, 6,3 points, 3 assists, 2,1 rebonds, 0,9 interception, 0,3 contre avec les New York Knicks.

Objectifs de la saison : On ne serait trop tenté de faire écouter à notre Franky national le bon vieux refrain de France Gall qui chantait “Résiste, prouve que tu existes. Ce monde n’est pas le tien… Viens bats-toi, signe et persiste.”  Voilà, à peu près dans l’ordre, la saison qui devrait attendre Frank Ntilikina. Se battre dans le roster des Knicks qui n’aura jamais trop été à sa convenance, lui qui voit R.J. Barrett maître de la balle orange dans la Big Apple et Elfrid Payton titulaire en complément à la mène. Frank se démènera donc encore une année avant de… signer chez une équipe qui pourra donner plus de confiance au numéro 8 de la Draft 2017. Mais pour cela, on attend encore un peu plus de shoot de la part du meneur qui tournait l’an passé à 39,3% et 32,1% du parking, trop peu dans la NBA actuelle. Alors Franky, persiste, continue de bosser, shoot, défend toujours et deviens… irrésistible.

VINCENT POIRIER (PHILADELPHIE SIXERS)

Draft: Non-drafté

Expérience NBA : 1 an

Statistiques 2019-20 : 22 matchs, 5,9 minutes, 1,9 point, 2 rebonds, 0,4 assist, 0,4 contre, 0,1 interception avec les Boston Celtics.

Objectifs de la saison : Après un an aux Celtics, Vincent Poirier voit son aventure continuer en NBA. Arrivant à Philadelphie après son trade de Boston vers le Thunder puis vers les Sixers, Vincent ne gagne pas forcément au change puisqu’il se verra barrer la route par Joel Embiid, Dwight Howard mais aussi Tony Bradley dans la hiérarchie des pivots en Pennsylvanie. Du lourd devant lui avec un devoir bien précis à accomplir, celui de dépanner lors de garbage time ou face à des blessures. Dans un profil d’homme fort et pesant similaire à ses coéquipiers le devançant dans l’organigramme de Philly, il essaiera de faire aussi bien que ses six minutes de moyenne en 22 matchs disputés l’an dernier, ce qui ne s’annonce pas gagné.

KILLIAN TILLIE (MEMPHIS GRIZZLIES)

Draft: Non-drafté

Expérience NBA : Néant

Statistiques 2019-20 : 24 matchs, 24,6 minutes, 13,6 points, 5 rebonds, 1,9 assist, 1 interception, 0,8 contre avec Gonzaga en NCAA.

Objectifs de la saison : Snobé à la Draft, Killian Tillie s’est vu rattrapé par le col par Memphis qui lui a offert un two-way contract. On le sait, pas une assurance tout-risque mais il est certain que, que ce soit en G League ou au fond du banc des Grizzlies au besoin, Killian ne laissera pas sa place, pas le genre de la famille. Le voici donc, à 22 ans, à la disposition du Memphis Hustle, filiale des Oursons pour tenter sa chance.

ILS SONT DANS L’ATTENTE

AXEL TOUPANE

Draft: Non-Drafté

Expérience NBA : 25 matchs avec Denver, Milwaukee et New Orleans

Statistiques 2019-20 : 20 matchs, 17,3 minutes, 6,3 points, 3,1 rebonds, 0,9 assist, 0,6 interceptions, 0,2 contre avec Unicaja en Liga ACB.

Objectifs de la saison : Testé par les Warriors durant leur camp d’entraînement, Axel Toupane a été coupé juste avant le début de la saison régulière. Une mauvaise nouvelle pour le 3 and D de 28 ans qui jouait peut-être là sa dernière chance de se faire une vraie place dans un roster NBA. Après plusieurs tentatives galères qui l’ont vu se confronter à la G League et en tout et pour tout, 25 matchs avec Nuggets, Bucks et Pelicans entre 2015 et 2017, la Toupie revenait pourtant mieux armée, fort d’un retour en Europe qui avait relancé sa confiance. Mais c’est encore une fois trop juste pour cette fois, en espérant un coup de fil surprise en cours de saison comme joker médical par exemple.

