Avis de la rédaction – Les meilleurs pivots de la saison NBA 2019-20 : place numéro 4, chacun donne son avis !
Le 27 mai 2020 à 12:13 par Giovanni Marriette
Voici le dernier petit jeu auquel la rédaction de TrashTalk s’est livré ces derniers jours : établir un Top 6 par poste, qui prend en compte uniquement la saison 2019-20 attention, car sinon le cinq de rêve de la rédac serait probablement composé de J.R. Smith, Lance Stephenson, Nick Young, Carlos Boozer et Joakim Noah, le tout coaché par Tyronn Lue. Huit rédacteurs, huit avis, une petite moyenne et let’s go, l’occasion aussi de revenir sur le bout de saison de nos loulous préférés. La suite vous la connaissez, on met les kevlars et les casques et on se retrouve en section commentaires ?
Bastien
Bam Adebayo : qui a besoin de Hassan Whiteside ? Apparemment, pas le Heat, dont le pari s’est avéré ultra-payant cette saison. Impossible de mentionner le parcours de Miami sans lâcher un gros BAM en pleine phrase, Adebayo étant la révélation de Floride pour le plus grand bonheur des fans de South Beach. Plus que l’athlète, Bam a montré en un an qu’il avait l’ADN du Heat (hustle, défense, Riley), la passion du collectif (point-center), un potentiel défensif remarquable sur quasiment chaque poste, et tout ça avec une seule chose en tête : la victoire. All-Star, souriant, et le pivot de Miami pour de nombreuses années à venir.
Alex
Rudy Gobert : notre Rudy national a encore envoyé une très belle saison qui le positionne parmi les meilleurs à son poste sans aucun doute. On peut voir des critiques sur son jeu offensif jugé parfois trop limité, pourtant il a progressé de ce côté du terrain. Troisième rebondeur (ex-aequo avec Giannis) après avoir augmenté son rendement dans ce secteur en passant à presque 14 prises par match, il a en revanche baissé statistiquement au niveau des contres. C’est bien d’une baisse statistique dont on parle ici car en terme d’intimidation ou de protection de cercle, Gobzilla reste un must en NBA. Mais le jeu actuel et les schémas offensifs adverses l’obligent souvent à s’éloigner de son cercle, ce qu’il n’aime pas trop et ce qui l’empêche parfois d’avoir l’impact recherché. Le Français est devenu All-Star néanmoins, c’est une magnifique récompense (en espérant qu’il y en aura d’autres) qui l’installe durablement dans le top 5 à son poste.
Ben
Rudy Gobert : une saison à deux visages pour le Frenchie convié pour la première fois au match des étoiles à Chicago. D’abord au centre du jeu offensif de son équipe, il a montré qu’il faisait partie de cette caste de pivots capable d’apporter avec régularité des deux côtés du terrain. On connaissait déjà les aptitudes défensives du double DPOY mais il a confirmé que lorsqu’il était servi dans le bon timing il pouvait aussi tourner à 18 points tous les soirs. Dommage que Mike Conley soit passé par-là et lui ai directement pris des tickets shoots en attaque lors de son retour de blessure.
Nico
Rudy Gobert : double défenseur de l’Année en titre, Rudy Gobert a encore sérieusement pesé cette année avec le Jazz, à tel point qu’il a participé à son tout premier All-Star Game en carrière du côté de Chicago. Une belle récompense pour Gobzilla, et on a envie de dire “enfin” étant donné l’impact qu’il possède sur la défense et le succès d’Utah depuis plusieurs saisons maintenant. Plus de 15 points de moyenne, avec presque 14 rebonds et 2 contres par soir, Rudy fait clairement partie de la crème à son poste et mérite largement cette quatrième place.
