Alléluia, c’est (presque) le grand retour de notre NBA chérie, et voici dix raisons de ne pas rater la pré-saison
Le 11 déc. 2020 à 13:55 par Giovanni Marriette
61 jours à peine après la fin d’une saison 2019-20 historiquement longue, la NBA est déjà de retour pour entamer un nouveau chapitre de son histoire. A peine remis de nos émotions, pas forcément en pleine forme pour rattaquer pied au plancher, mais ici comme ailleurs quand on est fan… on fera le taf. Ce soir ? Reprise de la saison donc, ou plutôt de la pré-saison, échauffement tranquille avant les choses sérieuses mais que l’on ne ratera pour rien au monde. Pourquoi ? On vous explique ça en mode fire boulettes et, très entre nous, on est VRAIMENT content de vous retrouver, émoji cœur.
On ne ratera cette pré-saison pour rien au monde car…
… on a hâte de découvrir Killian Hayes et Théo Maledon en NBA. A moins de vivre dans un aquarium souterrain vous êtes forcément au courant. Le 18 novembre dernier Killian Hayes débarquait d’un ULM (presque) et devenait le joueur français le plus haut drafté de l’histoire. Depuis ? La hype ne cesse de grandir, Dwane Casey lui a promis la place de meneur titulaire des Pistons et Derrick Rose lui fournit quelques conseils à l’entraînement. Un max de pression mais le petit semble être bâti pour ça, et on vous promet que la France du basket explosera pour le premier alley-oop français de l’histoire du Michigan, quand Kiki enverra un lob millimétré pour Sekou Doumbouya. Premiers tremblements de terre prévus cette nuit dès 1h du matin, face aux Knicks de Frank Ntilikina et Thierry Henry.
… c’est le retour officiel de quelques têtes connues du game. Ils sont quelques uns à avoir tiré un trait de haut en bas ou presque sur la page de la saison 2019-20. Blake Griffin, John Wall, Kevin Durant, Stephen Curry, Kyrie Irving, DeMarcus Cousins et quelques autres, superstars actuelles ou souhaitant le redevenir, qui profiteront donc de cette pré-saison pour gambader de nouveau. On rêve depuis des lustres d’une saison sans blessure majeure, même si 2021 tombe à l’eau depuis la rechute de Klay Thompson, mais les quelques noms sus-cités nous ont terriblement manqué la saison dernière et c’est aussi pour eux que l’on mettra ce soir notre premier réveil de l’hiver. Prenez soin de vous les gars, please.
… on va adorer jouer à “Où est James Harden”. Les plus anciens d’entre vous ont certainement saigné la collection des Où est Charlie et ont peut-être même passé le relai à leurs marmots. Pas de Charlie ici ni même de Charlotte, de mage ou de papyrus, c’est bien James Harden qui joue à chat et avec nos nerfs depuis quelques semaines. MVP 2020 incontestable des strip-clubs , on attend désormais de savoir sous quel maillot Ramesse débutera la saison, car chaque jour est en ce moment l’occasion de découvrir une nouvelle destination souhaitée par le joueur. Rockets ? Mal barré. Nets ? Sixers ? Heat ? Bucks ? Les paris sont ouverts et on en connait un qui aura tout intérêt à être exceptionnel cette saison, où qu’il soit, s’il veut se défaire un tant soit peut de cette la drôle (non) de réputation qu’il est en train de se construire.
… c’est le moment idéal pour découvrir les rookies de la cuvée 2020. Le podium de la dernière Draft évidemment (Anthony Edwards chez les Wolves, James Wiseman avec les Warriors et LaMelo Ball à Charlotte), mais pas que. Obi Toppin, Isaac Okoro, Tyrese Haliburton, Deni Avdija, Patrick Williams, Cole Anthony, Onyeka Okongwu ou encore, évidemment, nos deux petits frenchies, ils seront un paquet à vouloir taper dedans dès ce soir, privés de Summer League et avec le besoin évident de frapper fort et très vite dans l’esprit de leurs staffs respectifs. Toujours un plaisir de découvrir de nouvelles têtes, de se voir confirmé ce que l’on pensait de certains ou, au contraire, de se taper de méga barres en voyant dribbler ou shooter untel ou untel. Ce soir ? Cole Anthony face à Onyeke Okongwu, Killian Hayes vs Obi Toppin, Patoche Williams face aux Rockets et Tyrese Haliburton qui découvre Damian Lillard. Ca commence FORT.