ELIE OKOBO

Draft: 31ème en 2018 (Phoenix Suns)

Expérience NBA : 2 ans

Statistiques 2019-20 : 55 matchs, 13,1 minutes, 4,8 points, 2,2 assists, 1,7 rebonds, 0,5 interception, 0,1 contre avec les Phoenix Suns.

Objectifs de la saison : Il avait très bien démarré sa carrière NBA et pouvait s’affirmer comme un Français bien installé dans la Grande Ligue, mais après une saison moins flamboyante que la première chez des Suns, eux, bien plus rayonnant, Elie Okobo se retrouve dans les limbes de la NBA. Mis à l’essai par les Nets lors de la pré-saison, il a malheureusement dû dire au revoir à Kyrie Irving, Caris LeVert et Spencer Dinwiddie juste avant la reprise. Un résultat presque logique vu la forte concurrence qui existe dans la Grosse Pomme. Comme Axel Toupane, il devra s’accrocher pour prolonger son rêve sur les parquets nord-américains.

JAYLEN HOARD

Draft: Non Drafté

Expérience NBA : 1 an

Statistiques 2019-20 : 13 matchs, 7,9 minutes, 2,9 points, 2,5 rebonds, 0,3 assist, 0,4 interception, avec les Portland Trail Blazers

Quelle est sa situation : Paradoxal. Alors qu’il venait de toucher l’ivresse des Playoffs avec un pic à 21 minutes de jeu lors du Game 5 face aux Lakers, Jaylen Hoard aura vu son aventure dans l’Oregon prendre fin à l’issue de son two-way contract de l’an passé. L’incertitude devrait toujours être son maître-mot car s’il est annoncé du côté d’Oklahoma City, il aura du mal à se voir proposer un contrat garanti.

IAN MAHINMI

Draft: 28ème en 2005 (San Antonio Spurs)

Expérience NBA : 12 ans

Statistiques 2019-20 : 38 matchs, 21,3 minutes, 7,4 points, 5,7 rebonds, 1,3 assist, 1,2 contre, 0,8 interception avec les Washington Wizards.

Quelle est sa situation : Proche de la fin. Toujours à même de rendre de fiers services et toujours apprécié pour sa débauche d’énergie, Ian Mahinmi ne semble pas vouloir raccrocher les baskets. Mais en se retrouvant sur le marché des agents-libres, à 34 ans, sans avoir joué depuis février 2020 et l’interruption Covid-19, Iannou se retrouve dans une situation compliquée. En NBA depuis 2007 où il a grandi d’abord en G League avant d’arriver à décrocher le titre avec les Mavericks de 2011 et de s’imposer un peu plus dans l’Indiana, Mahinmi se montrait toujours actif l’an dernier dans la capitale derrière Thomas Bryant, avec 21 minutes de jeu sur ses 38 matchs disputés, qui n’auront pas suffit à s’assurer une place pour la saison à venir. Reste à voir si une franchise lui fera confiance.

JOAKIM NOAH

Draft:  9ème en 2007 (Chicago Bulls)

Expérience NBA : 13 ans

Statistiques 2019-20 : 5 matchs, 10 minutes, 2,8 points, 3,2 rebonds, 1,4 assist, 0,2 interception, 0,2 contre avec les Los Angeles Clippers.

Quelle est sa situation actuelle : Profitons de ces derniers moments où nous pouvons encore spéculer sur la direction que va prendre la carrière de Joakim Noah même s’il faut se rendre à l’évidence… Jooks va tourner la page. Présent en NBA depuis 2007 et sa Draft heureuse chez les Bulls, Joakim a fait le tour de la question et ne semble plus prêt à jouer la quinzième roue du carrosse d’une énième franchise. Valdingué de Memphis à Los Angeles pour la bulle d’Orlando, Noah devrait à 35 ans officialiser sa retraite, laissant derrière lui de grands souvenirs. Mais en attendant l’officialisation, on te compte toujours parmi nous Jo.

Du rookie, du vétéran, du prime, du brisquard ou encore des dents longues, les Français continuent à étrenner le drapeau tricolore en NBA. En cette année olympique (peut-être), les Bleus auront à coeur de se montrer et si certain entament leur chant du cygne, d’autres arrivent pour faire entendre fièrement le chant du coq, alors… Cocoricooo !