Michael Jordan s’est fait refouler à l’entrée d’une soirée organisée par Dwyane Wade : tu peux être le GOAT mais si t’es pas accompagné…
Le 16 avr. 2020 à 13:16 par Robin Wolff
Tous ceux qui ont eu la chance de côtoyer Michael Jordan se rappellent forcément de leur rencontre avec la légende des Bulls. Il y a beaucoup d’anecdotes autour de cet évènement notable dans une vie mais celle racontée par Dwyane Wade, une autre légende de la ville de Chicago, est sans aucun doute l’une des meilleures.
Remontons un petit peu dans le temps et retournons au soir du 26 juin 2003, pour une Draft prenant place dans le mythique théâtre du Madison Square Garden à New York. Ce qui nous intéresse ici n’est pas la qualité de cette Draft, qui paraît-il n’était pas trop mal, mais uniquement le choix numéro 5. “With the 5th pick in the 2003 NBA Draft, the Miami Heat select Dwyane Wade, from Marquette University”. Voici les mots exacts prononcés par David Stern qui introduisent le jeune natif de Chicago dans la Grande Ligue. Or, pour célébrer ça, Dwyane ne veut pas profiter des soirées new-yorkaises, il souhaite rentrer chez lui à Chicago pour célébrer ça avec tout ses proches. Il organise donc cette fête, tout va bien, et la suite… c’est une anecdote extraordinaire contée par le meilleur joueur de l’histoire du Heat :
“Je venais de me faire drafter par le Heat et je suis revenu à Chicago pour faire une grosse soirée afin de fêter ça. Je suis donc dans cette fête de Draft, ça se passe bien, et je me souviens de mon cousin qui vient vers moi et qui me dit ‘Yo, Jordan est là, ils ne le laissent pas rentrer’. Je suis en mode ‘Quoi, mec, te fous pas de ma gueule’. Mais il me rétorque ‘Frérot, je suis sérieux, Michael Jordan est dehors avec une cinquantaine de personnes, ils ne le laissent pas rentrer’.
Là nous avons couru vers la porte pour demander aux videurs pourquoi ils ne laissaient pas Jordan rentrer, et l’un d’eux m’a répondu qu’iI ne voulait pas payer. J’ai couru dehors et Michael Jordan était là sur une moto, entouré par environ 30 mecs. Je suis allé vers lui, en admiration bien sûr, j’étais encore tout jeune. Et là il me dit ‘Je voulais juste passer, te dire que je te kiffes et te féliciter pour avoir été drafté’. Je l’ai juste remercié d’être passé… Je ne voulais pas y croire. ‘Merci d’être venu, tu veux rentrer ?’. ‘Non non c’est bon, je suis juste venu pour te dire que je te kiffes’. Puis il est reparti sur sa moto.”
On peut donc être Michael Jordan et se faire refouler comme une bande de cinq jeunes alcoolisés et non-accompagnés. On peut donc être Michael Jordan et se faire refouler comme Nabil Fekir à une visite médicale de Liverpool. Cette anecdote semble à peine croyable tant la scène est hors du commun. Comme première rencontre avec His Airness, Flash pouvait difficilement rêver mieux, des encouragements et des félicitations venant de l’idole ultime de sa ville natale, c’est forcément quelque chose qui ne s’oublie pas. Nous de notre côté, on se dit juste que nous n’aimerions pas croiser ces videurs à l’entrée d’une boîte car ils ont l’air tout de même plutôt sélectifs.
Michael Jordan refoulé d’une soirée, ça n’a pas du lui arriver beaucoup de fois, mais on a presque envie de dire tant mieux car c’est ce qui donne à cette rencontre entre deux des meilleurs arrières de l’histoire de la Ligue un caractère absolument unique.
Source texte : ClutchPoints – Bruno Manrique