Avis de la rédaction – Les meilleurs ailiers de la saison NBA 2019-20 : place numéro 6, chacun donne son avis !

Le 04 mai 2020 à 14:37 par Giovanni Marriette

Top 6 rédaction
Source image : montage TrashTalk

Voici le dernier petit jeu auquel la rédaction de TrashTalk s’est livré ces derniers jours : établir un Top 6 par poste, qui prend en compte uniquement la saison 2019-20 attention, car sinon le cinq de rêve de la rédac serait probablement composé de J.R. Smith, Lance Stephenson, Nick Young, Carlos Boozer et Joakim Noah. Huit rédacteurs, huit avis, une petite moyenne et let’s go, l’occasion aussi de revenir sur le bout de saison de nos loulous préférés. La suite vous la connaissez, on met les kevlars et les casques et on se retrouve en section commentaires ?

Bastien

DeMar DeRozan : non, ce n’est pas un troll. Celles et ceux qui ont pu voir les réactions de bibi lors des apéros se demandent s’il s’agit d’une blague, mais non. Il est indéniable que DeMar DeRozan représente un joueur au jeu particulièrement frustrant, dans une ère moderne où il a l’air plus en décalage qu’autre chose. Et son séjour à San Antonio n’est pas une réussite jusqu’ici. Est-ce que cela doit fausser notre jugement pour autant ? Non. DeRozan a réalisé une belle saison individuelle, aux portes du All-Star Game, avec des efforts des deux côtés du terrain et une production certaine quand LaMarcus Aldridge était absent. Voilà, ce sera tout pour moi et DeMar, l’effort est déjà maximal en l’état actuel.

Alex

Paul George : les blessures ne l’ont pas épargné. Il a dû commencer sa saison à la mi-novembre après avoir raté une dizaine de matchs. Il a aussi raté une autre dizaine de matchs en janvier. Paul George n’a joué que 42 matchs au final sur les 64 des Clippers. Quand il a joué, il a alterné le pas terrible avec le bon et de temps en temps le très bon (demandez aux Pacers, aux Wolves ou aux Rockets par exemple). “Seulement” 21 points de moyenne au global ce qui s’explique par moins de tentatives de tir. Surtout qu’il y a 40% de réussite de loin ne l’oublions pas. Une activité au rebond et en défense qui fut à l’image de la saison de sa nouvelle équipe, les Clippers : tranquille, sans forcer. Même dans sa pire saison statistique depuis 2015, Paul george reste un ailier élite qui a sa place dans le top 6 2019-20 devant quelques autres gars qui n’étaient pas si loin de lui piquer sa place il est vrai.

Ben

Bojan Bogdanovic : j’ai beau tourner le problème dans tous les sens, difficile d’intégrer Kelly Oubre Jr. à mon Top 6 des ailiers de la saison. Tant pis, ce sera pour l’année prochaine avec une belle qualification en Playoffs pour les Suns. Alors Paul George ? Nope, trop souvent blessé et pas encore clairement associé à ces Clippers. DeMar DeRozan ? Trop tourné vers le passé et moins bon que l’année dernière. D’autant que quand on regarde l’impact et les stats de Bojan Bogdanovic dans l’Utah cette année, impossible de ne pas le citer quelque part. Parfait dans son rôle de scoreur pur, il a encore franchi un autre palier cette saison avec une fois encore de nombreux game-winners à nous faire lever du canapé à 5 heures du mat’. Le Croate connaît son rôle et n’en sort pas, au point de délivrer très peu de passes, mais c’est exactement le type de joueurs dont a besoin le Jazz. Un tueur à gage sans fioriture mais tellement efficace.

Nico

DeMar DeRozan : Paul George trop souvent à l’infirmerie, j’ai décidé de mettre DeMar DeRozan en numéro 6. Malgré la saison décevante des Spurs, qui étaient bien partis pour rater les Playoffs pour la première fois depuis… 1997, la campagne de DMDR fut globalement solide, lui qui a tourné en plus de 22-5-5 et 52% au tir. Le numéro 10 de San Antonio a notamment réalisé un mois de janvier fabuleux (quasiment 27 points à 56% au tir et 90% aux lancers, 6,6 rebonds, 5,7 passes), durant lequel il a vraiment fait tout ce qu’il a pu pour porter les siens. Et s’il a raté le All-Star Game pour une deuxième année consécutive, ça ne veut pas dire qu’il n’est plus au niveau. En matière de scoring, DeRozan fait toujours partie des références de la Grande Ligue, lui qui continue de prouver qu’un shoot à 3-points n’est pas indispensable pour briller dans la NBA actuelle.

