Les salaires des Washington Wizards pour la saison 2019-20 : John Wall va avoir un an pour réfléchir où investir ses 38 millions
Le 27 sept. 2019 à 08:04 par Benoît Carlier
Qui dit nouvelle saison dit nouveaux chèques à faire tous les 30 du mois, et à ce petit jeu-là le comptable des Wizards doit regretter de ne pas avoir souscrit à une meilleure mutuelle quand il était encore temps. A l’inverse, Ernie Grunfeld doit être soulagé de ne plus devoir plonger la tête dans ces lignes de comptes.
Petit guide pratique sur le Salary Cap et les Exceptions
- Qualifying Offer
- Player Option
- Team Option
- Non-Garanties
- Absent de l’équipe
- Early Termination Option
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Situation financière par rapport au cap
- Le seuil de la Luxury Tax est fixé à 132,627,000$ cette année.
- Le Salary Cap de la NBA est fixé à 109,140,000$ cette année.
- Avec 126,099,803$ prévus contractuellement cette saison, les Wizards flirtent avec la ligne rouge malgré un effectif qui a plus tendance à nous faire rire qu’à intimider ses futurs adversaires. Washington échappe quand même à la honte de payer la taxe des riches pour un roster qui aura du mal à viser mieux qu’une dixième place au sein de sa Conférence, on se contente de ce qu’on peut.
- Les quatre années de contrat restantes à John Wall pèsent lourd dans la balance, surtout quand on sait qu’il y a quasiment autant de chances de le voir revenir la saison prochaine que de voir les Wizards se qualifier pour les Playoffs. Avec son joueur le plus payé littéralement sur le carreau, Washington est condamné à tanker et n’a du coup aucun intérêt à ce que le meneur revienne plus tôt au risque d’améliorer le bilan.
Joueurs sous contrats garantis pour la saison suivante : 6
- John Wall
- Bradley Beal
- Thomas Bryant
- Ish Smith
- Rui Hachimura
- Admiral Schofield
- Difficile de trader un joueur blessé pour toute la saison à venir, surtout quand il coûte près de 40 millions. Néanmoins, les Wizards ont déjà fait le tri l’année dernière et cela pourrait bien continuer si Bradley Beal exprime à son management son envie de partir. On a déjà vu que l’autoproclamé meilleur backcourt de la Ligue ne pouvait pas hisser son équipe plus haut que la demi-finale de Conférence et il va sans doute falloir faire un choix pour décider autour de qui reconstruire, quitte à repartir de zéro. On gardera donc un œil sur le rookie japonais qui pourrait devenir le nouveau visage de la franchise en cas de grosse saison.
Trois joueurs dans des situations intéressantes cette saison
- Bradley Beal : dans son avant-dernière année de contrat à D.C., le All-Star avait la possibilité de prolonger dès cet été. Au lieu de ça, il a préféré attendre que la franchise lui offre plus de garanties sur sa volonté de reconstruire un groupe capable de gagner rapidement. Autant dire que sa ligne de salaires va bientôt être remplacée par une autre avant la trade deadline si l’on en croit les rumeurs…
- Isaiah Thomas : le camion de la Brinks a l’air bien loin pour le lutin qui espère toujours retrouver un niveau proche de celui de la saison 2016-17 pour se renflouer les caisses. En attendant, ce sera le minimum vétéran à la Maison Blanche pour ramasser les miettes derrière Ish Smith et apporter des sudokus à John Wall à l’infirmerie.
- Ian Mahinmi : on espère qu’il payera quelques tournées à IT pour oublier ses galères car avec ses 15 millions de contrat le Iannou se mettra encore très bien cette année. En même temps, on lui conseille d’en placer un peu dans des investissements à Rouen car il y aura des jours nettement plus durs.