Coupe du Monde 2019, Day 16 : tout est bien qui finit bien, fort accent espagnol sur la Chine mais la France peut être fière

Le 15 sept. 2019 à 18:25 par Giovanni Marriette

Espagne
Source image : Canal +

Ça y est, c’est fini. Cette fois c’est bel et bien fini, avec cette seizième et dernière journée du Mondial qui nous a livré ses secrets au rythme d’un tir du parking de Rudy Fernandez  ou d’un pick and roll validé par Vincent Poirier. Espagne, Argentine, France, il fallait être sacrément doué et le moins américain possible pour avoir le tiercé dans l’ordre.

Les matchs du jour

Deux finales, une petite et une grande, parce qu’il en fallait bien pour tout le monde. De bon matin voici que nous nous échangions nos photos de petit-déjeuner pour vivre ensemble la conquête (victorieuse) d’une nouvelle médaille française, et disons que messieurs Batum, Albicy, Fournier ou De Colo ou  nous ont prouvé – sur le tard – qu’on avait mis le réveil à la bonne heure. Allons enfants de la patrie, le jou de bronze est arrivé, et tant pis si Mehdi n’en a pas voulu, nous on sait qu’il en est fier et on espère qu’il sait qu’on en est fiers aussi ici. D’autres qui doivent bien faire les fiers ce soir ? Les Espagnols bien sûr, vainqueurs sans coup férir de leur finale de danseurs de tango, et qui ajoutent donc un nouveau titre à leur incroyable palmarès… Fiers les Argentins peuvent l’être aussi après une Coupe du Monde magnifique, on en sait quelque chose, qui se termine donc avec de l’argent autour du coup et toujours plus de cheveux blancs sur le crâne de l’ancêtre Scola.

Le MVP du jour : Ricky Rubio

Quoi de plus logique finalement, que de terminer ce dernier récap mondial par une ode… à son meilleur joueur. Meilleur joueur de la finale, dans le meilleur cinq de la compétition et donc, cerise sur la paella : meilleur joueur de cette Coupe du Monde 2019. Qu’elle est loin cette année 2005 lorsqu’il disputa un match de Liga ACB à l’âge de… 14 ans, qu’elle est loin cette année 2006 lors de laquelle, pendant que l’Espagne devenait championne du Monde au Japon, Ricky préférait cumuler deux quadruples-doubles à l’Euro U16, ou encore un… 51/24/12/7 en finale. Aujourd’hui Ricky a 28 ans même s’il en fait 35, et il est tout simplement au sommet du basket mondial. Les mauvaises langues diront que dès la rentrée il retrouvera la routine des défaites insignifiantes dans une franchise pleine de lose, mais aujourd’hui arguons simplement qu’à 28 piges le petit Ricky est devenu grand et qu’il s’est assis sur la plus grande compétition de basket au monde. Huit matchs, huit mixtapes ou presque, une assurance tout risque et un duo tellement parfait avec Marc Gasol, compagnon de galère et aujourd’hui sur le toit du monde avec son petit pote. On dit simplement bravo, et à très vite dans l’Arizona.

Le programme de demain :

  • J-37 avant la reprise.

Cette fois-ci c’est le clap de fin. Le vrai. Si vous voulez retrouver tout ou presque de la couverture trashtalkienne de ce Mondial ? Une seule adresse, ici-même. Ici c’était le feu pendant quinze jours, on a hâte de retrouver notre rythme d’oiseaux de nuit, mais on gagera tout de même que ce fut un pied énorme de suivre le parcours des Bleus et la compétition dans son ensemble à vos cotés. La bonne nouvelle ? C’est que ça recommence dans un an, au Japon, et qu’on sera évidemment là pour suivre tout ça et hurler la Marseillaise à tue-tête à l’entrée de Vavane et ses potos sur les parquets de Tokyo. Allez, à très vite, vive la République et vive la France.