Les meilleurs ailiers de la saison NBA 2019-20 – Numéro 1 : LeBron James au sommet, pléonasme depuis plus de quinze ans
Le 09 mai 2020 à 12:32 par Giovanni Marriette
La rédaction de TrashTalk a parlé, et à l’issue d’une décision unanimement unanime, c’est donc LeBron James qui s’offre la première place de notre Top 6 des ailiers NBA en 2019-20. 35 ans et toutes ses dents, LeBron n’a jamais paru aussi serein et c’est terriblement flippant.
Le coup d’œil dans le rétro
On ne va pas y aller par quatre chemins, l’arrivée de LeBron James à Hollywood n’a pas été synonyme de succès immédiat. A la hype des débuts s’est très vite substituée la déception de résultats insuffisants, et malgré une saison évidemment réussie d’un strict point de vue statistique malgré une trentaine de matchs manqués (on parle de LeBron James là, pas de Mo Harkless hein), la régulière des Lakers se transformera très vite en fiasco et le King ne verra pas les Playoffs pour la première fois depuis quatorze ans. Suffisant pour taper du poing sur la table et aller chercher Anthony Davis pour former un duo injouable, catapultant ainsi instantanément les Lakers parmi les candidats au titre. LeBron en vacances en avril c’est une anomalie, interdiction dès lors de craquer une seconde fois en deux ans, il en va de la crédibilité de l’une des franchises les plus mythiques et victorieuses de l’histoire.
Sa saison 2019-20
Mesdames, mesdemoiselles messieurs le LeBron nouveau est arrivé. Qui est-il ? Un ailier reconverti en meneur de génie, meilleur passeur de la Ligue, et donc désormais aussi bon pour mener le jeu que pour mener des hommes. AD, Dwight ou JaVale dans les airs, Danny Green, KCP, Kyle Kuzma ou Avery Bradley dans les coins, chaque Laker s’est gavé cette année des caviars du Roi, ce dernier n’oubliant évidemment pas de cartonner chaque franchise ou presque. Les confrontations avec Luka Doncic ou Zion Williamson sont de belles preuves du refus de vieillir de LeBron, un LeBron qui n’a jamais paru aussi serein sur un parquet malgré les quelques kilomètres qu’il commence à avoir au compteur. Aguerri puissance un million, LBJ a évidemment, sortez les mouchoirs, vécu personnellement le drame de janvier, en tant que légende NBA, en tant que légende actuelle des Angelinos, et cette fin de saison s’était probablement transformé pour lui en croisade contre le destin. Une story de plus – pas la plus agréable – à mettre à l’actif du plus grand basketteur de notre époque, une story flinguée en plein mois de mars par un foutu pangolin un peu trop comestible. Celle-là, fallait l’imaginer.
Ses stats
25,7 points à 49,8% au tir dont 34,9% du parking et 69,7% aux lancers, 7,9 rebonds, 10,6 passes et 1,2 steal en 34,9 minutes
Ses plus gros cartons
- 2 novembre @ Mavericks : 39 points à 13/23 au tir dont 4/9 du parking et 9/11 aux lancers, 12 rebonds, 16 passes, 1 contre et 4 steals
- 11 janvier @ Mavericks : 35 points à 14/25 au tir dont 3/6 du parking et 4/5 aux lancers, 16 rebonds et 7 passes et 1 steal
- 16 janvier vs Magic : 19 points à 7/19 au tir dont 2/9 du parking et 3/5 aux lancers, 3 rebonds, 19 passes et 1 steal
- 5 février vs Spurs : 36 points à 12/20 au tir dont 6/9 du parking et 6/9 aux lancers, 7 rebonds, 9 passes et 1 steal
- 13 février @ Nuggets : 32 points à 15/29 au tir dont 1/7 du parking et 1/4 aux lancers, 12 rebonds et 14 passes
- 26 février vs Pels : 40 points à 17/27 au tir dont 5/11 du parking et 1/2 aux lancers, 8 rebonds, 6 passes et 1 contre
- 2 mars @ Pels : 34 points à 14/21 au tir dont 3/5 du parking et 3/3 aux lancers, 12 rebonds, 13 passes et 2 steals
- 7 mars vs Bucks : 37 points à 12/21 au tir dont 1/7 du parking et 12/15 aux lancers, 8 rebonds, 8 passes et 3 steals
La suite
LeBron aura 36 ans en décembre prochain, et ça fout une sacrée claque. Malgré une forme olympique la fin se rapproche inexorablement mais quelques défis restent encore à la portée du n°23, et pas n’importe lesquels. On parle d’un homme qui peut marquer l’histoire des Lakers en gagnant – au moins – une quatrième bague, qui peut aller chercher une nouvelle breloque olympique après 2008 et 2012, et qui peut également devenir le plus grand scoreur de l’histoire, excusez du peu. De bien belles carottes comme dirait Coco Lapin, et un constat qui semble parti pour durer jusqu’à la toute fin de sa carrière : tant que LeBron sera là… LeBron dominera. Pas de dernières saisons au rabais de prévues, juste gagner, gagner, gagner encore, jusqu’au bout. Ah oui, on imagine également que la légende souhaiterait terminer sa carrière aux côtés de… son fils, allez hop, encore une story.
Le Top 6 de la rédac
- LeBron James
- Kawhi Leonard
- Jayson Tatum
- Khris Middleton
- Brandon Ingram
- Bojan Bogdanovic