Gio
Rudy Gobert : il est peut-être temps de se rendre compte à quel point Rudy s’est installé dans le paysage NBA. Double DPOY en titre, le three-peat sera difficile à aller chercher au vu de la concurrence (Giannis ? AD ? Adebayo ?) mais Rg fait définitivement partie de la photo. Pour beaucoup le joueur le plus important du Jazz, le Français a validé la nouvelle étape de sa progression en décrochant cette année sa toute première sélection au All-Star Game, sésame officiel pour faire partie du gotha. Ça avait commencé avec une Coupe du Monde globalement très réussie et la saison NBA fut finalement du même acabit, à savoir des perfs solides à défaut d’être exceptionnelles, mais des perfs qui font avancer une franchise qui gagne. On a donc un Français au centre d’un projet NBA qui gagne, comprenez donc le sens de cette phrase.
Alexandre T.
Bam Adebayo : Bam Adebayo s’arrête au pied du podium cette année mais nul doute qu’il gagnera encore du galon dans la hiérarchie des meilleurs big men de la ligue. Révélation de la saison du côté de South Beach, Bam Bam est un phénomène comme on en fait peu. Quand on le voit, on ressasse les images d’un jeune Dwight Howard : hyper athlétique, mobile, spectaculaire et déjà bon défenseur. Sauf qu’à l’inverse d’un D12, Bam Adebayo est un excellent manieur de ballon, un mec qui a du handle et une vision du jeu. Pas étonnant alors qu’Erik Spoelstra le mette au coeur des possessions du Heat cette saison en véritable point-center. Il a un shoot à mi-distance assez propre, il va poser de bons écrans et défensivement il switche sur tout ce que vous voulez avec sa polyvalence et sa mobilité. Encore un avec une bonne tête de MIP et encore, le gars a déjà annoncé qu’il ferait mieux l’an prochain. Et bien sûr il n’a que 22 ans…
Clément
Rudy Gobert : si le Jazz réalise une saison sublime, ce n’est pas que grâce à Donovan Mitchell. En effet, Rudy Gobert s’est également fait une place au soleil dans cette équipe et dans la ligue en général, à force d’abnégation et de travail. Bien sûr, on ne le verra pas envoyer de la grosse assist ou du tir à 9 mètres, mais son travail sous les panneaux, que ce soit en attaque ou en défense, est un excellent point d’ancrage pour le Jazz qui a bien décidé de s’appuyer dessus. Encore une fois parmi les favoris pour être meilleur défenseur de l’année, Gobert est également devenu All-Star, preuve que son abattage est désormais reconnu malgré les réticents. En bon travailleur de l’ombre, c’est une vraie reconnaissance pour notre frenchy.
Arthur
Rudy Gobert : première sélection étoilée pour le frenchie qui continue de vider les poubelles des mormons : 15-14 et le second meilleur pourcentage de la ligue (70%) derrière Mitchell Robinson (74%). Rien de plus logique que de citer son nom, une fois de plus, dans la course au trophée de DPOY. Avec 2 contres de moyenne, l’ancien choletais protège la peinture du Jazz et dissuade énormément les attaquants adverses. En effet, on oublie trop souvent que le jeu de l’adversaire est perturbé quand un grand baobab vous attend pour discuter pêche au gros dans la raquette. Bref, Rudy a encore franchi un palier mais les affaires extra-sportives en fin de saison remettent certains paramètres en question. Sera-t-il encore dans l’Utah au début de l’exercice 2020-21 ? La question est malheureusement légitime.
Rédacteur | #6 | #5 | #4 | #3 | #2 |
#1 |
Nicolas | Karl-Anthony Towns | Andre Drummond | Rudy Gobert | |||
Giovanni | Hassan Whiteside | Andre Drummond | Rudy Gobert | |||
Ben | Hassan Whiteside | Andre Drummond | Rudy Gobert | |||
Alex T. | Hassan Whiteside | Karl-Anthony Towns | Bam Adebayo | |||
Clément | Karl-Anthony Towns | Andre Drummond | Rudy Gobert | |||
Arthur | Montrezl Harrell | Andre Drummond | Rudy Gobert | |||
Alex M. | Karl-Anthony Towns | Andre Drummond | Rudy Gobert | |||
Bastien | Andre Drummond | Nikola Vucevic | Bam Adebayo |
Le n°4 c’est donc tout bon, et si vous êtes un petit malin vous aurez donc compris de quoi on risque de parler demain. En attendant ? On vous souhaite une bonne fin de semaine spéciale pivots !