Derrick Rose se confie sur sa disparition soudaine chez les Knicks : attention, ça risque de tirer à balles réelles dans son autobiographie

Le 09 sept. 2019 à 13:37 par Maxime Thoinnet

Derrick rose
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À l’occasion de la sortie de son autobiographie “I’ll show you”, Derrick Rose s’est confié sur une partie plutôt sombre de sa carrière, sa saison chez les Knicks. Son arrivée dans la Big Apple aurait du être sa renaissance après une fin de passage triste chez les Bulls. Mais finalement, c’était plus l’année de trop pour l’ancien MVP et à ce moment là, il avait simplement besoin d’une pause.

L’année de D-Rose à New York a été plus que mouvementée, que ce soit sur ou en dehors du terrain. On se rappelle tous des différents scandales autour de Derrick Rose. D’abord, comme pour lui souhaiter la bienvenue sur la côte est, Derrick avait été accusé de viol et cette histoire avait fait le tour de la planète NBA.  Mais ce qui restait jusqu’à présent le plus mystérieux, c’était la disparition du meneur le 9 janvier 2017 à l’occasion d’un match contre les Pelicans. Ce jour là, Windy City Assassin s’était totalement évaporé de la ville, absent au shootaround des Knicks et introuvable dans son appartement new-yorkais. Et c’est finalement lui, qui quelques heures plus tard, avait prévenu le front office de son retour express dans sa ville natale, à Chicago. Rose ne s’est depuis jamais trop exprimé sur cette affaire, se contentant alors de manger son amende de 200 000 dollars. C’est hier au micro du New York Post qu’il s’est finalement confié pour la première fois sur cette fuite express.

“Quand j’ai quitté les Knicks en janvier 2017, c’était pour ça. J’avais juste besoin de rentrer chez moi. Je suis rentré avec ma mère. Tout le monde est venu à la maison pour parler. C’est la première fois, l’une des rares fois, que nous nous sommes assis en famille et avons eu une discussion aussi sérieuse. J’avais décidé que j’en avais fini de jouer.”

Un petit coup de mou ou une vraie remise en question ? Ce qui est sûr, c’est que les épreuves qu’il a du traverser l’ont forcément marqué psychologiquement. Quand on est une superstar, il est encore plus difficile de revenir d’une importante blessure que quand on est un role player. Il y a énormément d’attente du public, et on vous observe dès que vous reposez le pied sur un parquet, sans parler de l’accumulation des pépins physiques qui ont entraîné une perte de confiance énorme chez l’inspecteur Derrick. Et c’est sans parler du basket des Knicks. à New York, la pression est constante quand on joue au Madison Square Garden. C’est là où le business est le plus présent en NBA et c’est ce qui a fait perdre le goût du basket à Rosie.

“J’ai vu la même chose qui se passait avec les Bulls se passer à New York. Je pouvais dire que la saison n’allait pas être la saison que tout le monde pensait. Je ne savais pas si je voulais encore jouer au ballon. Surtout quand ça a commencé à ressembler à une affaire. Bien sûr, tu sais que c’est un business. Ils disent toujours ça. Mais tu sais que c’est aussi du basket. Mais ça commençait à ressembler à du business sans joie. C’est là que j’ai voulu arrêter. Je ne m’amusais plus. L’ingérence de Phil Jackson a condamné mes Knicks.”

La disparition des radars de Derrick Rose reste encore aujourd’hui l’un des grand mystères de l’ère Phil Jackson. Comment peut-on à ce point mal gérer une équipe au point que son point guard se fasse la malle en douce ? C’est sans aucun doute quelque chose qui ne serait jamais arrivé si D-Rose avait été chez les Spurs, ou les Suns, ou… n’importe où ailleurs ?

Source texte : New York Post