Les salaires des San Antonio Spurs pour la saison 2019-20 : c’est parti pour un backcourt du tonnerre à… quatre millions l’année

Le 09 oct. 2019 à 08:25 par Giovanni Marriette

Salaires San Antonio Spurs
Source image : montage via CC0 Public Domain via www.publicdomainpictures.net

Qui dit nouvelle saison dit nouveaux chèques à faire tous les 30 du mois, et à ce petit jeu-là le comptable des Spurs va pouvoir continuer de taffer dans l’ombre, parce qu’à San Antonio on a pris de ne pas attirer trop de lumière dans les bureaux. Deux gros contrats pour deux All-Stars, normal, et derrière c’est plutôt logique, avec déjà des décisions à imaginer en vue des prochaines saisons. Problème de riche car preuve d’un beau réservoir maison, mais problème tout de même.

Petit guide pratique sur le Salary Cap et les Exceptions

Salaires Spurs

Afin de bien comprendre les salaires et types de contrats distribués, nous vous rappelons que vous pouvez accéder aux définitions des options, en cliquant sur les liens ci-dessous :

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Situation financière par rapport au cap

  • Le seuil de la Luxury Tax est fixé à 132,627,000$ cette année.
  • Le Salary Cap de la NBA est fixé à 109,140,000$ cette année.
  • Avec 123,807,109$ prévus contractuellement cette saison, les Spurs ne font pas partie des écureuils de la Ligue. Difficile de mettre des sous de côté avec deux All-Stars confirmés dans le roster, mais les choix les plus compliqués auront lieu lors des prochains étés. Prévoyez la crème solaire, ça va cogner.
  • Trois catégories de fiches de paie cette saison à San Antonio. Les tauliers (DeMar DeRozan et LaMarcus Aldridge) qui prennent le salaire que leur statut mérite, les joueurs “middle”, expérimentés et donc méritants (Mills, Belinelli, Lyles, Carroll), et les petites jeunes, dans leur contrat rookie pour la plupart donc évidemment sous-payé pour éviter qu’ils ne craquent toute leur oseille dans des bécanes débridées ou des bonbons Haribo. Même chez le comptable les Spurs n’arrivent pas… à être originaux.

Joueurs sous contrats garantis pour la saison suivante : 5

  • Rudy Gay
  • Patty Mills
  • DeMarre Carroll
  • Luka Samanic
  • Keldon Johnson
  • Deux rookies, évidemment, trois anciens pour faire le piston, et pour le reste… c’est l’inconnu. La saison 2020-21 de LaMarcus Aldridge n’est pas garantie, DeMar DeRozan dispose d’une player option et pourrait tester le marché. Deux cas qui seront évidemment à mettre en parrallèle avec les progrès attendus des jeunes pépites de la franchise, mais pas sûr que le duo plein de consonnes LMA – DMDR ne s’éternise dans le Texas.

Trois joueurs dans des situations intéressantes cette saison

  • DeMar DeRozan et LaMarcus Aldridge : on en parlait un peu plus haut, cette saison marque un palier important dans le projet à court et moyen terme de la franchise texane. On sait évidemment les services rendus par l’ancien intérieur des Spurs, on ait aussi tout le bien que peut apporter DeMar DeRozan en terme de scoring et – de plus en plus – de création, mais on ne sait pas vraiment aujourd’hui si les deux quasi franchise players font partie des plans à San Antonio, tout comme on ne sait pas non plus si les deux hommes ont fait des Spurs une priorité pour la suite de leur carrière. L’été prochain sera fondamental, et la direction comme les deux joueurs devront prendre une décision quant à l’avenir à donner à leurs chemins respectifs.
  • Marco Belinelli : contract year pour Jean Reno, ce qui signifie que cet espèce de cinglé va tourner à une moyenne approximative de 12 tirs du parking par match. On sait que le garçon n’est pas contre les voyages puisqu’il a déménagé seulement dix fois depuis le début de sa carrière, on sait qu’il n’y a que le tir forcé qui l’intéresse et les Italiens ne le remercient pas vraiment, alors on s’assoit confortablement, on se frotte les mains, et on attend de voir au bout de combien de sauciflards Gregg Popovich le renverra au goulag.
  • Dejounte Murray et Derrick White : le futur des Spurs, en tout cas le futur que les Spurs ont dans la lunette. Une Team option à lever pour le meneur au long front, une qualifying offer pour son collègue et ses épaules de déménageur, et dans les deux cas le besoin d’envoyer du lourd cette saison afin de prouver aux dirigeants et au staff que l’avenir de la franchise texane est à chercher du côté du backcourt. Et d’ailleurs, que les Spurs en profitent, c’est ps tous les jours que ton backcourt titulaire te coûte 4 millions par an, demandez voir au banquier du Thunder.

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