Qui sera élu Coach de l’Année 2020-21 ? La rédaction donne son avis !

Le 16 déc. 2020 à 09:44 par Giovanni Marriette

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Source image : TrashTalk

A six jours du début de saison, on passe aux choses sérieuses… et on se mouille. Six trophées, onze boules de cristal, et autant de raisons de se marrer dans quelques mois quand aucun d’entre nous n’aura vu juste. On poursuit par le trophée de COY avec, étrangement, aucune mention de Luke Walton ni de Tyronn Lue.

Giovanni

Rick Carlisle : légèrement snobé la saison passée à cause d’un bilan positif mais pas affolant non plus, Rick Carlisle pourrait, comme les Mavs, tenir le haut du pavé cette saison. La progression fulgurante de Luka Doncic liée à une année solide de son compère Porzingis pourrait offrir à Dallas une place de choix dans les hauteurs de l’Ouest et, le cas échéant, la question de considérer Rico comme le meilleur coach de la Ligue pourra légitimement se poser. Déjà honoré de ce trophée en 2002 pour sa… première saison en tant que head-coach, champion NBA en 2011, déjà avec les Mavs, le sosie sérieux de Jim Carrey est l’un des techniciens les plus respectés de la Ligue depuis bientôt vingt ans et une deuxième statuette ne serait pas de trop sur la cheminée. Allez, on parie ?

Alex

Brad Stevens : ce qui est incroyable avec Brad Stevens c’est de le voir si peu souvent cité ces dernières années quand il s’agit de COY. A croire  qu’il n’obtient que des résultats pas terribles… Pourtant, depuis 4 ans, ses Celtics gagnent allègrement plus de 60% de leurs matchs chaque saison et sont allés en finale de conférence trois fois ! Niveau jeu, on est sur de la très haute qualité des deux côtés du terrain comme la saison dernière où les Celtics sont top 5 en attaque ET en défense. Bref, inutile d’en dire plus, les Celtics joueront encore le podium à l’Est sur l’exercice à venir, avec un beau jeu et des jeunes joueurs qui progressent, mais ne soyez pas surpris si Brad Stevens termine 9ème des votes pour le coach de l’année… Restons confiants, le Brad Stevens Basketball finira par triompher !

Nico

Erik Spoelstra : pour ceux qui en doutaient encore, Erik Spoelstra a prouvé une fois pour toute dans la bulle qu’il faisait partie de la crème des coachs NBA en guidant son équipe vers un titre de champion de l’Est. Il sait maximiser le talent de ses joueurs et faire les ajustements qu’il faut pour permettre au Heat de toujours bien tourner collectivement, et ce des deux côtés du terrain. Il a véritablement la main sur son groupe et on peut compter sur Miami pour jouer les premiers rôles cette saison après les Finales disputées en octobre dernier. Ce sera alors l’occasion de récompenser enfin coach Spo, lui qui n’a jamais décroché le titre de Coach de l’Année. Allez, cette saison, c’est pour lui, et ce sera mérité.

Alexandre T

Rick Carlisle : si Dallas réalise une grosse saison, Rick Carlisle aura forcément un peu plus de crédit pour le Coach of the Year. On parle d’un des meilleurs tacticiens de la ligue et il n’a gagné qu’une fois le trophée … il y a 18 ans. A l’époque, il coachait les Pistons et il avait encore des cheveux, c’est dire. Il dirige la meilleure attaque de la ligue et il peut aller chercher un Top 4 à l’Ouest avec un effectif bien moins clinquant que la plupart des autres contenders. Certes, il a Luka Doncic dans ses rangs mais on sent vraiment un groupe entier qui peut impacter à Dallas, du premier au treizième homme, et c’est le coach qui crée cette alchimie entre tous ses joueurs.  

Bastien

Steve Nash : et si c’était vrai ? Et si Steve Nash pouvait rejoindre le grand club des très bons coachs dès ses débuts ? Après Nick Nurse, Steve Kerr, Brad Stevens ou Tyronn Lue pour ne citer qu’eux, Nash pourrait débarquer avec l’étiquette du nouveau et mettre tout le monde dans sa poche. Il a l’effectif pour, les assistants pour, le script pour, et aura une empreinte à mettre sur ses Nets. Cela peut totalement partir en couilles, mais quelque chose me dit que Steve a ce qu’il faut pour diriger cette équipe et un simple podium de l’Est lui suffira pour briller chez les votants.

Matis

Rick Carlisle : sans hésiter. Je pense que Dallas va proposer du (très) lourd cette année et que nous ne pourrons que féliciter son chef d’orchestre pour le travail de longue haleine réalisé. Au passage, mettre un Slovène MVP ne serait pas un scandale. Mais alors, pourquoi l’ami Rick plus qu’un autre ? Car si les Mavs sont au rendez-vous cette saison, ce sera inévitablement pour leur jeu offensif. Et à un moment donné c’est ce qu’on demande à un technicien, un jeu léché comme celui des Mavs. Parce que si j’adore les coachs qui insufflent un état d’esprit, ceux qui développent des jeunes, il faut aussi savoir s’incliner devant le QI Basket de ce monsieur snobé l’an dernier et j’espère récompensé cette année.

