Avis de la rédaction – Les meilleurs meneurs de la saison NBA 2019-20 : place numéro 5, chacun donne son avis !
Le 21 avr. 2020 à 15:01 par Giovanni Marriette
Voici le dernier petit jeu auquel la rédaction de TrashTalk s’est livré ces derniers jours : établir un Top 6 par poste, qui prend en compte uniquement la saison 2019-20 attention, car sinon le cinq de rêve de la rédac serait probablement composé de J.R. Smith, Lance Stephenson, Nick Young, Carlos Boozer et Joakim Noah. Huit rédacteurs, huit avis, une petite moyenne et let’s go, l’occasion aussi de revenir sur le bout de saison de nos loulous préférés. La suite vous la connaissez, on met les kevlars et les casques et on se retrouve en section commentaires ?
Bastien
Chris Paul : il aurait pu monter d’une place et ainsi coiffer un autre meneur d’expérience, mais Cricri est très bien en 5ème meilleur meneur de la saison, et quelle saison. Clutch à en mourir, hissant le Thunder jusqu’en Playoffs tout en servant de prof principal à la Terminale B du lycée Donovan, Paul était merveilleux à regarder jouer. Le talent n’était pas remis en question, c’était son corps et ses intentions. De retour à la base, OKC où tout a commencé, CP3 a régalé.
Alex
Chris Paul : il est le joueur de mon Top 6 avec la plus “faible” ligne de stats mais le “vieux” (bientôt 35 ans) meneur du Thunder vient de nous envoyer une quinzième saison de très haut niveau. Débarqué à l’été à Oklahoma City via un trade qu’il n’avait clairement pas demandé, Chris Paul a pris les choses du bon côté en mettant tout son talent, sa science du jeu et son expérience au service de sa nouvelle équipe. Il a été le patron d’une des équipes les plus surprenantes de cet exercice 2019-20. Il a été d’une clutchitude insolente, il a géré le rythme, aidé les jeunes à se développer, bonifier chacun des choix de Billy Donovan. Bref, Chris Paul a pris ses responsabilité et sorti le mode point god. Résultat : si les Playoffs devaient démarrer demain, OKC (5ème) jouerait donc le Jazz au premier tour, sans l’avantage du terrain mais avec une vraie chance de faire un upset. Rien que pour ça, ChriChri mérite sa place dans ce top.
Ben
Kyle Lowry : loin de moi l’envie de punir un vétéran qui n’a jamais semblé si à l’aise dans son rôle que cette saison. Ce ne sont ni ses meilleures stats aux points, ni à la passe mais il fait exactement ce qu’il faut au bon moment. Alors pourquoi ne pas le retrouver plus haut dans ce classement alors que les Raptors ont encore surpris tout le monde et semblaient même capables de refaire le braquage de 2019 ? Justement parce que c’est une histoire de collectif et que ses absences n’ont pas empêché Toronto de gagner. Nick Nurse transforme tout ce qu’il touche en or et Kyle Lowry bénéficie juste de ce système où il n’a plus besoin de surjouer pour que l’équipe tourne. En plus, il aurait fallu voir ce qu’il aurait donné en Playoffs. La blague est périmée depuis un an mais il fallait quand même que quelqu’un la place.
Nico
Kyle Lowry : les Raptors ont perdu Kawhi Leonard durant l’intersaison, Danny Green est également parti, mais les Raptors sont restés dans les hauteurs de l’Est en réalisant un exercice magnifique : deuxième place de conférence et un bilan de 46 victoires pour 18 défaites, tout ça malgré de nombreux bobos, bravo les gars. Et sans aucun doute, ils peuvent dire merci à Kyle Lowry. Évidemment, le nouveau jump de Pascal Siakam, le step en avant de certains joueurs, le coaching de Nick Nurse ou encore la capacité des Dinos à développer leurs jeunots ont été des éléments très importants dans le succès canadien, mais que dire de Kyle. Un vrai patron, une référence, un pilier, un champion tout simplement. Dans les chiffres, ça se traduit par une grosse hausse au scoring (19,7 points contre 14,2 l’an passé) mais c’est surtout dans le leadership qu’il a brillé, toujours là pour bien faire le boulot des deux côtés du terrain. À 34 ans, il fait clairement partie des meilleurs joueurs à son poste et malgré une bonne dizaine de matchs ratés, sa saison fut pleine, peut-être plus que jamais.
