Darko Milicic is back… en quatrième division serbe : on connaissait les chats et leurs sept vies, Darko est donc un double-chat
Le 18 sept. 2019 à 13:08 par Giovanni Marriette
Darko Milicic est et restera l’un des plus grands mystères de l’histoire du basket. Seize ans après avoir été découvert par la planète basket au soir de sa Draft, le voilà qui rechausse les sneakers après un chemin aussi sinueux qu’une fin de partie de Snake. N’essayez pas d’imaginer la suite, même lui ne la connait pas.
Pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire de Darko Milicic ? Un bref retour en arrière s’impose, bref car trois bouquins ne suffiraient pas à conter et expliquer ce par quoi le pivot serbe est passé durant sa carrière…
2003, un jeune homme aux mensurations de rêve débarque dans la Grande Ligue un soir de juin. Appelé le deuxième par David Stern devant des joueurs lambda comme Dwyane Wade, Carmelo Anthony, Chris Bosh, Boris Diaw et surtout Matt Bonner, mais vous connaissez tous l’immensité talentueuse de la cuvée 03. La suite ? Une bague de champion après une saison seulement en NBA (avec les Pistons)… mais un temps de jeu famélique, car Darko n’est pas prêt. Tellement pas prêt qu’il se met bitures sur bitures tout au long de l’année, tellement pas prêt que sa carrière NBA ne décollera finalement jamais. Par delà les frontières ? C’est peut-être pire. Au sortir d’un match face à la Grèce en 2007, il propose gentiment à des arbitres de bai*er leurs mè*es avant de leur soumettre l’idée de lui su*er la bi*e. Ok Niska. La NBA c’est fini, la FIBA aussi, forcément, et on retrouvera par la suite cette brave bête dans des cages de MMA, dans des prés remplis de cerises, de pommes et de prunes pour y exercer le métier d’agriculteur ou encore dans des stades de foot serbes, affublé – c’est pas drôle sinon – de tatouages à l’effigie du nazisme. Sacré personnage didon. C’est donc après ces années… étranges que l’on réentend parler aujourd’hui de SuperDarko et, attention les yeux, le bonhomme est donc de retour sur les parquets.
On vous arrête tout de suite, pas d’objectif de haut niveau pour Darko car cette fameuse équipe de Novi Sad nommée “I come to play” est en fait une formation de… quatrième division serbe, une équipe composée de moitié d’anciennes gloires serbes et de l’autre de jeunes joueurs de la région ayant choisi de s’entourer de ces légendes pour progresser et s’insérer par le sport. Un espèce de combo bizarre entre le Centre Fédéral et Pascal le Grand Frère en somme, avec des moniteurs de colo au moins aussi cinglés que les gamins du roster, on vous laisse imaginer à quel point ça peut exploser.
Pas sûr qu’on aura des masses de nouvelles de cette réorientation number 42, mais une chose est sûre : on en connait quelques uns qui vont aller à la salle avec les fesses qui claquent. Parce que quand t’as Darko Monster Milicic comme coéquipier, tu mouftes pas et tu lui cires les pompes.