Les Rockets prennent le Game 1 face à des Lakers endormis : attention, réveil obligatoire dimanche car James Harden est déjà bien chaud
Le 05 sept. 2020 à 06:19 par Giovanni Marriette
Deux écoles s’affrontent au moment d’analyser ce Game 1. D’un côté ? Ceux qui se disent qu’un Game 1 n’est qu’un Game 1, et après tout les Lakers avaient bien perdu celui de leur premier tour face à Portland. De l’autre , la fanbase des Rockets, convaincue que ce succès n’est que la genèse déjà écrite de cette série atypique. Un seul fait concret ce matin en tout cas : les Rockets ont tapé des Lakers peu concernés, et il faudra pour les hommes de Frank Vogel réagir très vite, genre sous 48h.
Question : est-ce que ce ne serait pas en train de devenir une spécialité made in Lakers de taper sa meilleure sieste dans un Game 1 ? Parce qu’alors là, cette nuit, on ne parlera même pas d’acte manqué ou de défaite rageante mais bien d’un non-match de la bande à LeBron, un peu comme il y a quinze jours lorsque la défense avait été déclarée absente lors de l’ouverture de série face à Portland. Cette fois-ci ? Même pas une histoire de défense ou d’attaque, mais plutôt une motivation qui semblait être restée à l’hôtel. Pas forcément dès le début de match d’ailleurs, LeBron James répondant aux premières salves lancées par James Harden, Eric Gordon ou encore P.J. Tucker, mais déjà lors du second quart les lacunes du jour son dévoilée côté Lakers. LeBron dépendance, AD qui se planque car bien défendu par les nimbs de Houston, et des Rockets qui font les premiers écarts grâce notamment à un James Harden dans la zone avec 25 pions à la mi-temps. L’un des moments forts de cette première mi-temps ? Le baptême du petit Russell par le prêtre LeBron, toujours un plaisir quand les pupilles commencent à se faire lourdes :
Allez salut, c’est trop là.pic.twitter.com/q9VCAUl8jA
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Les highlights c’est bien beau mais ce n’est pas ce qui fait gagner des matchs, et dès la reprise les Texans appuient de nouveau là où ça fait mal. Le duo de All-Stars des Lakers ne répond plus ou très peu (Anthony Davis terminera tout de même en 25/14/1/3/3), et en face c’est Eric Gordon qui se fait pardonner à ses fans des derniers mois compliqués. Rico Gordon, James Harden et Russell Westbrook, telle sera la principale ligne d’attaque des Rockets ce soir, et si longtemps L.A. entretiendra l’espoir, le trou sera fait de manière fort logique en fin de match avec un écart qui montera jusqu’à 18 points. Mais fans des Lakers rassurez-vous, votre star préférée a encore fait des siennes malgré la défaite et l’absence totale de jeu en deuxième mi-temps.
C’est QUI le patron ?pic.twitter.com/FpWMagkGk0
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Contre autoritaire sur ce pauvre Russell Westbrook qui n’avait rien demandé, et derrière ça coast-to-coast, histoire de rappeler au moins une fois dans la soirée à quel rang il est dans le classement all-time de ta chaîne préférée. James Harden enfile les perles comme sur un collier, l’écart grimpe et on se décide même à se faire un sandwich en plein garbage time, car on a quand même pas pris le League Pass pour voir un concours de tirs entre Dion Waiters et le revenant Rajon Rondo.
Score final ? 112-97 Rockets et c’est même pas assez compte tenu du peu d’efforts consentis par les Lakers. Pour Houston ? Une vraie défense sérieuse, un leader au rendez-vous, des lieutenants solides, et il n’en fallait pas plus pour gratter une première victoire et mettre – déjà – la pression sur les Lakers. Rendez-vous dimanche Allez, rendez-vous dimanche.