Les Celtics ne lâchent pas le steak : victoire 121-108 face au Heat, y’a comme une odeur de Game 7 qui flotte dans l’air
Le 26 sept. 2020 à 06:00 par Giovanni Marriette
Hum, vous la sentez aussi cette odeur ? Celle qui nous fait nous mettre à table même quand ce n’est pas du tout l’heure du dîner ? Celle qui rameute les voisins, même ceux à qui vous n’avez jamais parlé depuis votre emménagement en 2014 ? On est d’accord, ça sent le Game 7, et si le Heat aura probablement quelques arguments dimanche soir pour éviter ça, Boston a rempli sa part du taf cette nuit. Pour ne pas mourir.
La pression était verte et noire cette nuit, avec ce 3-1 en faveur des Floridiens qui laissait mine de rien à ces derniers une confortable marge de manœuvre. Dès le début du match c’est pourtant Miami qui pose le verrou, n’autorisant l’accès à leur cercle qu’à de très rares reprises, une et laissant les C’s vivre une famine basketballistique bien compliquée. Ca ne marque pas des masses pour le Heat mais ça défend le fer, le ton est donné. Concours de briques et de “fonce dans l’tas” pour Boston mais une adresse qui revient petit à petit, avec notamment l’entrée utile d’Enes Kanter au second quart, alors que le trio Jaylen Brown – Jayson Tatum – Kemba Walker peine à rentrer deux tirs de suite. L’écart reste cependant stationné autour de la huitaine, car si les Butler, Adebayo et consorts font les efforts en défense c’est encore une fois… Duncan Robinson qui maintient l’avance du Heat, et on se dit alors que si le mec commence à rentrer des drives à tour de bras tout va très vite devenir compliquée pour les adversaires de Mayami. 58-51 Heat à la mi-temps, asseyez-vous confortablement car le show… Jayson Tatum va commencer.
Dans chaque franchise il faut un leader, merci Captain Obvious, et à Boston ce leader se nomme évidemment Kemba Walker Jayson Tatum. Transfiguré au retour des vestiaires tel un Slovène après une collation sur le Tour de France, Tatoume va ainsi mettre Boston sur la voie de la guérison. Du parking, de l’infirmerie ou même de la buvette, tout rentre pour JT et comme par enchantement… le Heat ne rentre plus un tir. 5 petits points en six minutes pour les homme de Spoelstra, 41-25 sur le troisième quart pour ceux de Brad Stevens dont 17 pour l’homme aux contours parfaits mais à la bebar négligée. La routourne a tourné et le dernier quart ne sera qu’une gestion intelligent de l’écart pour Boston, malgré la révolte sonnée par Tyler Herro dans un premier temps et Goran Dragic ensuite, intraitable ce soir mais trop seul en attaque.
Le score final ? 121-108. L’état des lieux ? 3-2 Heat, un Game 6 dimanche soir et un éventuel Game 7 monstrueux mardi, entre deux équipes que l’on sent plus proches que jamais. Parfait pour égayer un week-end pluvieux ça.