Le best-of du Thunder 2018-19 : alors il y a des dunks, des dunks, et… bah encore des dunks

Le 14 août 2019 à 10:13 par Maxime Thoinnet

En attendant la reprise des hostilités, TrashTalk paye une nouvelle fois son mois d’août et vous offre chaque jour le best-of 2018-19 de l’une des trente franchises NBA. Histoire de se mettre bien avant la reprise, histoire de ne pas oublier que le basket est le plus beau sport du monde, juste devant la pétanque du dimanche, celle qui se pratique une boule dans la main gauche et un verre de rosé dans la droite. Allez, highlights, les vacances c’est pour les autres.

C’est parti, treizième best-of de cette série spéciale N-1, synonyme d’un début de saison qui se rapproche inexorablement. Ça c’était pour la bonne nouvelle, mais passons tout de suite aux choses sérieuses.

Tout se passait plutôt bien la saison dernière pour le Thunder. Russell Westbrook tenait son triple-double de moyenne – et ça paraît normal en plus – et Paul George avait franchi un gros palier en réalisant une saison digne d’un MVP. De plus, le Thunder enchaînait les victoires et se retrouvait pendant un moment sur le podium de l’Ouest. Et puis, aux alentours du All-Star Break, les choses ont commencé à se gâter à cause notamment des pépins physiques de PG13, et OKC a finalement terminé sixième. La suite, on la connaît. Considéré par beaucoup comme le favori face aux Blazers, le Thunder s’est fait afficher, humilier sur la scène internationale, avec notamment ce tir légendaire de Damian Lillard pour tuer tout l’Oklahoma. Un “bad shot” pour certains, mais un tir qui a complètement changé le futur d’OKC, avec les départs de Westbrook et PG cet été. Mais bon, cessons les mauvais souvenirs parce que sur la régulière, il s’est quand même passé des trucs pas dégueux.

Le jeu d’Oklahoma City était plutôt excitant la saison dernière. L’équipe athlétique par excellence où les joueurs sautent de partout et plantent aussi bien de gros tomars d’un côté du terrain que des énormes contres de l’autre. La relation Westbrook – PG fonctionnait à merveille et on sentait comme une osmose dans tout l’effectif. Russ distribuait les caviars (10,7 de moyenne sur la saison) et commençait à déléguer beaucoup plus que par le passé, tandis que Young Trece enchaînait les cartons au scoring. Avec Steven Adams et Jerami Grant dans la peinture, le Thunder possédait l’une des raquettes les plus athlétiques de la NBA. Et avec Nerlens Noel et un Dennis Schroder en mode 6ème homme, OKC bénéficiait d’une rotation solide avec de la taille et du talent sur le banc. Malgré cette élimination très décevante au premier tour, on a donc au moins eu droit à du spectacle du côté d’OKC.

Sachant que PG est parti, The Brodie aussi et que Jerami Grant a été transféré du côté de Denver, le head coach d’Oklahoma City Billy Donovan a perdu trois joueurs de son cinq majeur. Autant dire que ça ne sera pas du tout la même histoire la saison prochaine.