Flashback : le monster poster de Sekou Doumbouya sur Tristan Thompson, l’instant pinard camembert de l’hiver 2020
Le 29 oct. 2020 à 13:28 par Giovanni Marriette
On est d’accord, tout ça est très franchouillard, des posters on en a vu quelques uns cette année, mais alors celui de Sekou Doumbouya sur Tristan Thompson… comment dire. Puissance, violence, vélocité, flegme, trashtalking, tout y est. Le genre d’action qui marque une carrière, surtout quand on vient d’avoir 19 ans.
Vous faisiez quoi vous à 19 ans ? Parce que Sekou Doumbouya, lui, il postérisait l’un des intérieurs les plus solides de NBA avant de lui jeter un regard animal lui faisant bien comprendre qu’il venait d’aspirer son âme et de devenir le tuteur légal des cinq prochaines générations de sa famille. On en rajoute ? Tant pis, car ce 8 janvier au soir c’est en hurlant que nous reprîmes la Marseillaise dans notre salon.
Nous sommes donc le 8 janvier et ce Cavs-Pistons d’un ennui monstre est aussi le quatrième match de Sekou Doumbouya dans la peau d’un titulaire. Les Lakers, les Warriors et les Clippers ont déjà appris à connaître le body du jeune français, et après quatre minutes seulement c’est cette fois-ci le pauvre Tristan Thompson qui apprendra par cœur le nom du rookie car… il va se le faire tatouer sur le front. Perdu pour le basket dans le corner, Tony Snell se défait des tentacules de Cedi Osman et ressort tant bien que mal le ballon vers notre Sekou national, esseulé dans l’axe derrière la ligne à 3-points. Kevin Love jaillit mais mord surtout à la feinte du Français, qui s’ouvre ainsi la route vers le cercle. Le train arrive beaucoup trop vite et Tristan Thompson réfléchit beaucoup trop… lentement. Monter au contre ? Provoquer un passage en force ? Appeler une dernière fois ses proches ? Trop tard, Sekou Doumbouya vient de grimper sur TT comme on grimpe sur un marchepieds, et le choc est terrible. Le poster est monstrueux, Thompson se mange le parquet à l’ancienne et le rookie des Pistons lui offre même une demi-Tyronn Lue en l’enjambant à peine une fois au sol. Buste droit, épaules droites, regard un peu bovin mais dans lequel on distingue une évidente retenue pour ne pas jubiler, parce qu’une carrière NBA c’est bien plus qu’un highlight un beau soir de janvier.
Sans aucun chauvinisme cette fois-ci, on a donc assisté cette nuit-là à l’un des plus gros posters de ces dernières saisons, et il est donc à mettre à l’actif d’un tout jeune français ? Vous faisiez quoi vous déjà à 19 ans ?