Article proposé par Luca Rastelli, qui attend d’ailleurs toujours d’être signé pour un two-way contract de pigiste.
Preview Coupe du Monde FIBA 2019 – l’Iran : le deuxième tour à portée de main pour Hamed Haddadi et ses potes ?
Le 23 août 2019 à 14:33 par TrashTalk
Tout au long de la période pré-Coupe du Monde, TrashTalk vous offre une présentation complète des 32 nations participant à la grande messe du basket mondial. Histoire de se mettre dans le bain, et aussi parce qu’un bain c’est bien, surtout en période de canicule. Allez, let’s go.
سلام, nouvelle preview de la Coupe du Monde 2019 et aujourd’hui on s’attaque à l’Iran, une sélection qui a des opportunités à saisir et qui n’est pas non plus tant éloignée de notre Hexagone adoré.
Historiquement, c’est la Chine qui est la nation avec la plus fournie en termes de basket. Mais depuis la fin des années 2000 et un premier titre continental acquis en 2007, la république islamique s’installe de plus en plus comme une place centrale en Asie dans le domaine de balle orange. Restant sur cinq médailles consécutives en Coupe d’Asie, l’Iran a également pu s’avérer être une équipe relativement chiante à jouer, en témoigne le peu d’écart qu’il y a eu entre cette dernière et l’équipe de France lors de la dernière Coupe du Monde en 2014 (76-81). Tout l’effectif, sans exception, est composé de joueurs évoluant dans ce championnat, assez représentatif de l’Asie où les joueurs s’exportent très peu en dehors de leur pays d’origine, à part pour jouer et NBA et plus fréquemment en Chine, où les salaires sont souvent plus conséquents. Ce qui ne les a pas empêchés, comme prévu, de se qualifier assez aisément pour leur troisième Mondial consécutif, avec un très bon bilan de huit victoires pour quatre défaites derrière les cadors australiens et des surprenants Japonais. Symbole du progrès du basket-ball iranien depuis une décennie, l’année 2013 a vu le premier joueur originaire du pays être drafté en NBA. ailier-fort de 2m03 au profil défensif, Arsalan Kazemi a été sélectionné en 54ème position par les Wizards après un cursus NCAA entre Rice et Oregon.
Le joueur à suivre : Hamed Haddadi
Ça y est, ça vous reviens ? Moment nostalgie pour les fans des Grizzlies, car le colosse de 2m18 a porté le maillot de la franchise du Tennessee pendant cinq ans. Si ses stats dans la Grande Ligue sont dans le domaine du famélique avec 2,2 points et 2,5 rebonds de moyenne, le grand frère de Borat selon Ralph Lawler (blague de très bon gout soit dit en passant…) est une véritable machine de guerre sur la scène asiatique. Quatre fois MVP de la Coupe d’Asie, deux fois All-Star en Chine ainsi qu’un trophée de MVP des finales du championnat chinois, il a presque tout gagné en Asie avec l’Iran en plus d’une bague de champion en CBA. Plutôt bon éboueur malgré ses 34 balais, il possède même des capacités de passe assez bonnes et sous-estimées durant son passage en NBA, tournant notamment à 6 assists par rencontre lors de la Coupe d’Asie en 2017. S’il a eu les cojones d’aller en NBA malgré un contexte compliqué entre USA et Iran, comptez sur lui pour mettre une soufflante à ses coéquipiers quand ça n’ira pas.
Le programme :
- 31 août – 10h30 : vs Porto Rico
- 2 septembre – 10h30 : vs Tunisie
- 4 septembre – 14h30 : vs Espagne
L’Espagne semble déjà être un lock pour la première place de la poule et ça sera loin d’être une surprise. Mais bien malin celui qui arrivera a savoir qui va choper le second spot du groupe et une qualification pour la suite de cette Coupe du Monde. Avec le forfait de J.J. Barea pour Porto Rico, les cartes ont été redistribuées et cela ne semble pas improbable que l’Iran aille au deuxième tour sur un malentendu. Mais peu importe qui finira deuxième, avec la Serbie et l’Italie au programme, le parcours s’arrêtera probablement à ce moment-là.
Dans un groupe plutôt ouvert et sur son continent, l’Iran peut espérer une issue favorable dans ce premier tour. Ensuite, il faudra s’en remettre à la star de l’équipe mais la marche paraît quand même un peu trop élevée pour être franchie.