Officiel, Justin Holiday rempile avec les Pacers : 18 millions sur 3 ans, un tarif qui valide le joli travail de l’aîné de la famille

Le 21 nov. 2020 à 11:24 par Giovanni Marriette

Justin Holiday 21 novembre 2020
Source image : YouTube

Si les Pacers sont encore dans l’incertitude concernant les leaders de la saison à venir (quid de Victor Oladipo ? De Myles Turner ? De T.J. Warren ? Arrivée ou non de Gordon Hayward), cette nuit un soldat de l’Indiana a cependant reconduit son bail chez les Pacers après un bel exercice 2019-20. Son nom ? Justin Holiday. Son matricule ? Sixième homme de luxe d’une franchise de campagne.

Son petit frère Jrue avait signé en début de semaine chez les Bucks, et c’est donc à environ 400 kilomètres de son bro que Justin Holiday continuera sa carrière, sans avoir besoin de déménager et ça c’est quand même un luxe quand on sait la galère que c’est de trier, trouver des cartons, stocker enfin bref on s’égare. Justin Holiday, ? 31 ans, aîné de la fratrie Vacances et déjà un solide background NBA (Sixers, Warriors, Bulls, Hawks, Knicks, Grizzlies), et accessoirement l’une des très belles satisfactions de la saison passée pour les Pacers. Tranchant en sortie de banc, efficace de loin (40% du parking) et bon défenseur, Justin a tout fait pour taper dans l’oeil de ses dirigeants à quelques mois de sa remise en liberté conditionnelle et le résultat est sans appel : ce sera donc 18 millions de dollars sur les trois prochaines années pour soulager des titulaires qu’on ne connait pas encore :

Free agent Justin Holiday has agreed to a three-year, $18.1M deal to return to the Indiana Pacers, sources tell @TheAthleticNBA @Stadium.

— Shams Charania (@ShamsCharania) November 21, 2020

Un deal qui semble assez logique au vu de l’apport de Justin, et des nombreuses solutions qu’il offre en sortie de banc, sur plusieurs postes, en attaque et en défense. On parle quand même d’un monde où Mason Plumlee prend 8 millions par an alors merde, un peu de respect s’il vous plait. Justin Holiday retrouvera donc une ossature qu’il connait par cœur ou presque, aux côtés de Domantas Sabonis ou Malcolm Brogdon pour ne citer qu’eux parmi les mecs logiquement bien accrochés à la franchise, et cet engagement de trois ans sonne en tout cas comme une dernière opportunité de s’en mettre plein les fouilles car rien ne dit qu’à 34 piges Justin Holiday attirera toujours autant le chaland.

Une signature de plus dans le monde merveilleux des free agents, un deal beaucoup plus important qu’il n’y parait. On sait ce qu’on perd mais on ne sait jamais ce qu’on retrouve comme dirait mon ex, alors bien joué les Pacers, plat du pied sécurité comme ne disait par contre pas mon ex.


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