Gio

DeMar DeRozan : peut-être bien que le cœur a parlé, et peut-être bien que ça tombe bien parce que je fais ce que je veux. Saison affreuse des Spurs ok, très probablement la première sans Playoffs depuis la naissance d’Alexandre Martin ok, mais dans le marasme collectif de SA j’ai trouvé DeMar DeRozan… loin d’être ridicule. Un début de saison compliqué, d’accord, mais très vite DMDR s’est mis en mode offense et son hiver est tout à fait acceptable si bien qu’il aurait très bien pu selon moi être invité à faire mumuse au All-Star Game. 22 points de moyenne c’est gentil tout plein et ça représente très bien d’ailleurs le genre de joueur qu’est devenu DeMar, mais chaque soir ou presque l’envie de le voir exécuter sa palette si parfaite en attaque a été ma seule raison de regarder jouer son équipe. Me suis encore fait avoir car je pense n’avoir raté que trois ou quatre match des Spurs cette année, mais très franchement l’ancienne idole des Raptors est loin d’être celui qu’il faut le plus blâmer. Un bon gros sixième quoi, ça lui va bien.

Alexandre T.

Bojan Bogdanovic : les yeux de certains vont peut-être s’arrondir en voyant le Croate dans ce top 6 mais la saison de Bojan Bogdanovic est vraiment très aboutie. Le fit avec le Jazz est juste parfait en relais de Donovan Mitchell, trop souvent esseulé en attaque par le passé. L’ailier n’a rien d’un joueur flashy mais son tir extérieur (41%) fait un bien fou à cette équipe d’Utah qui n’hésite plus à lui donner la balle dans les moments chauds. Demandez donc aux Bucks et aux Rockets si Bojan Bogdanovic est clutch. Si on avait dit aux dirigeants du Jazz que Bogdanovic tournerait à 20 points de moyenne avec une si bonne adresse (45-41-90), ils auraient probablement vendu père et mère et peut-être même tous les mormons de Salt Lake City.

Clément

Paul George : alerte : on vous voit grincer des dents pour cause de load management notamment, mais la saison de Paul George reste un modèle du genre. Parfois capable de se déchirer complètement mais bien plus souvent capable d’envoyer du bois en attaque et d’être infranchissable en défense, il est toujours aussi élégant et agit comme un parfait complément de Kawhi Leonard (quand ils jouent ensemble bien sûr). PG13 a compris son rôle de lieutenant et laisse au champion NBA 2019 prendre les clés du camion pour le conduire à toute vitesse, mais le simple fait de savoir mettre son égo de côté de cette façon, tout en continuant d’enchaîner les performances de sagouin mérite une apparition dans cette rubrique. Encore une très bonne saison pour Paul George dans son registre.

Arthur

Bojan Bogdanovic : comment ne pas honorer la somptueuse saison du Croate qui ne s’est non pas réduit à, mais contenté de respecter son rôle de sniper. Un exercice en 20-4-1 à 41% derrière l’arc, Bojan y est pour énormément dans la belle saison du Jazz. Un premier buzzer beater contre les Bucks, puis un second venu rappeler à P.J. Tucker qu’il n’en mettra jamais dans sa carrière : le genre de facteur tellement X qu’il pourrait être ton père. Pourtant clutchissime et bien entouré, l’ailier mormon s’est finalement salement fait contrer par l’intérieur slovène Stepan Golin. C’est bête à dire mais Bojan est peut-être ce qu’il manquait au Jazz pour passer un cap en postseason… M’enfin, il a trouvé sa place et enverra d’autres grosses bombinettes sous les couleurs d’Utah.

Rédacteur

#6#5#4#3#2

#1

NicolasDeMar DeRozan
GiovanniDeMar DeRozan
BenBojan Bogdanovic
Alex T.Bojan Bogdanovic
ClémentPaul George
ArthurBojan Bogdanovic
Alex M.Paul George
BastienDeMar DeRozan

Le n°6 c’est donc tout bon, et si vous êtes un petit malin vous aurez donc compris de quoi on risque de parler demain. En attendant ? On vous souhaite une bonne semaine spéciale stationnée au poste 3 et surtout, restez chez vous.


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