Bienvenue dans le laboratoire du Docteur Mochenstein : à quoi ressemblerait le… pire de tous les ailiers aujourd’hui ?
Le 05 mai 2020 à 14:43 par Giovanni Marriette
Ce matin comme tous les matins depuis le début du confinement, on allume la console pour avoir notre dose quotidienne de NBA. Puis d’un coup, une lubie, puisque c’est notre thème de la semaine. Et si on essayait de construire l’ailier… le plus éclaté qui soit ? Alors on enfile une blouse blanche et on s’amuse à assembler, membre par membre, trait de caractère par trait de caractère, le small-forward le plus cheum possible en puisant parmi les caractéristiques des postes 3 de cette saison 2019-20. La mission est simple : ne surtout pas faire dépasser à notre avatar la moyenne générale de 50 sur 2K.
Le physique
Du bout des cheveux jusqu’aux orteils, on passe notre prototype au rayon X en essayant de ne rien oublier. Des caractéristiques physiques aux habilités particulières, chaque détail compte !
# La polyvalence de Tony Snell : Bojan Bogdanovic ou Terrence Ross ont lâché des 35/0/0/0/0 ? Tony Snell est capable de beaucoup mieux. 0 point, 0 rebond, 0 passe, 0 steal et 0 contre en 28 minutes, il fallait le faire et Tony l’a fait.
# Le physique robuste d’Otto Porter Jr. : 47, 8, 7, 2, 5, 26 et 51. Jouez au Loto si vous voulez mais ce tirage représente surtout le nombre de matchs manqués par saison par l’Autoporteur depuis le début de sa carrière. Sale.
# La ligne healthy de Jared Dudley : la légende dit que Jared Dudley aime s’avaler deux grecs avant chaque match, et on ne parle évidemment pas de Giannis. La légende raconte également qu’il n’a pas besoin de bouée pour flotter, et on ne parle pas de Tony Parker. Celle-là elle est technique.
# Le shoot de Michael Kidd-Gilchrist : la gestuelle est dégueulasse, les pourcentages sont dégueulasses et le physique ne suit évidemment pas. La carrière est magnifique, on rappelle qu’il est n°2 de Draft.
# La vitesse de Kyle Anderson : si Slow-Mo disputait un 450 mètres, il serait capable de se faire prendre un tour par le vainqueur. Même en avance rapide Kyle reste lent, c’est même sa marque de fabrique.
# Les muscles de Brandon Ingram : est-ce bien normal que le poids total de ses jambes soit inférieur au poids d’un seul biceps de Zion Williamson ? Si Brandon était du pain ce ne serait même pas une baguette, ce serait une ficelle.
# La langue pendue de Kawhi Leonard : en parlant de boulangerie, même à Céréa Kawhi est incapable de dire “un pain aux céréales s’il vous plait”. C’est pas un shooting coach qu’il fallait lui payer, c’est un orthophoniste.
# La main droite de Rodney Hood : celle dont il se sert uniquement pour se gratter les fesses.
# Le faciès de Khris Middleton : tronche assez ingrate, une joue qui dit merde à l’autre et pas une dent qui se ressemble. C’est comme ça, ça arrive.
# Le talent de Mario Hezonja : on cherchait des défauts à Mario Hezonja, puis on s’est rendu compte qu’il n’avait en fait… pas vraiment de qualités. Une carrière basée sur des promesses non tenues et un contre sur LeBron James, GG Mario.
Le profil psychologique
Avoir de telles lacunes c’est déjà bien cheum c’est bien, mais pour certains les problèmes sont tout autres…
# Le leadership de DeMar DeRozan : DeMar est un vrai poète balle en main mais quand la pression monte il se transforme en Jean-Marie Bigard. Drôle d’analogie mais sachez qu’il est 3h37 du matin au moment d’écrire ces lignes.
# La fidélité de Kevin Durant : et dire qu’il aura peut-être rejoint les Lakers ou les Bucks avant même la fin de cette phrase.
# La pression sur les épaules de LeBron James : parce qu’on a beau dire, LBJ évolue depuis 2003 avec tellement d’yeux braqués sur lui que n’importe qui d’autre que lui aurait déjà craqué complet. En même temps, vous avez vu la largeur de ses épaules ?
# L’amour du collectif de Marcus Morris : 1,5 passe de moyenne en carrière, et encore ce chiffre semble élevé par rapport au ressenti. Tour à tour soldat, puis honnête 3 and D avant de devenir un lol franchise player aux Knicks, Momo n’a en tout cas jamais aimé lâcher sa balle, peut-être même qu’il croit que c’est interdit.
# La fanbase de Bruno Caboclo : ils sont deux sur Terre. Votre serviteur, et Bruno Caboclo lui-même.
# La maturité de Sekou Doumbouya : attention à ne pas devenir un mélange entre Serge Aurier et Layvin Kurzawa. La NBA c’est pas guez, on espère que vous avez la ref.
# Le BTS communication de Jimmy Butler : pour dire à quelqu’un qu’il n’apprécie pas son travail, Jimmy lui envoie un ballon dans la gueule, et quand il veut partir de quelque part il organise une immense révolution de type Gilets Jaunes mais sans le côté ringard. Ça se travaille ça Jim, ça se travaille.
# Les agents de conservation de Trevor Ariza : plus il vieillit, plus il est nul. Rajoutez à cela qu’il gère ses efforts selon la franchise dans laquelle il joue, ça donne le candidat parfait à ne pas embaucher.
# Le prénom de Maurice Harkless : un prénom de poisson dans une pub, celui d’un travesti dans un film de Régis et Laspallès, et plus globalement celui d’une dizaine de poivrots dans chaque PMU.
# La confiance en soi de Stanley Johnson : il a déclaré un jour être capable de stopper LeBron James. C’était lors de sa saison rookie, et un sweep plus tard sa carrière était terminée. A noter que DeMarre Carroll n’est pas passé loin de connaitre le même sort.
# Le frère de Thanasis Antetokounmpo : le mec se fait probablement arrêter dans les rues de Milwaukee… parce que les gens veulent savoir où est son frère, et quand il entre sur le parquet le seul événement est de savoir si les deux frères vont jouer en même temps. Sale temps pour se faire un prénom.
Normalement, quand on rassemble tout ça dans un seul corps et qu’on laisse les neurones faire les connections, le résultat est absolument dégueulasse sur un terrain. D’accord ? Pas d’accord ? Dites-nous si on a oublié de citer les skills de Glenn Robinson III ou d’un autre champion pour parfaire l’ailier le plus cradingue qui soit, on attend vos avis !