… c’est toujours incroyable de voir pour la première fois un joueur avec un nouveau maillot, et si la Free Agency n’était pas annoncée comme la plus folle de la décennie, on a quand même eu quelques déménagements intéressants. En premier lieu bien sûr, l’échange entre Russell Westbrook et John Wall, que l’on verra pour la première fois de sa carrière sous un autre maillot que celui des Wizards, mais aussi les changements de villa de Chris Paul, Jrue Holiday, Gordon Hayward, Danilo Gallinari, Dennis Schroder, Rajon Rondo, Bogdan Bogdanovic, Steven Adams, Dwight Howard, Jerami Grant, Hassan Whiteside ou encore Nicolas Batum. Messieurs dames tous ces nouveaux floquages sont disponibles sur le NBA Store, et on ne vous donne évidemment pas de code promo.
… on va découvrir une nouvelle salle et c’est toujours un moment original. En raison des protocoles sanitaires imposés par Jean-Philippe Covid, les Raptors joueront donc jusqu’à nouvel ordre à… Tampa, Floride. 2000 kilomètres plus au sud, on troque donc les chapkas pour des bobs, les moonboots pour des tongs, la soupe pour le botox et la poutine pour des tatoos “only god can judge me”. Autre ville, autre ambiance, autre… pays, et place donc aux Raptors de Tampa, il faudra s’y faire. Une pré-saison qui permettra donc de découvrir l’Amalie Arena, magnifique salle sans aucun passé NBA à cause d’un problème d’huile d’olive Puget en 2010, et si on attendra un peu pour jauger l’ambiance, on pourra malgré tout se laisser aller à quelques analyses architecturales. Et très franchement, il n’y a que dans un papier sur la pré-saison que l’on peut utiliser le terme “architectural”.
… on va enfin pouvoir s’occuper la nuit. Certains ont profité de ces deux mois pour engranger un max de sommeil en vue de la session hardcore qui s’annonce, mais les vrais se sont probablement retrouvés plus d’une fois à tourner en rond sur les coups de quatre heures du matin. A regarder des replays claqués des Experts Miami, à chercher les seules séries pas encore vues sur Netflix, ou encore à déglinguer des palettes de Maltesers ou de KitKat Ball. Réjouissez-vous, vos nuits reprennent du sens à partir de ce soir, avec comme unique geste à accomplir… poser vos fesser sur le canapé et kiffer la life, comme disaient les jeunes en 2004.
… c’est le coup de feu officiel qui libère des mecs habitués à nous mettre dans des états pas possibles. Luka Doncic, Kyrie Irving, Stephen Curry, Jayson Tatum, Trae Young, Alex Caruso, Damian Lillard et bien d’autres. Ils ont du show qui coule dans leurs veines (c’est possible ça ?) et ils nous le prouveront encore et dès ce soir, histoire de nous rappeler en quelques secondes seulement que le basket est le plus beau sport au monde, juste devant les fléchettes et le snooker. Pas de triple 20 ni de boule noire rentrée en quatre bandes ici, mais déjà Trae Young, John Wall, Zach LaVine, De’Aaron Fox et Damian Lillard sur le pont cette nuit, alors ne ratez surtout pas ce premier réveil, et on vous conseille même d’en mettre plusieurs.
… on va pouvoir se retrouver entre sauces sur Twitter. C’est le rendez-vous qu’on aime tous, celui qui nous laisse à penser que nous ne sommes pas seuls dans notre monde. Par dizaines, par centaines ou par milliers, voici qu’après deux mois de disette nous allons enfin tous nous retrouver, nous les vrais fans, à s’émerveiller ensemble d’un lay-up réussi par un Français ou à se moquer gentiment de la tête d’un coach pendant un temps-mort. La vraie vie, durant laquelle un bonjour bonsoir à 1h du matin fait écho à toute une communauté, un espace au sein duquel on se sent vraiment chez soi, et surtout, au sein duquel on ne se sent plus seul.
… c’est de la NBA. Tout simplement hein. Drogués que nous sommes, nous avons tous besoin de notre dose, avec ou sans enjeu, avec ou sans fans dans les tribunes, avec ou sans load management. Parce qu’elle fait partie de notre vie, parce qu’elle est en nous comme un organe vital. Tout simplement.
Le rendez-vous est pris ce soir dès 1h du matin. Hawks-Magic, Knicks-Pistons, Bulls-Rockets, Lakers-Clippers et Blazers-Kings, le menu est succulent car c’est le premier, et il lancera une fast season comme on en n’a connu aucune autre jusque-là. On your marks, get set, go.