Jerry Colangelo est vénère : les absents du Mondial ne seront peut-être pas être oubliés quand ça causera Jeux Olympiques
Le 13 sept. 2019 à 11:03 par Rémi Collenot
Défaits deux fois consécutivement par la France et la Serbie, une première dans leur histoire en compétition officielle, les États-Unis ne peuvent pas vraiment se cacher derrière les excuses. Mais ce n’est pas pour autant que ceux qui ont lâché Team USA cette année seront oubliés. Jerry Colangelo l’affirme : les JO ne seront pas pour tout le monde.
On l’avait dit et redit : ce Mondial était l’un des plus ouverts de l’histoire. Privée d’une infinité de joueurs, Team USA apparaissait cette année comme prenable. Mais de là à se faire sortir en quarts et ne pas pouvoir viser mieux qu’une septième place, on était loin de pouvoir l’imaginer. Si ce sont Kemba Walker et ses coéquipiers qui seront retenus Outre-Atlantique comme l’équipe de la honte, on préfère du côté de la direction pointer du doigt ceux qui se sont ravisés après s’être engagés avec Team USA. Des gars comme James Harden, Anthony Davis ou Damian Lillard, qui étaient tous parmi les 20 joueurs présélectionnés, sont peut-être visés mais aussi des joueurs moins cotés comme De’Aaron Fox ou Marvin Bagley qui ont quitté le groupe sans raison très valables après le début de la préparation. En tout cas, Jerry Colangelo, président de la fédération américaine, a promis à ESPN qu’on n’allait pas oublier ces gars-là au moment des JO, soit dans moins d’un an :
“Je peux simplement dire, et je ne peux pas m’en empêcher, qu’on a noté et qu’on se souviendra de ceux avec qui on pensait aller à la guerre et qui ne sont pas venus. Je crois fermement qu’on fait avec les cartes que l’on a en main. Tout ce que nous pouvions faire, et nous l’avons fait, c’est d’avoir les engagements de beaucoup de joueurs. Avec ça on était logiquement confiant sur le fait que l’on puisse avoir une très bonne équipe sur le terrain. Personne n’avait pu anticipé les absences que nous avons eues.”
Pas content, papi Jerry. Mais Colangelo comme Gregg Popovich restent malgré l’échec fiers de leur groupe. Attention quand même : ce n’est pas parce qu’on est déçu des absents et fier de ses gars qu’il faut repartir avec le même roster aux JO dans un an, sinon le résultat risque d’être le même. Maintenant, Colangelo veut laisser cet échec de côté et penser à l’échéance qui va arriver très vite au Japon. Les États-Unis n’auront alors pas le choix, il faudra chercher l’or pour digérer un peu l’échec de cette année. Mais comment attirer de nouveaux certains joueurs vers Team USA ? Pour le boss de la sélection, la réponse passe par la discussion : “Pour aller de l’avant, on a besoin de la coopération des équipes, des agents et il y aura des têtes-à-têtes avec les joueurs pour s’assurer de leurs engagements”. C’est le début d’une belle révolution chez Team USA. Finalement, les Américains peuvent presque remercier nos Bleus.
En voyant le match contre la France, la plupart des gars qui avaient refusé Team USA devaient être bien contents de leur choix. Mais ils risquent peut-être de le regretter l’été prochain, car Colangelo ne les a pas oublié. Si ça peut permettre à Team USA de débarquer au Japon avec le même roster qu’en Chine, on signe direct.