Les Sixers marquent un point face aux Celtics : victoire ennuyeuse, si c’était du foot ce serait un 2-1 bien dégueulasse

Le 24 oct. 2019 à 07:53 par Giovanni Marriette

Source image : NBA League Pass

On ne vas pas se le cacher, ce Sixers – Celtics était l’un des chocs de la nuit, si ce n’est la rencontre que l’on attendait le plus. On ne va pas se le cacher non plus, ce fut finalement… le match le plus cradingue du programme, bien loin de ce que l’on était en droit d’attendre. Allez, récap aussi rapide que la soirée de Vincent Poirier sur le parquet, let’s go.

Ce sera peut-être une affiche de demi-finales de conférence, mais en attendant, messieurs… il y a du boulot. On connaît la rudesse (l’ennui, pour ne pas le dire) de certaines affiches de l’Est, et ce Philly-Boston n’a pas échappé à la règle. On s’attendait à un Joel Embiid croquant la faible raquette de Boston comme un lion dévore un bifteck après trois mois de diète ? Que nenni, Jojo s’est contenté du strict minimum, laissant cette nuit le monopole de la décision à son camarade Ben Simmons. On s’attendait à des débuts fracassants de la part de Kemba Walker ? Damn, Kembaba cherche encore la route du cercle, peut-être est-ce Andrew Albicy qui lui a encore joué un mauvais tour. On souhaité également un joyeux anniversaire à Jaylen Brown, 23 ans aujourd’hui, qui va pouvoir commander un beau gâteau à six chiffres mais qui n’a pas profité de cet opener celte pour prouver qu’il valait le contrat en or massif signé avant-hier. On pourrait continuer pendant des heures tant les 48 minutes offertes au Wells Fargo Center ont été synonymes d’ennui, Boston restant en vie uniquement grâce à des Sixers dont le spacing commence – déjà – à faire causer, grâce tout de même à un Gordon Hayward qui a déjà connu pire comme reprise. 

On l’a dit plus haut, Ben Simmons aura finalement géré son match et la victoire grâce à sa toute-puissance sur le drive (24 points à 11/16, 8 rebonds et 9 passes pour le meneur) alors que c’est Tobias Harris qui aura le plus gêné les grands de Boston avec ses 15 rebonds. Grosse activité également du nouvel arrivant Josh Richardson malgré une sélection de tir assez discutable, passages intéressants pour le rookie Matisse Thybulle et pour Kyle O’Quinn (quatre minutes seulement pour le rate-pi mais deux paniers importants pour sceller la win des Sixers), et on a… à peu près fait le tour. La stat du match ? 7/26 du parking pour les Celtics, 7/29 pour Philly, bref un sacré concours de lancer de tomates qui aura rythmé ce match sans vraiment de vie, plutôt logique pour une ouverture de saison mais quand même, si on aurait su on aurait pas venu. Pas vraiment d’indications pour le moment sur cette alchimie tant attendue entre Joel Embiid et Al Horford, un Jayson Tatum tranchant mais bien souvent à contre-courant du jeu de son équipe, un Vincent Poirier seule victime du jour sur un banc que Brad Stevens aura pourtant beaucoup utilisé, voilà qui donne quand même pas mal de déceptions alors que l’on arborait pourtant un giga-sourire à 1h30 du matin.

Une victoire 107-93 des Sixers, que les Celtics n’auront jamais vraiment été en mesure de contester. On se souvient tous du premier match de la saison de Kyrie Irving il y a quasiment un an jour pour jour, c’était d’ailleurs face aux… Sixers, alors on ne s’en fait pas trop pour Kemba Walker. On espère juste que s’il en plante 50 dans un an, ce ne sera pas… avec le maillot des Nets.

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