Preview Coupe du Monde FIBA 2019 – le Venezuela : un Groupe A faible donc abordable, mais attention à ne pas l’être aussi
Le 17 août 2019 à 11:37 par TrashTalk
Tout au long de la période pré-Coupe du Monde, TrashTalk vous offre une présentation complète des 32 nations participant à la grande messe du basket mondial. Histoire de se mettre dans le bain, et aussi parce qu’un bain c’est bien, surtout en période de canicule. Allez, let’s go.
Hola todos, nouvelle preview pour cette Coupe du Monde 2019 et on s’attaque cette fois-ci à un cas particulier du continent américain, car si le Venezuela fait partie des meilleures nations d’Amérique latine, cette équipe galère encore à être considérée comme telle.
Que les choses soient bien claires, TrashTalk n’est clairement pas un site où vous apprendrez des trucs sur la géopolitique internationale, mais disons que le traitement des sports populaires dans la république bolivarienne est assez… paradoxal par rapport à sa politique. Car si le Venezuela n’est pas ce que l’on peut appeler un grand copain des États-Unis sur la scène internationale, les sports les plus populaires au pays sont tout de même le baseball et le basket, deux sports issus de l’Oncle Sam et loin du football tant iconique chez ses voisins sud-américains. Et parlons d’eux justement. Les plus férus de basket international diront sans trop trembler du menton que l’Argentine et le Brésil sont des nations référencées du continent américain, mais la Vinotinto fait également partie de cette caste depuis quelques années, malgré aucun joueur référencé en NBA où en Euroleague, la quasi-totalité des joueurs jouant dans le championnat local, en Argentine ou au Brésil. Avec cet effectif au complet, les qualifications du Venezuela pour cette Coupe du Monde ont été une formalité avec neuf victoires pour trois défaites, dont deux alors que la qualif était déjà assurée. La où l’ancien pays d’Hugo Chavez est fortiche, c’est à la présence au rebond, puisqu’elle est ni plus ni moins que la première équipe dans ce domaine lors des qualification dans la zone Amérique, gros point positif pour une nation dont l’attaque n’est par contre pas le point fort (septième offense seulement)
Le joueur à suivre : Nestor Colmenares
La Bestia, la bête en français, un surnom qui en jette, et qui a pour origine sa carrure impressionnante de 110 kg de muscles et sa forte présence au rebond malgré son petit 2m03. Passé par la deuxième division universitaire aux States à la fac de Campbellsville dans le Kentucky entre 2007 et 2010, il est retourné jouer en Amérique latine et a posé ses valises depuis 2015 au Guaros de Lara, club réputé du pays qui a vu passer les légendes comme Lazar Hayward où encore Nate Robinson. International depuis 2011, il a une certaine expérience internationale, ayant participé à quatre championnats des Amériques et surtout au JO 2016, où son pays avait affronté les Bleus lors d’une branlée tricolore 96-56. Gros rebondeur et intercepteur correct avec sa taille, il semble cependant assez limité en attaque, n’ayant pas de tir extérieur et ne tournant qu’à un très faible 38,2% aux lancers francs. Une sorte de… Ben Wallace du Venezuela ?
Le programme :
- 31 août à 10h : vs Pologne
- 2 septembre à 10h : vs Côte d’Ivoire
- 4 septembre à 14h : vs Chine
Avec un groupe assez faiblard au premier tour, la qualification pour la suite de la compétition semble assez envisageable. S’ils arrivent à ce stade avec trois victoires, on peut se dire qu’un seul petit upset face à la Russie ou l’Argentine par exemple pourra propulser le Venezuela en quarts, ce qui semblait impensable avant ce tirage au sort très favorable. Ce serait déjà un petit miracle, ça fait beaucoup de si, et avec des si Chris Paul serait un gentleman.
La chance du Venezuela ? Avoir été reversé dans l’anti groupe de la mort, dans le groupe de la vie quoi. On en reparlera peut-être quand Nestor machin et ses potes auront fait un délicieux 0/3, ou pas, car c’est vraiment l’incertitude la plus totale das ce Groupe A. Allez, vivement le 31, qu’on y voit un peu plus clair.
Article proposé par Luca Rastelli, qui attend d’ailleurs toujours d’être signé pour un two-way contract de pigiste.