Preview Coupe du Monde FIBA 2019 – la Lituanie : le pays du basket sera encore au rendez-vous en septembre, foutu pléonasme
Le 18 août 2019 à 19:17 par TrashTalk
Tout au long de la période pré-Coupe du Monde, TrashTalk vous offre une présentation complète des 32 nations participant à la grande messe du basket mondial. Histoire de se mettre dans le bain, et aussi parce qu’un bain c’est bien, surtout en période de canicule. Allez, let’s go.
Sveiki, nouvelle preview de cette Coupe du Monde 2019 avec cette fois-ci une institution du basket européen, qui même malgré sa courte histoire en tant que pays est une nation cultissime de la balle orange : la Lituanie.
Sans manquer de respect au château de Trakai où la colline des croix, force est de reconnaître que le basket est la première chose qui vient en tête quand on pense à la Lituanie. Grâce tout d’abord à une sélection à l’armoire à médailles bien remplie pour un pays qui n’a pas encore trente ans (et à peine plus de 3 millions d’habitants), mais aussi grâce à ses institutions club comme le Zalgiris Kaunas. Vaincue dès les huitièmes de finale de l’EuroBasket 2017 par la Grèce (sans Giannis) malgré une première place en poule, “La deuxième religion” (surnom de l’équipe) s’est bien rattrapée pendant les qualifications en ne perdant qu’une seule fois en douze matchs, contre l’Italie à Brescia (65-60). Le tout en étant la deuxième meilleure attaque d’Europe, la deuxième au rebond mais aussi la deuxième à la passe, histoire de rappeler que ça joue toujours aussi bien au basket chez les Jaunes et Verts. Le roster ? Disons qu’il a méchamment de la gueule avec les joueurs du pays jouant en NBA, ceux qui évoluent en Europe et une majorité de joueurs locaux, qui ont pour certains joué les qualifications ces deux dernières années. Un effectif complet qui ne sera pas du luxe, les Lituaniens étant tombés dans le groupe de la mort avec le Canada et l’Australie, deux nations “émergentes” du basket mondial.
Le joueur à suivre : Domantas Sabonis
Quand le papa (Arvydas) est une légende du basket européen ayant fait un parcours plus qu’honnête en NBA, autant dire qu’il y a des attentes quand le fiston commence une carrière professionnelle. Arrivé dans la Grande Ligue en 2016 après un parcours universitaire solide à Gonzaga, le petit Domantas commence petit à petit à se faire un prénom. Sortant de sa meilleure saison en carrière avec 14,1 points et 9,3 rebonds de moyenne et deuxième au trophée du meilleur sixième homme de l’année, il devient petit à petit le joueur le plus connu du basket lituanien, devançant régulièrement le Grizzly Jonas Valanciunas dans la course au trophée de joueur lituanien de l’année. Titulaire durant ce Mondial, il aura les clés du camion et devra montrer qu’il peut à terme être plus qu’un joker de luxe en sortie de banc, lui qui verra bientôt ses responsabilités augmenter à Indianapolis avec le départ de Thaddeus Young aux Bulls.
Le programme :
- 1er septembre à 13h30 : vs Sénégal
- 3 septembre à 13h30 : vs Canada
- 5 septembre à 10h30 : vs Australie
Comment dire ? Dans une situation normale on aurait mis les yeux fermés la Lituanie aux deuxième tour, voire plus loin. Mais vu le groupe de la muerte dans lequel elle est tombée, on peut légitiment se dire que le chemin sera plus escarpé que prévu. Si la Lituanie à l’avantage certain de l’expérience des grandes compétitions, il n’est pas de l’ordre du blasphème de dire que le talent et le potentiel sont du côté des Canadiens et des Aussies, avec toutefois un léger avanteg sur des Canadiens dont le roster a pris une sacrée claque ces dernières semaines.
Ca pourrait/devrait passer le premier cut, ce sera encore autre chose au deuxième tour (hello les Bleus), mais quoiqu’il en soit les Lituaniens restent ces mecs qui ne paient pas toujours de mine mais qui sont toujours au rendez-vous. Et vous savez quoi ? Cette année ils “paient de mine”, alors imaginez un peu le massacre si la roue tourne dans le bon sens.
Article proposé par Luca Rastelli, qui attend d’ailleurs toujours d’être signé pour un two-way contract de pigiste.