Les Mavs entrent en piste dans la chasse au Gallinari : un axe sloveno-italiano-letton dans le viseur, l’Amérique a peur

Le 15 nov. 2020 à 10:22 par Giovanni Marriette

Danilo Gallinari 15 novembre 2020
Source image : YouTube

Free Agency en approche, et forcément les principales proies attirent le chaland. Aujourd’hui ? On parle italien, on parle européen, on parle Dallas Mavericks.

Souvenez-vous le 20 octobre dernier, Danilo Gallinari se mettait en scène dans un tweet façon Emmanuelle, officialisant ainsi à la NBA tout entière son désir de déménager, de préférence dans une franchise ambitieuse. Un procédé discutable mais dans l’air du temps, et au moins le loucheur italien assume :

📍 Where to next? pic.twitter.com/oWxB7npu3S

— DANILO GALLINARI (@gallinari8888) October 20, 2020

Dans ces conditions une vingtaine de franchises ont forcément réagi au quart de tour, notamment en gardant à l’esprit – tu m’étonnes – que Daniel Gallimard est en fin de contrat et qu’il a annoncé être capable de s’assoir sur le trop-plein de billets s’il rejoignait un projet suffisamment intéressant. Dans ces conditions ? On a appris hier qu’une franchise et non des moindres se renseignerait tranquillement sur le dossier : les Mavericks de Dallas. Tiens tiens. C’est Ian Begley du SNY qui a soufflé l’idée en premier, affirmant que les Mavs se verraient bien ajouter la galinette au duo déjà très européen en place à Dallas. Luka Doncic à la mène, Danilo Gallinari qui traîne sa grole dans les ailes et Kristaps Porzingis en tourelle snipeuse dans la raquette, le tiercé a belle allure et représente… 66 pions et 24 rebonds de moyenne la saison passée, sans parler du fait que, sans aucune certitude évidemment, un trio européen offrirait quelques garanties niveau cohésion. L’avantage ? On parle d’un ailier costaud, à quasiment 40% du parking en carrière malgré un strabisme évident. Ce qui pourrait bloquer ? La moula évidemment, car même si Dan semble prêt à faire quelques concessions, les Mavs ont également dans l’idée de garder un peu d’oseille sous le coude pour l’été 2021.

Négociations il pourrait donc y avoir, mais ce qui parait évident aujourd’hui c’est qu’un profil comme celui de l’ancien joueur des Knicks, des Nuggets, des Clippers et bientôt du Thunder collerait parfaitement aux besoins du roster de Rick Carlisle. Le reste ? Du bla-bla, la promesse d’un chef cuistot qui réussit bien la carbonara, et un habile sens de la négo. Slovénie, Lettonie, Canada, Allemagne, Serbie, Porto-Rico et bientôt Italie ? Dallas, ton univers… international.


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