Gio
Chris Paul : si j’avais fait le même classement il y a un an, CP3 aurait à peine… craqué le Top 10. Depuis ? Un rôle de mentor pris à bras le corps à OKC, tout en redevenant le joueur qu’on a tant aimé, pas le petit morveux de 2019 avec les Rockets. Plus propre que jamais, toujours aussi clutch, vrai patron sur le terrain et parmi les responsables évidents de la progression de son collègue SGA, Chris Paul a rappelé cette saison à tout le monde quel genre de mec il était dans la Ligue : un futur Hall Of Famer.
Alexandre T.
Chris Paul : on le disait trop vieux, fini, mauvais leader et voilà la meilleure réponse possible pour le Point God : une équipe du Thunder qui enchante et ferme toutes les bouches les unes après les autres. Perdre Russell Westbrook et Paul George au cours du même été et réussir tout de même à accrocher les Playoffs, c’est très fort. OKC a même un meilleur pourcentage de victoires que l’an passé (63 contre 60). La part de Chris Paul là-dedans ? Énorme, tout simplement. Toujours aussi bon pour faire briller ses coéquipiers, CP3 sait aussi prendre le lead en attaque pour sonner la révolte. Combien de matchs accrochés ont finalement tourné à l’avantage du Thunder ? C’est la combativité de Paul qui se transmet à ses coéquipiers, sa haine de la défaite. Il ne devait faire qu’une escale dans l’Oklahoma, pas sûr qu’ils le laisseront repartir désormais.
Clément
Chris Paul : comment ne pas mentionner monsieur Banana Boat dans ce classement ? Certes, ses 40 briques par an en feront toujours tiquer plus d’un, c’est la loi, mais alors quel exemplarité dans l’effectif de Billy Donovan. A bientôt 35 ans, CP3 prouve qu’il fait encore partie des meilleurs meneurs du circuit, comme il l’a quasiment toujours fait depuis son arrivée dans la ligue en fait. Et surtout, il prend très à coeur son rôle de mentor et leader chez les jeunes pousses d’OKC. Ils étaient annoncés en tanking total après le départ de Russell Westbrook à Houston, Mais Chris Paul ne l’a pas entendu de cette oreille en tirant tous ses coéquipiers vers le haut, en assurant dans les moments importants et en jouant toujours juste. Un pur meneur en somme.
Arthur
Damian Lillard : une saison en 29-4-8, un career-high à 60 pions en Novembre, un second à 61 pour entamer 2020 et un mois de Janvier passé à la postérité, what else ? Il aurait largement pu gratter le podium mais le bilan collectif des Blazers n’a pas suivi : 29-37 et une neuvième place à l’Ouest, seulement un an après avoir atteint les finales de Conf’. Finalement, cet exercice 2019-20 est une grosse déception puisque même s’ils avaient accroché les Playoffs sur le gong, les Blazers n’ont toujours pas passé ce cap qui les considère comme une top équipe de la ligue. “On pardonne les crimes individuels, mais non la participation à un crime collectif.” – Marcel Proust on Damian Lillard.
Rédacteur | #6 | #5 | #4 | #3 | #2 |
#1 |
Nicolas | Ben Simmons | Kyle Lowry | ||||
Giovanni | Trae Young | Chris Paul | ||||
Ben | Trae Young | Kyle Lowry | ||||
Alex T. | Ja Morant | Chris Paul | ||||
Clément | Ja Morant | Chris Paul | ||||
Arthur | Ben Simmons | Damian Lillard | ||||
Alex M. | Trae Young | Chris Paul | ||||
Bastien | Trae Young | Chris Paul |
Le n°5 c’est fait. Le prochain rendez-vous ? On vous laisse réfléchir, mais logiquement vous avez compris.