Pour Kobe Bryant, l’époque où Team USA écrasait tout le monde est révolue : enfin un Ricain qui ne dénigre pas le basket FIBA, ça fait plaisir

Le 14 sept. 2019 à 17:15 par Maxime Thoinnet

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Team USA a toujours été considérée comme “l’équipe à battre” lors des compétitions internationales. Quinze fois champions olympiques et cinq fois champions du monde, ils ont (logiquement) le plus gros palmarès de la planète basket. Mais Pour Kobe Bryant, les années de domination totale sont terminées.

Ce serait mentir de dire que l’on est pas déçus de la performance de Team USA au Mondial chinois. Malgré l’équipe 35, les Ricains restaient les grand favoris au début de la compétition et n’ont finalement chopé que la septième place au classement de la Coupe du Monde 2019. Et en tant que représentant de la FIBA, Kobe a eu droit à une petite conférence de presse suite à la défaite de son pays. Pour lui, ce n’est pas simplement les USA qui ont baissé leur niveau, mais ce sont également les autres nations qui se sont mises au niveau des ex-Champions du Monde.

“Ce n’est pas une question de rattrapage du reste du monde par rapport aux États-Unis. Le reste du monde les a rattrapé depuis un certain temps. Aujourd’hui, on en est au point où les États-Unis vont gagner des matchs et en perdre d’autres. C’est comme ça que ça se passe. Nous allons avoir nos défis pour la prochaine équipe, qu’il s’agisse de l’équipe Redeem 2 ou peu importe comment vous voulez l’appeler. Quelle que soit l’équipe, ce ne sera pas facile.”

Et ça on l’a bien vu lors de ces dernières années. De compétition en compétition, les USA ne sont plus aussi dominants qu’en 1992 ou même en 2012. Demeurant tout de même invaincus (en compétitions officielles) pendant 58 matchs entre le Mondial 2006 et la défaite face aux bleus mercredi, Team USA n’a jamais dominé pleinement – en mettant 30 points dans la vue de tout le monde en gros – une compet’. En 2008, LeBron James et ses potes passaient ainsi à deux petits doigts de se faire choper par les Espagnols en finale des JO de Pékin. Et à ce propos, Kobe

“Nous avions besoin d’un quatrième quart-temps d’enfer pour battre l’Espagne. Et c’était une sacrée équipe qu’on avait. Je dis donc cela pour dire qu’il faut mettre sur le terrain les meilleurs joueurs qui, à votre avis, forment la meilleure équipe des États-Unis et qu’il y aura encore des défis à relever. Ce ne sera pas du gâteau.”

Et en terme d’accrochage au score avec les adversaires, ce n’est pas tout ce qu’on retient de la longue période de domination du nouveau continent. En 2012, la nouvelle Dream Team de Coach K s’était fait une petite frayeur face à la Lituanie (99 – 94) et face à l’Espagne, à nouveau en finale (107 – 100). Deux médailles d’or, et deux petits coups de chaud orchestrés par nos chers voisins. En 2016, aux Jeux Olympiques de Rio, les potes de Kevin Durant et Kyrie Irving avaient encore eu des sueurs froides contre la France (100 – 97) et contre la Serbie en phases de poules (94 – 91). En finale, les Stazunis avaient par contre détruit les Serbes de Nikola Jokic, notamment grâce à un immense KD qui leur avait un peu sauvé les fesse. Il n’y a finalement qu’en 2014, en Espagne, que la sélection menée par Steph Curry, James Harden et Anthony Davis – ah c’est tout ? – avait tout ravagé sur son passage avant de repartir avec la coupe. Comme quoi même avec des équipes A++, les USA ne devaient pas prendre tout le monde à la légère quand même.

La défaite de Popovich et des États-Unis à la Coupe du Monde a mis un terme à leur suprématie sur le basket mondial. Comme le disait Kobe, il y aura beaucoup de défis à relever, surtout celui de réussir à ramener des stars dans l’effectif, et ce sera déjà un premier bon point.

Source texte : NBA.com


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