Les Lakers ont enfin démarré leurs Playoffs : défaite au Game 1 ? Branlée au Game 2, action, réaction
Le 21 août 2020 à 05:33 par Giovanni Marriette
La défaite inaugurale face à des Blazers dynamiques et ambitieux avait jeté un froid dans la Cité des Anges. Pas nécessairement à cause d’un 0-1 largement rattrapable, mais plutôt compte tenu du contenu, rime riche t’as vu. Une bouillie de basket au Game 1, et donc le tir rectifié cette nuit, il valait mieux.
Ah c’est beaucoup plus facile de gagner un match quand on rentre ses tirs. Beaucoup plus facile quand on joue en rythme, et encore plus facile lorsque l’adversaire semble à coté de ses pompes comme si la soirée de la veille avait été trop arrosée. Beaucoup plus facile quand le match est lancé par deux ogives de Kentavious Caldwell-Pope, et encore plus lorsque Danny Green rentre enfin un tir, le premier depuis 1947 selon nos sources. Cette énorme baffe des Lakers, elle est en fait à mettre au crédit d’un match beaucoup plus accompli et d’une défense retrouvée (Anthony Davis, JaVale McGee et Markieff Morris notamment), d’un AD absolument injouable, d’un LeBron toujours aussi discret en attaque et préférant assurer le job de plaque tournante, mais également… de la performance plus que limite des Blazers. Pas une minute jouée en rythme, des soldats aux abonnés absents et un jeu sans aucune flamme, une phrase que l’on avait pourtant arrêté de prononcer depuis un long moment à propos des hommes de Terry Stotts. Cerise sur le gâteau goût diarrhée ? Damian Lillard s’est retourné un doigt et a fini le match entre les rayons X de la salle de soins et le film X dans le League Pass, histoire de mettre un point d’honneur à finir cette soirée dans des standards bien pourris.
Les dix points atteints très vite, puis les vingt, et finalement les trente, de quoi nous gratifier de lineups qui rentreront un jour dans la légende, quand vous aurez compris. Alex Caruso, Dion Waiters, J.R. Smith, Markieff Morris, Dwight Howard (ou JaVale McGee), un cinq qui a probablement triplé son CE2 mais la liberté prise par Frank Vogel d’économiser ses titulaires car il est demeure peu probable que les Blazers nous rééditent ce genre de performance pour la suite de cette s&re, faute de quoi nous serions dans l’obligation de demander leur départ immédiat de la bulle. Une partition sans aucune envie, sans aucune rebellion, et qui ne méritait donc rien de plus qu’un Gérard fonce-dé sur le parquet, qui ne méritait rien de plus que le châtiment de LeBron James et ses ouailles. Faut pas déconner non plus, à un moment donné soi tu respectes, soit on te fouette. Et vous savez quoi ? On en connait qui devaient avoir de sacrées traces sur les fesses en sortie de match.
Score final 111-88, pour un match qui n’aura duré que quelques minutes avant de nous fatiguer encore plus que la moyenne de 4 à 5. Allez, tout le monde sort la tete de son slip, et rendez-vous demain samedi pour un Game 3 qui s’annonce légèrement plus intense.