Adrien

Frank Vogel : avec des Lakers en mode back-to-back, difficile de ne pas imaginer un ras de marée Pourpre et Or sur la NBA cette année. Evidemment, vue la jungle de l’Ouest, tout peut se passer cette saison, mais avec un effectif encore renforcé, un LeBron qui semble encore au top et un Anthony Davis prêt à dominer comme jamais, les Lakers sont partis pour écraser la Conférence Ouest et la NBA en général. Difficile donc de ne pas imaginer une récompense pour Frank Vogel, l’homme qui est souvent positionné en retrait mais qui est, on ne peut pas le nier, l’un des grands artisans de la réussite collective, de la solidité défensive et du réalisme offensif des Champions 2020. Et si les Angelinos sont encore au dessus de toutes les discussions cette année, je vois bien une juste récompense pour Franky, et elle serait entièrement méritée. 

Benoît

Steve Nash : pas très original, mais tellement logique. Mettez un Hall of Famer et ancien double MVP NBA à la tête de l’un des rosters les plus dotés du circuit avec deux assistants coachs qui auraient tous les deux la carrure pour coacher leur propre équipe. KD et Kyrie ont déjà validé le Canadien et c’était bien le plus important. Plutôt chargé de com que fin technicien, Stevie devra surtout apprendre à gérer les égos dans une équipe pour qui tout autre résultat que le titre sera une déception. L’avantage, c’est que les votes ont lieu avant les Playoffs et même avec du load management on devrait retrouver les Nets tout en haut de la Conférence Est à la fin de la régulière.

David

Erik Spoelstra : il serait enfin temps que l’un des meilleurs coachs des dernières années mette la main sur ce trophée. On a longtemps mis sa réussite sur le talent de son roster, parce que driver James-Wade-Bosh c’est trop facile. Mais derrière il a prouvé qu’avec des bouts de ficelles il pouvait emmerder tout le monde, faisant d’une équipe du Heat pas toujours surchargée en talent un adversaire tellement relou à jouer. Sans compter tous les mecs qui ont grandi sous ses ordres – dans le cadre structuré mis en place par Riley au sein du Heat – qui prouvent bien que coach Spo’ fait partie de l’élite. Alors après une bubble qui a vu Miami trébucher uniquement sur la dernière marche, la dynamique est bonne en Floride. A eux d’en profiter pour permettre à Spoelstra d’aller récupérer un trophée qu’il mérite clairement sur ce qu’il a montré depuis des années, mais qu’il faudra valider en étant le boss sur une saison.

Clément

Steve Nash : vous la connaissez l’histoire du coach rookie qui fait une pure première saison régulière, gère les deux égos interminables que sont ceux de KD et Kyrie, et parvient à gérer avec brio les minutes et les responsabilités des autres role players qui les entourent ? Cette histoire, c’est celle de Steve Nash qui, fort de son intelligence et de son expérience passée sur les parquets NBA, va refaire de Brooklyn une place forte dans la grande ligue. Le Canadien dispose du cocktail parfait pour récolter des votes dans la course à ce trophée individuel : un effectif extrêmement solide, un gros marché, un staff compétent et une vraie connaissance du basket. Bien sûr, rien n’est jamais certain mais quelque chose me dit qu’avec un KD de retour, un Kyrie revanchard et d’autres joueurs prêts à se mettre au diapason, Steve Nash va faire plus que le taf.

Arthur

Erik Spoelstra : ça commence à faire un peu dindon de la farce cette histoire. Allez, cette fois c’est la bonne : une équipe aux allures de schéma architectural précis et pensé, la volonté de réitérer le même exploit que l’an passé et cette hype sans précédent, car au beau milieu d’un marasme de super teams, el pueblo puede prevalecer. Oui, Spoelstra incarne ce bras d’honneur au capitalisme qui ronge la ligue. Le Che du Velleda avec une science du jeu qui reflète ce qu’il veut être, un résistant. L’épine au beau milieu d’un parquet lisse et poncé, qui pénètre ta plante et te rappelle que rien n’est jamais acquis. Ton parquet est peut-être en bon état, mais qu’en sera-t-il demain ? Seras-tu capable, avec de simples échardes, de retrouver ce confort qui te permettait jusque-là de marcher en chaussettes ? Oui, tu pourrais appeler un ébéniste, ce serait plus simple, mais la simplicité n’entache-t-elle pas le mérite ?

Rick Carlisle, Erik Spoelstra, Steve Nash et Frank Vogel. Voilà pour les quatre noms qui ressortent aujourd’hui à la rédac. Et chez vous, ça donne quoi ?


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