P.J. Tucker en a marre des doutes sur Russell Westbrook et James Harden : attention à ne pas péter un câble quand même

Le 09 août 2019 à 14:46 par Tom Rousset

P.J. Tucker
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Les Rockets ont réalisé l’un des gros coups de l’offseason en récupérant Russell Westbrook dans un trade avec le Thunder. Russ avec James Harden, ça interroge pas mal d’observateurs outre-Atlantique. Comment ces deux mangeurs de ballon vont-ils réussir à coexister ? Voilà la question qui revient souvent. Tout ça a tendance à agacer leur coéquipier P.J. Tucker, confiant quant au potentiel du duo.

C’est la coutume en NBA. Dès que deux ou trois stars font équipe, on entend la même phrase de la part des consultants et autres observateurs. « Il n’y a qu’un ballon ». Voilà la phrase qui est censée vouloir dire que deux gars habituellement gros mangeurs de ballon sont incapables de cohabiter sur un terrain. C’était le cas par exemple quand le Big Three (LeBron James – Dwyane Wade – Chris Bosh) s’est réuni à Miami en 2010, mais il y a bien d’autres exemples. À la suite de l’arrivée de Russell Westbrook à Houston, rebelote, même son de cloche. Russ et Harden seraient incompatibles car ils ont trop besoin de la gonfle pour briller. Ces doutes ont tendance à clairement agacer leur coéquipier P.J. Tucker, qui a confié sa colère au Washington Post :

“Je déteste quand les gens disent que certains gars ne peuvent pas jouer ensemble. Si ça se trouve, Kawhi Leonard et Paul George, ou LeBron James et Anthony Davis, ça ne marchera pas. Peut-être que ça ne marchera pas pour tout le monde.

Westbrook est un autre gars super agressif qui peut attaquer le panier et scorer. Ça ouvre pas mal de possibilités pour tous les autres joueurs. Westbrook et Harden connaissent le jeu de l’autre. Ils ont joué ensemble quand ils étaient jeunes et sont excités de rejouer l’un avec l’autre. Du coup c’est excitant pour moi aussi.”

C’est sûr qu’il y a de quoi être excité du côté de la ville de la NASA. Les ambitions sont là et si les Rockets atteignent leur potentiel maximal, bonjour les dégâts. Un mélange de continuité et de (grosse) nouveauté : même coach (Mike D’Antoni) avec un système qui a bien marché ces dernières saisons, deux mecs qui ont remporté le titre de MVP (Harden et Westbrook), quelques gars pour planter des banderilles de loin, un pivot de qualité (Clint Capela), le tout avec de précieux role players (coucou P.J.). Ça fait bien flipper quand même. À Mike D’Antoni maintenant de mettre tout ça en place de la meilleure des manières mais le jour où ça fonctionne, attention car vous risquez de finir en PLS avec Russ et Harden qui tournent ensemble à 60 points, 20 rebonds et 25 assists par match.

Les Rockets sont l’une des grosses énigmes de la prochaine saison. On se demande comment ça peut marcher offensivement entre Harden et Westbrook, mais P.J. Tucker en a clairement marre qu’on mette en doute la compatibilité des deux superstars. Et il prévient, si ça marche, ça peut faire très mal.

Source: Washington Post