Les Rockets s’imposent 120-116 face aux Bucks : une pluie de tirs s’est abattue sur Giannis, la prochaine fois prévoyez les parapluies
Le 03 août 2020 à 06:02 par Giovanni Marriette
Le défi était grand pour les Rockets. Stopper la machine Antetokounmpo, stopper la machine Bucks, et surtout aller chercher un succès essentiel pour continuer de se placer au mieux en vue des Playoffs. Bonne nouvelle on a eu droit à un vrai match de basket, et bonne nouvelle si t’aimes le Texas et les barbes bien taillées, Houston s’est finalement imposé.
Question à 100 000, comment peut-on exploser une grosse défense pleine de freaks alors même que votre plus grand joueur sur le terrain dépasse à peine les 2 mètres ? En pilonnant à 3-points évidemment, et ce n’est pas non plus comme si c’était du chinois pour les Rockets, poke Daryl Morey. Résultat des courses ? 61 tirs tentés du parking, deux tiers de leurs tirs, record all-time égalé pour un match sans prolongations. Est-ce que c’est trop ? Pas forcément, c’est le jeu des Rockets, et c’est comme ça qu’il fallait faire pour taper ces Bucks trop solides dessous. Trop solides à l’image d’un Giannis Antetokounmpo unstoppable dès lors qu’il attaque le cercle, trop solides à l’image d’un Brook Lopez qui s’est rappelé cette nuit au bon souvenir de ses années Nets en dominant sous le cercle grâce à des match-ups… rigolotes. Brook Lopez, Giannis, mais aussi un Khris Middleton qui continue de conjuguer le basket au presque parfait, voilà pour les leaders des Bucks cette nuit, des leaders néanmoins… peu épaulés par le supporting cast. Pas que les DiVincenzo, Matthews ou autres George Hill soient mauvais hein, mais sur ce match c’est bel et bien la force plus homogène des Texans qui a fait la différence.
Un James Harden maladroit de loin mais utile à la distribution, auteur d’une série importante au quatrième quart et surtout actif en défense (six interceptions et une pression constante sur les remontées de balle des Bucks), une bande de snipers complètements drogués derrière la ligne à 3-points (Ben McLemore en début de match, Jeff Green, Robert Covington, Danuel House), et surtout un Russell Westbrook en mode mâle alpha, auteur d’un money time parfait et véritable patron ce soir sur le terrain. Les Rockets auraient pu le perdre hein, mais au final la victoire est à la fois logique et méritée, de par les efforts défensifs des uns (Covington, ce monstre) et les banderilles de quasiment tout le roster de Mike D’Antoni. Ça plait, ça plait pas, mais disons que quand tu défends le fer et que tu scores vite derrière, la mission est plutôt réussie et peu importe la manière.
Un énorme match de Houston, des Bucks un peu trop dépendants de leurs trois leaders du soir, et une victoire qui fait en tout cas du bien aux Texans dans une course effrénée pour les places d’honneur à l’Ouest. Pour les Bucks on est un peu plus tranquille avec une première place à l’Est validée depuis environ quatre siècles, mais l’avertissement est là et le danger viendra de partout.