Miami braque le Game 1 face aux Celtics après prolongation : match sensationnel, dernière action exceptionnelle, et c’est que le Game 1
Le 16 sept. 2020 à 05:11 par Giovanni Marriette
Pour ceux qui en doutaient encore, on est donc parti pour une série complètement folle. Raptors ? Bucks ? Du passé, car les deux équipes proposant le jeu le plus sucré de l’Est sont bel et bien Boston et Miami. Ce Game 1 en est une preuve magnifique de 53 minutes, et on est à deux doigts de créer une cagnotte Leetchi pour acheter une série en sept.
C’était annoncé, on allait vivre un début de soirée incroyable. Et le plus beau dans tout ça ? C’est que ce premier match entre le Heat et les Celtics aura été… encore plus que ça. Une vraie guerre, aussi virile qu’emplie d’actions d’éclats, aussi ouverte que pleine de suspense. Et dès le départ. Dès le départ avec une intensité folle des deux côtés, mais un duo Marcus Smart / Jayson Tatum qui offre très vite un premier matelas confortable aux Celtics. Facile de gagner un match de basket quand vous avez un Stephen Curry qui défend et un mélange entre Kobe et KD dans votre équipe hein, mais tout doucement le Heat va revenir, calmement, grâce notamment à un Goran Dragic une nouvelle fois ultra-solide et à un Jae Crowder en solide 3 and D. Les 18 points du Heat au premier quart se transforment en 37 au deuxième, et ça fait 55 partout, et ça fait zumba cafew à la pause.
La suite ? Un dé-lire. Les runs de Boston succèdent à ceux de Mayami, Marcus Smart tape un troisième quart de folie, Tyler Herro en sortie de banc c’est priceless, Jimmy Butler se chauffe en vue des minutes qui comptent, Jayson Tatum semble définitivement au dessus du lot, Bam Adebayo démarre son match, Kemba Walker ne l’a toujours pas commencé mais Brad Wanamaker est monstrueux des deux côtés, bref y’a trop trop trop de choses à dire mais surtout… que Boston prend les devants de manière assez large pour prendre jusqu’à 12 points d’avance. Est-ce que ça met la tête du Heat sous l’eau ? Hum, à votre avis. On est d’accord, et c’est donc une nouvelle fin de match serrée qui s’annonce, tant mieux parce qu’apparemment y’a du bon client des deux côtés. A Miami ? Tyler Herro a donc une brouette de trente kilos dans le sloggy, Jimmy Butler aussi mais ça on le savait, et après un énorme tir du rookie et un contre de Jae Crowder sur Kemba Walker c’est ce bon vieux Buckets qui donne un point d’avance au Feu de South Beach à 22 secondes du buzzer. La suite ? Une faute provoquée avant la remise en jeu par cet acteur de Marcus Smart et le shoot de la gagne… loupé par Jayson Tatum sur un Derrick Jones Jr. rentré pour la première fois du match pour cette mission divine. Boston avait cinq points d’avance à une minute de la fin mais n’a pas su gagner, on en reparle dans quatre ou cinq lignes…
Car rapidement au début de l’OT, les C’s comptent… quatre points d’avance, avant de se prendre un petit 7-0 des familles stoppé par un rebond offensif solide de Jaylen Brown. Encore devant à 25 secondes du buzzer, les Verts verront ensuite Bam Adebayo envoyer une grosse défense sur Tatum, tiens tiens, et Jimmy Butler, again, prendre le contact sur… Jayson Tatum, provoquer la faute et lâcher le plus gros and one de la soirée. +1 Miami, une possession à venir pour les C’s, et la suite appartient à la postérité adebayenne. Tatum drive, prend la balle dans sa sacoche et monte pour poser le poster le plus sale de l’année sur Adebayo, mais Bam s’élève, monte au contre avec son bras gauche et… scotche l’ailier des Celtics avec une puissance inouïe. Le timing est phénoménal, le ralenti est monstrueux, le bras est d’une solidité sans nom. On vient tout simplement d’assister à l’une des actions défensives les plus folles de ces dix, vingt dernières années, sans exagérer, et le Heat s’impose donc grâce à ce stop clutchissime de son monstrueux pivot.
Un Jayson Tatum monstrueux et un Marcus Smart Curryesque n’auront donc pas suffi pour répondre à l’impertinence et à la solidité du Heat, et encore moins à l’extraordinaire puissance défensive de Bam Adebayo. On disait quoi en intro ? Ah ouais, c’est où la cagnotte pour les sept matchs ? On a de la monnaie là.