Les notes de Warriors – Rockets : Houston chute face à une garbage team emmenée par Damion Lee, et y’a zéro blague

Le 26 déc. 2019 à 02:50 par Arthur Baudin

westbrook
Source image : NBA League Pass

Qui dit Noël dit dispositif spécial. La Team notes se transforme donc ce soir et cette nuit en jury all-time afin de noter not one, not two, not three, not four but bien les cinq matchs au programme, tout en faisant l’effort de s’en mettre dans le même temps plein l’estomac et le gosier. Treize heures de basket à se farcir mais avec le sourire, et donc cinq résumés de match en mode bulletin scolaire, parce que ça va plus vite d’écrire des phrases courtes quand on est en PLS entre une part de bûche et une onzième coupette de champagne entrée de gamme. Allez, trois, deux, un, partez, et Joyeux Noël.

Tout commence un 25 décembre 2018… Contrairement à ce que son prénom laisse penser, Francis est un jeune homme âgé de 16 ans qui n’aime pas spécialement les BMW et Didier Super. Non, l’adolescent idolâtre plutôt des héros terrés dans les confins d’Oakland, une jolie bande de déglingués plus connue sous des dénominations telles que Splash Brothers ou 5 Fantastiques… Fajitas, la grand-mère de Francis, connaît mal son petit-fils et lui offre une place pour le Knicks – Bucks du Christmas Day 2018. Le jouvenceau se rend alors au Madison Square Garden avec le malheur d’être placé derrière le panier. Il ne faut alors qu’un quart-temps à Emmanuel Mudiay pour que son septième airball de la soirée heurte la tête de Francis. Nous sommes le 25 décembre 2019 et après un an de dodo, ce dernier vient de sortir du coma. Va lui dire, toi, que Fred VanVleet est devenu papa un mois avant de soulever madame Towns le trophée Larry O’Brien. Bon, c’est pas le pire quand on sait ce que l’on sait : les Splash Brothers, anciennement Stephen Curry et Klay Thompson, laissent ce soir leur place à un toxico et Alec Burks. Golden State est septième de Jeep Élite, Kevin Durant à 4500 kilomètres de San Francisco, Draymond Green tire toujours en squattant et l’Oracle Arena est dans le même état que les neurones de CemCem. En face, une équipe soudée, unie, avec pleins de systèmes très élaborés et un coach dévoué à son institution James Harden et son marsupilami. Allez, envoyez les noootes, car ce petit match avec du vin rouge, le reste des crevettes trempé dans du lait et quelques aspirations de poudre blanche… y’avait moyen de se régaler.

Debrief du match juste ici, parce qu’on ne pouvait pas tout mettre dans un simple bulletin de notes

Golden State Warriors 

D’Angelo Russell (1/10 mais 4) : “Salut à tous, c’est D-Lo Basket Freestyle, champion du monde de basket freestyle !”. 1542 dribbles, beaucoup trop de tatouages, 1 trois points rentré et le bandeau de la princesse Leia… la panoplie complète du mec qui pense encore que le recruteur des Lakers va s’arrêter devant son jardin pour l’emmener signer un contrat.

Willie Cauley-Stein (4) : la version fonce-dé de Brandon Ingram. Un mauvais rappeur qui se retrouve au troisième rang derrière Snoop Dog dans une vieille mixtape filmée au BlackBerry. Il a fait un match correct avec un bel impact défensif, mais rien de bien fascinant. La cote “Willie chez les Beijing Ducks dans 2 ans” est à 1.09.

Glenn Robinson III (6.5) : l’un des facteurs X côté Warriors. De gros tirs pour rester au contact des Rockets quand ces derniers prenaient le large. Au milieu du marasme californien, lui, réalise la meilleure saison de sa vie. Dommage qu’il ait une carrière de merde.

Draymond Green (7) : on adore voir le gros sac dans ce rôle d’energizer. Une énorme deuxième mi-temps pour terminer en double-double bien comme il faut. Les pourcentages sont propres et sa défense précieuse, manque plus qu’une faute technique et on est bons.

Damion Lee (8.5) : Damion Lee en 22-15 ? Allez, on rebouche la vinasse à 1€89 de Franprix et on vérifiera tout ça demain.

Marquese Chriss (3) : un potentiel de basketteur incroyable mais un QI basket beaucoup trop limité. Il se place mal, défend timidement et marche pendant certaines séquences où même Felton brûlerait des calories. Bah dis-donc, ils vont se régaler les Beijing Ducks.

Alec Burks (5) : toujours dans l’incompréhension, où est passé ce foutu “x” bordel ? Une belle participation au jeu de son équipe, défensivement et offensivement. Il s’agit désormais de régler la mire pour l’ancien du Jazz.

Jacob Evans (5) : 8 points en 8 minutes, job’s done !

Eric Paschall (3) : 6 petites minutes et un tir manqué pour le rookie de l’année californien de l’année.

Ky Bowman (4) : Le Odell Beckham du marché de Clignancourt.

Omari Spellman (DNP) : RAS

Houston Rockets 

Russell Westbrook (5) : “et ça fait bim-bam-boum, ça fait brique et pam et boom”. Un gros excité, résultat d’une collab’ entre Redbull et du Viagra. Dangereux de près mais lépreux de loin, sa fin de carrière dépendra de ses réserves de créatine. Son pourcentage du parking ? 0/8 52 45 74 69.

James Harden (7.5) : James Harden a fait un match normal, avec de bons pourcentages. James Harden a fait un match normal, avec de bons pourcentages. James Harden a fait un match normal, avec de bons pourcentages. James Harden a fait un match normal, avec de bons pourcentages. James Harden a fait un match normal, avec de bons pourcentages. James Harden a fait un match normal, avec de bons pourcentages.

Danuel House Jr (6) : il est pas mauvais mais pourquoi il crie tout le temps “souscrivez à Disney +” ?

PJ Tucker (4.5) : Bon mais discret, il est toujours dans ce rôle de point d’appui. Quand défaite il y a, c’est souvent ce genre de performance que l’on peut pointer du doigt. Le collectionneur de sneakers doit prendre plus de responsabilités. Il lui manque une seule paire à son actif : celle entre les jambes.

Clint Capela (4) : le seul véritable bigmen de ce soir. Toujours dans son registre de papier-cul d’Harden avec du rebond, quelques écrans plasmas et des points de crevard. Petite panne d’adresse avec un 4/9 qui fait tâche. Aussi, celui qui nous envoie un screen de Capela qui pose un dribble gagne son maillot.

Gary Clark (3) : quand y’a pas y’a pas hein, on va pas inventer un truc.

Austin Rivers (3) : 2/8 pour le back-up de Westbrook. Un apport beaucoup trop léger pour permettre à la rotation de fonctionner. L’un des responsables de cette débâcle.

Ben McLemore (2.5) : Du déchet et un airball sponso’ Malaysia Airlines.

Tyson Chandler (DNP) : un passage éclair histoire de mater le boule de Tucker, même sa barbe n’était pas la mieux taillée.

Bah finalement, c’était plutôt cool. Néanmoins, tout est relatif puisque s’enjailler sur les highlights de Damion Lee un 25 décembre restait jusqu’à aujourd’hui improbable. Les Warriors gagnent et s’offrent un petit moment de bonheur au milieu de cette saison cauchemardesque. Les Rockets quant à eux, devront réagir rapidement pour oublier qu’ils se sont fait botter le cul par Glenn Robinson III et d’autres joueurs moins bons que lui. Allez, à tout de suite pour le clasico de LA !


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