Sixth man of the Year 2019-20, les pronostics de la rédaction : qui succèdera à Lou Williams ?

Le 18 oct. 2019 à 15:16 par Giovanni Marriette

Lou Williams
Source image : NBA League Pass

A l’aube d’une saison qui s’annonce une nouvelle fois explosive, la rédaction de TrashTalk s’est évidemment laissé aller au petit jeu des pronostics. MVP, MIP, ROY, COY, DPOY et 6thMOY, six trophées qui n’attendent que d’être soulevés à nouveau. Giannis Antetokounmpo, Pascal Siakam, Luka Doncic, Mike Budenholzer, Rudy Gobert et Lou Williams attendent leurs héritiers, avec notamment… quatre d’entre eux qui viseront le back-to-back, voire la passe trois pour certains. Qui seront les héros de cette nouvelle saison ? La Team TrashTalk doit-elle ouvrir un cabinet de voyance ? On vous laisse étudier tout ça, et vous pourrez en juger dans quelques mois.

On enchaîne avec le trophée de Sixth Man of the Year, propriété de Lou Williams depuis deux ans, ce même Lou Williams clairement dans la course pour devenir bientôt le meilleur remplaçant de toute l’histoire de la NBA, rien que ça. Il l’est d’ailleurs déjà dans les chiffres, et il le deviendra peut-être tout court s’il va chercher cette année le titre avec les Clippers… mais si c’était un article à la gloire de Lou Willmas on le sautait alors stop it immediately. Comme d’habitude on vous rappelle nos prédictions de la saison passée car chez TrashTalk on assume, et on enchaîne sans plus attendre par nos prévisions pour cette nouvelle année de basket qui commence.

David : Spencer Dinwiddie

Il est toujours difficile de voter contre Lou Williams pour ce trophée tant le blaze du mec semble être noté à côté de la définition même de l’expression sixième homme. Et pourtant je vais aller de l’autre côté des USA pour citer un nom différent et apporter un peu de nouveauté au Sixth Man Award, Lou baissant ses stats,  laissant un peu de miettes aux recrues estivales des Clippers. C’est l’ami Spencer Dinwiddie qui était dans la course pour ce trophée l’an dernier avant de passer par la case infirmerie qui repartira avec la timbale cette saison. Doublure attitrée de Kyrie Irving, il aura aussi l’occasion de partager la gonfle avec Uncle Drew pour le libérer par moment des remontées de balle. Le leader de la second unit des Nets, c’est lui, et le futur boss des remplaçants de la Ligue aussi.

Bastien : Lou Williams

On ne change pas une équipe qui gagne. Ah merde, apparemment si. Enfin, vous nous avez compris, non ? Disons que les Clippers gagnaient déjà beaucoup de matchs l’an dernier, avec Louise dans le rôle ultime de tueur en sortie de banc. Récompensé pour ses efforts en étant justement nommé Sixième homme de l’année, Williams a vu la hype de ses Clippers exploser en récupérant PG et Kawhi. Que les deux stars prennent les attentes sur eux et les assument, on sait déjà ce que Lou nous offrira en tant que remplaçant cette saison. Du scoring, du clutch, un impact énorme, et tout ça pour des Clippers qui seront nettement mieux placés à l’Ouest. Le back-to-back-to-back est acté.

Alex : Marcus Smart

Le pitbull vert pourrait ne pas être titulaire et être utilisé en sortie de banc par Brad Stevens. Pour moi, si elle se réalise, cette hypothèse peut justifier à elle seule que Smart se retrouve dans la course au trophée de sixième homme cette saison. Il aura un gros temps de jeu car Stevens l’adore et peut le faire jouer sur les deux postes du backcourt, le faire défendre sur tout type de joueurs en fonction de ce qui est proposé par l’adversaire. 9 points, 3 rebonds, 4 passes décisives et presque 2 interceptions de moyenne sur 2018-19, en 27 minutes. Donnez-moi un Smart avec toujours cette énorme intensité et un peu plus de points marqués dans une équipe des Celtics qui se positionne encore dans le haut de l’Est et vous obtenez un lauréat.

Ben : Derrick Rose

Il est passé tout proche l’année dernière et aurait même pu titiller Lou Williams sans cette énième blessure en fin de saison. Les fans de pléonasme auront kiffé mais on a quand même retrouvé un nouveau D-Rose depuis son passage à Minneapolis et je souhaite croire que cela peut fonctionner dans le contexte des Pistons. Principale arme offensive de la second unit, il devrait se régaler face à des meneurs qui n’ont pas un quart de son talent. On sait que les pénétrations musclées dans le trafic pour finir près du cercle en restant en l’air plus de trois secondes entières sont terminées mais l’ancien MVP a su se recycler et chaque nouveau match est une petite victoire pour lui. Avec autant d’envie de bien faire et les encouragements de son plus grand fan, Sekou Doumbouya, au quotidien, ça ne peut que fonctionner ! Et puis de toute façon on en a marre de voir toujours le même gagner. Laisse en un peu aux autres Loulou !

Nico : Spencer Dinwiddie

Après deux années de domination de la part de Lou Williams, c’est l’heure pour lui de lâcher le flambeau et c’est le guard de Brooklyn Spencer Dinwiddie qui va le reprendre. Dans son rôle de sixième homme l’an dernier, il a été une pièce importante de la belle saison des Nets et je pense qu’il va faire plus que confirmer cette année. Il peut scorer, il peut passer, il peut prendre feu, il sait se montrer clutch… bref, il a le profil idéal du joueur qui booste son équipe en sortie de banc en tournant dans les 17 points et 5 assists par soir. En clair, il sera une nouvelle fois un élément indispensable au collectif des Nets, qui auront comme objectif de poursuivre leur ascension au sein de la Conférence Est. Spencer Dinwiddie pour le titre de sixième homme de l’année, c’est oui !

Giovanni : Derrick Rose

On part cette année sur le MVP 2011 qui pourrait donc basculer sur un 6th MOY huit ans plus tard. La carrière de l’ancien petit prince de Chicago est un film à elle-seule, le boug aurait pu être 6th MOY ou même MIP la saison passée tant la renaissance fut folle et belle, et son arrivée à Detroit me laisse en tout cas penser qu’en cas de santé qui roule… le Rose 2020 pourrait être encore meilleur que le Rose 2019. Dans une second unit des Pistons sans vraiment de talent, D-Rose sera le principal catalyseur et en tout cas le principal attaquant, et si les défenses les plus coriaces de la Ligue ne le ciblent pas comme un MVP mais plus comme un remplaçant qu’il est devenu… attention à la saison en 21 points de moyenne. L’histoire serait belle, que l’on aime l’Inspecteur ou que l’on ne l’aime pas.

Deux belles roses, deux Spencer, un Loulou et un Marcel Intelligent. Et pour vous ça donne quoi ? On vous laisse nous dire ça en commentaires, qu’on puisse se marrer tous ensemble dans quelques mois ?


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