Les meilleurs ailiers-forts de la saison NBA 2019-20 – Numéro 4 : Domantas Sabonis, au nom du père, du fils et des fondamentaux
Le 20 mai 2020 à 14:43 par Giovanni Marriette
La rédaction de TrashTalk a parlé, et la quatrième place de notre classement des ailiers-forts en 2018-19 atterrit dans les grandes paluches pleines de fondamentaux de… Domantas Sabonis. Au nom du père, Domas s’est désormais fait un prénom.
Le coup d’œil dans le rétro
6/3, puis 12/8, puis 14/9. Voici en points et en rebonds les moyennes de Domantas Sabonis durant ses trois premières saisons NBA. Progression linéaire dans les chiffres et dans les faits, l’intérieur lituanien étant passé en quelques mois du statut de rookie à polir à celui de sixième homme de luxe. Sélectionné en onzième position de la Draft 2016 par le Thunder, Domas a ensuite déménagé dans l’Indiana avec Victor Oladipo, belle idée comme dirait l’autre. Fondamentaux parfaits, ça doit venir du lait paternel, qualité de passe, shoot de près comme de loin, Sabonis n’a pas mis longtemps à montrer son talent à sa nouvelle franchise si bien que le 22 octobre dernier les rumeurs de départ étaient rapidement éteintes par un petit chèque de 77 millions sur quatre ans. Vrais reconnaissent vrais, et quand on voit la production de l’intérieur lituanien aujourd’hui, on se dit finalement que les dirigeants des Pacers ont eu le nez fin.
Sa saison 2019-20
6/3, puis 12/8, puis 14/9, puis… 18/12. Ça progresse encore et toujours, et ça progresse même de plus en plus vite. Propulsé titulaire, Sabonis est aujourd’hui – jusqu’à réhabilitation éventuelle de Toto Oladipo – le franchise player des Pacers et sa merveilleuse saison 2019-20 a même été récompensée par une logique invitation pour son premier All-Star Game. Car cette saison Sabonis a fait mieux que de progresser, il est devenu cet intérieur dominant en attaque, courageux en défense, sans réel point faible finalement. Il y a désormais du triple-double sur le CV, un salaire plus que mérité, et un héritage assumé auprès d’un père qui doit être sacrément fier du fiston. Domantas Sabonis c’est sans fioritures, ça fait bien souvent gagner son équipe et ça ne lâche rien. A 23 ans la progression est incroyable, et dire, justement, qu’il n’a encore que 23 ans.
Ses stats
18,5 points à 54% au tir, 12,4 rebonds et 5 passes en 34,8 minutes
Ses plus gros cartons
- 24 octobre vs Pistons : 27 points à 11/15 au tir et 5/5 aux lancers, 13 rebonds et 2 passes
- 31 octobre @ Nets : 29 points à 11/18 au tir dont 2/4 du parking et 5/6 aux lancers, 8 rebonds, 4 passes, 1 contre et 1 steal
- 10 décembre vs Clippers : 18 points à 7/18 au tir et 4/6 aux lancers, 22 rebonds, 4 passes, 1 contre et 1 steal
- 9 janvier vs Heat : 27 points à 10/13 au tir et 7/8 aux lancers, 14 rebonds et 6 passes
- 16 janvier @ Wolves : 29 points à 13/17 au tir et 3/3 aux lancers, 13 rebonds, 6 passes, 1 contre et 1 steal
- 20 janvier @ Nuggets : 22 points à 10/16 au tir dont 1/2 du parking et 1/3 aux lancers, 15 rebonds et 10 passes
- 23 janvier @ Suns : 24 points à 8/11 au tir et 8/11 aux lancers, 13 rebonds, 4 passes et 1 contre
- 27 janvier @ Blazers : 27 points à 11/17 au tir et 5/6 aux lancers, 14 rebonds, 11 passes et 1 steal
- 4 février vs Mavericks : 26 points à 11/18 au tir et 4/4 aux lancers, 12 rebonds, 9 passes et 2 steals
- 11 février vs Nets : 23 points à 11/15 au tir et 1/1 aux lancers, 10 rebonds, 11 passes et 1 steal
- 11 mars vs Celtics : 28 points à 13/23 au tir et 2/2 aux lancers, 9 rebonds, 8 passes et 1 steal
La suite
Deux écoles à ce propos. D’un côté les Sabon’zouzes, qui voient dans les yeux du blondinet un avenir d’exception fait de easy buckets papatte gauche pendant les dix prochaines années, avec comme objectif de garnir un beau palmarès. De l’autre, ceux qui se disent que malgré son jeune âge, Domas n’est peut-être déjà pas loin… de son plafond, peut-être un poil trop conventionnel à côté des cyborgs qui voient le jour chaque année en NBA. Quoiqu’il en soit Domantas va aborder la saison prochaine l’année 2 d’un contrat qui l’emmènera en 2023, date à laquelle il aura alors 26 ans et à laquelle ses perfs jusque-là lui permettront – ou pas – d’aller décocher le contrat de sa vie. All-Star finalement discret – c’est déjà pas mal – ou véritable superstar, le delta est très large et le fils de a désormais les clés en main pour nous montrer de quel côté il peut se positionner.
Le Top 6 de la rédac
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