Bradley Beal est sur une autre planète en ce moment : deux matchs de suite à 44 pions, saison officiellement lancée

Le 16 nov. 2019 à 12:10 par Nicolas Meichel

bradley beal chaud
Source image : NBA League Pass

Fraîchement auréolé d’une prolongation de contrat et leader indiscutable des Wizards, Bradley Beal a connu un début de saison pas tip top avec des performances en deçà de celles démontrées l’année dernière. Mais sur les deux derniers matchs, il a véritablement explosé et on a donc officiellement retrouvé le grand Bealou.

Alerte nationale, il y a un mec complètement en feu qui se balade dans les rues. Il mesure dans les 191 centimètres, il porte un maillot des Wizards sur le dos ainsi qu’un bandeau, et il a été identifié comme étant Bradley Beal. Il a été vu la dernière fois à Minneapolis et se dirige selon les dernières informations vers la Floride. Oui, l’arrière des Sorciers est juste inarrêtable depuis le début du road-trip des Wizards et si l’on excepte l’autre mutant de Houston nommé James Harden, il n’y a pas de joueur plus chaud en NBA actuellement. Face aux Celtics mercredi puis aux Timberwolves la nuit dernière, Beal a montré qu’il était vraiment de retour à son top niveau. Pourquoi de retour ? Parce qu’il faut bien avouer qu’il avait commencé la saison un peu mollement, avec des performances offensives décevantes et une efficacité au tir digne de Monta Ellis dans un mauvais soir. Excellent l’année dernière durant l’absence de John Wall, pendant laquelle il s’était affirmé comme le go-to-guy indiscutable des Wizards, l’ami Bradley a effectivement eu du mal à relancer la machine fin octobre. Eh ouais, ce n’est pas toujours facile d’être la cible numéro un de l’équipe adverse. Mais ça, c’est désormais un mauvais souvenir car Beal reste sur deux performances à 44 points. Oui, 88 pions en deux matchs, bonjour le taré. Mais surtout, c’est l’efficacité avec laquelle il score qui impressionne. 17/27 à Boston, l’une des dix meilleures défenses de la NBA tout de même, puis 15/22 à Minnesota, le tout avec un 5/11 du parking sur les deux matchs et un 19/22 aux lancers francs. Vous ajoutez à ça son côté playmaking avec huit passes décisives de moyenne et vous retrouvez ce métronome offensif capable d’exploser n’importe quelle équipe.

Cette efficacité retrouvée, elle est liée notamment à l’agressivité de Bradley Beal vers le cercle. Par exemple, face aux Wolves la nuit dernière, il a marqué 11 de ses 15 paniers sur des drives ou dans la raquette. Il n’a pas arrêté de mettre la pression sur la défense adverse et il est également allé sur la ligne des lancers francs à 14 reprises. Contre les Celtics lors du match précédent, c’était un peu le même délire. Attaque de la raquette, pénétrations et finitions près du cercle, même s’il a pas mal planté de l’extérieur également dans cette rencontre au TD Garden. Tout ça pour dire que Beal a vraiment trouvé son rythme de croisière et c’est toute l’équipe de Washington qui en profite. Évidemment, Bradley est au cœur de l’attaque des Wizards, tout tourne autour de lui et quand il évolue à ce niveau-là, la franchise de la capitale peut terminer des matchs autour des 130 points. On se rappelle d’ailleurs d’un autre carton, celui face à Houston lors de la quatrième rencontre de la saison, contre qui il avait planté 46 pions dans la défaite 159-158. Juste pour la stat, il faut savoir que les Sorciers sont aujourd’hui à la cinquième place de la NBA au niveau de l’efficacité offensive, avec 109,2 points marqués par 100 possessions. Au nombre de points inscrits en moyenne, les Wizards sont même au pied du podium avec 117,7 unités par match. Alors oui, ça ne gagne pas beaucoup (trois victoires pour sept défaites lors des dix premières rencontres), mais c’est surtout de l’autre côté du terrain que ça coince étant donné que Washington est l’une des défenses les plus perméables du circuit.

Bradley Beal a laissé son début de saison très moyen derrière lui, et joue aujourd’hui un basket de rêve. On va voir s’il va réussir à enchaîner mais en tout cas, il cartonne big time depuis deux matchs. Sous son impulsion, les Wizards ont pu faire chier Boston, meilleure équipe de l’Est, et ont réussi à s’imposer chez les surprenants Wolves, même si ces derniers étaient privés d’Andrew Wiggins. Lourd !


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