Dion Waiters pourrait être réintégré dans la rotation du Heat : la magie de Noël a opéré, mais doucement sur les bonbons

Le 28 déc. 2019 à 11:18 par Theo Boxberger

Dion Waiters
source image : NBA League Pass

La semaine dernière sortait le dernier opus de la dernière trilogie Star Wars. Disney est un peu dégoûté car pour leur faire de l’ombre, ils avaient en face d’eux la meilleure trilogie de la planète : celle des suspensions de Dion Waiters. Mais il y a un rebondissement dans cette affaire…

Dans le premier volume de cette incroyable saga, Le réveil de Dion, qui se faisait suspendre pour son comportement. Dans  Le dernier bonbon, le personnage principal tapait une petite crise de panique après avoir tapé un bon paquet de friandises avec du THC dans l’avion de l’équipe. Et pour conclure, dans L’ascension de Waiters, il était suspendu pour avoir refusé de rejoindre le bon côté de la force. Et optionnellement parce qu’il se foutait de la gueule du monde. De plus, il était reporté la semaine dernière que le Heat lui cherchait absolument une porte de sortie. Ils ne pouvaient pas le couper à cause du contrat trop important et le manque de flexibilité de Miami. Ils ne pouvaient pas annuler le contrat et risquer de se lancer dans un combat judiciaire. Et ils ne pouvaient pas l’échanger, puisque… personne n’en veut. Mais Pat Riley et son arrière se sont posés et ils ont discuté. L’histoire ne nous dit pas si c’est autour d’un bon repas comme Dion les aime ou au moins avec un petit paquet de bonbon, mais ils se sont parlé. Et c’est le principal.

Ce qu’ils se sont dit ? Quand Patoche a invité son joueur dans le bureau, il lui a indiqué qu’il allait lui faire une faveur. Riley va lui donner une chance, en lui laissant la possibilité de réintégrer l’équipe et de retourner sur un parquet. Alors, pourquoi une telle décision ? Qu’on nous fasse croire que les fêtes ont redonné de l’espoir au GM, qu’il a la main sur le cœur et a subitement changé d’avis, alors oui mais on nous la fait pas. On garde ça pour d’autres. L’ancien entraîneur doit en réalité espérer deux plans. Comme personne ne veut de son joueur, il est contraint de le garder jusqu’à la fin de son contrat. Donc quitte à toujours l’avoir dans le roster, autant lui laisser une chance de réintégrer la rotation. Et dans ce cas-là, le joueur performe, se comporte bien et peut absolument apporter quelque chose, parce qu’il a quand même du talent (quand il est fit). Il apportera une profondeur de banc,  ce qui est toujours intéressant en Playoffs. Seconde option, il peut susciter l’intérêt des équipes après un bon retour, et dans ce cas-là Pat l’amène lui même à l’aéroport. Enfin, le joueur peut encore refuser de monter sur cette satanée balance et il fait n’importe quoi sur le banc. Dans ce cas-là, il restera deux ans à la maison, une main dans le falzar, l’autre sur la bière à regarder ses coéquipiers ou jouer à la play…

Quoi qu’il en soit, Riley joue fair-play avec l’arrière. Il lui offre ce qui pourrait être sa dernière chance. Alors il faudra grandement la saisir, parce qu’à ce rythme il serait capable de ne même pas recevoir un contrat en Chine dans 2 ans…