Les Rockets s’en sortent au bout de la nuit face à OKC : Game 7 dans la popoche grâce à une fin de match en mode cinoche
Le 03 sept. 2020 à 06:45 par Giovanni Marriette
Les Games 7 ! Les Games 7 ! Les Games 7 ! Sorry les gars, on est encore tout excités quelques minutes après ce dénouement incroyable, tout simplement ce qui fait le sel de notre passion pour ce jeu. Un match qui se décide dans les toutes dernières secondes d’une série en sept, we love this fu**in game.
C’était évident, c’était écrit même, ce Game 7 DEVAIT se terminer ainsi. D’un côté comme de l’autre, mais les Rockets et le Thunder ne pouvaient nous offrir autre chose qu’un match tendu du string, un match qui se décide à un coup de sifflet ou une phalange près. Des Rockets qui s’en sortent finalement mais au terme d’un marathon de trois heures (une heure de match et un dernier quart de deux heures approximativement), au cours duquel chacune des deux équipes aura eu son ou ses moments de chaleur…
Le premier à se mettre en évidence ? Luguentz Dort messieurs dames, auteur d’un début de match de boulimique en prenant à peu près dix shoots par seconde. La mauvaise nouvelle pour OKC ? Pas sûr que cette stratégie soit la bonne. La mauvaise ? Lulu rentre une bonne partie de ses tirs et finira la première mi-temps avec… 18 points au compteur et un débours de deux points seulement pour son équipe (59-61), alors qu’en face les Rockets sont évidemment emmenés par leur duo de All-Stars : Robert Covington et Eric Gordon. Ah bon ? James Harden complètement déchiré dans un match aussi important ? Étonnant. Quoiqu’il en soit et à ce moment-là, Ramesse est bourré mais fait jouer les copains, Houston est devant et c’est plutôt une bonne chose pour les hommes de Mike D’Antoni. Un constat qui roulera d’ailleurs tout au long de la deuxième mi-temps, avec un barbu qui n’en plante pas un et qui commence à collectionner les balles perdues sur le terrain et les balles réelles sur les réseaux sociaux, alors qu’en face Lulu ne dort toujours pas (…) et que Chris Paul commence doucement à chauffer à l’abord du money time. Pour Houston ? Russell Westbrook trouve de l’agressivité, les role players sont excellents, mais toujours pas de James Harden dans les parages…
Puis vient cette incroyable fin de match, vécue sur le terrain et devant nos écrans comme la fin d’un très bon Hitchcock.
Chris Paul est passé en mode clutch, Shai Gilgeous-Alexander s’y met à son tour et Lulu en rajoute encore un peu… mais les Rockets semblent plus matures pour terminer le taf. A 1,42 de la fin Shai Gilgeous se mue en Shai Gorgeous après deux minutes suffocantes et le Thunder prend un point d ‘avance, mais dans la foulée James Harden sert P.J. Tucker et les Fusées repassent devant. 103-102, et c’est parti pour le show. Flops en série de Chris Paul et James Harden qui jouent à qui sera le plus filou, Dennis Schroder, Chris Paul, Eric Gordon et Russell Westbrook ont les mains qui glissent devant tant de pression, et à quatre secondes de la fin c’est… Luguentz Dort dans le corner qui récupère la balle de match. Le héros du match dégaine mais un autre héros inattendu débarque pour contrer Lulu et récupérer le ballon le plus chaud de la saison… JAMES HARDEN !!! Hein ? Oui. Vraiment ? Oui oui. James Harden qui décolle pour taper son troisième contre de la soirée, sur le mec qui lui aura donné tant de fil à retordre sur la série, et il offre par la même occasion la victoire à Houston car plus rien ne sera marqué à l’exception d’un lancer bonus pour Bobby Covington.
Une victoire 104-102 des Rockets au bout du suspense, grâce à un James Harden absolument dégueulasse en attaque mais décisif comme jamais en défense, sur un mec censé défendre mais qui aura surtout tapé la barre des 30 points ce soir. On n’y comprend absolument rien mais c’est ça le plus beau, la magie des Games 7. Houston win, envoyez les Lakers, et ce ne sera pas la même limonade.