NBA Flashback 2018-19 #33 : ce jour où James Harden a mis fin à l’une des séries les plus badass de tous les temps

Le 02 août 2019 à 10:03 par Giovanni Marriette

James Harden
Source image : NBA League Pass

La saison 2018-19 est à peine écoulée qu’elle nous manque déjà. Comme chaque été, TrashTalk vous propose donc de revenir sur ces événements qui nous ont fait vibrer, sursauter, rire ou pleurer, histoire aussi de garder notre belle NBA en tête H24 et douze mois sur douze. Allez, coup d’œil dans le rétro histoire de se rapprocher tranquillement… de la reprise. Comment ça on se repose l’été ? Comment ça on est des geeks ?

Il faudra bien qu’un jour on se rende compte. Ici on ne parle pas de style de jeu, on ne parle ni de marchers ni de fautes offensives, on ne parle pas non plus de Playoffs ratés ou décevants, même si finalement… on vient d’en parler quand même. Ici on parlera de statistiques, car cette notion de notre sport favori garde une place toute particulière afin de juger et comparer les joueurs, les époques. Et à ce petit jeu-là ? Le James Harden 2019 est millésimé, peut-être plus encore que la version précédente à l’issue de laquelle il avait mine de rien été élu MVP. Une saison dantesque, des records à la pelle, et une place tout en haut des charts lorsque l’on parle des meilleurs marqueurs… de l’histoire. Rien que ça.

36,1 points par match. On s’assoit, on prend un gant frais et on relit cette phrase. Devant lui dans l’histoire ? Deux hommes seulement, peut-être que ça vous dira quelque chose : Michael Jordan (37,1 points en 1987) et Wilt Chamberlain aka l’intouchable (36,8 points en 64, 37,6 hein en 60, 38,4 quoi en 61, 44,8 comment en 63 et… 50,4 putain de points en 62). Il est où l’émoji du mec qui pleure là, c’est pour un ami. C’est donc désormais un fait, James Harden est de la trempe de ces gars-là, du moins à travers le prisme du scoring. Même époque, pas la même époque, moins de défense, arbitrage permissif ou ne sais-je, l’histoire retiendra simplement que le nom de James Harden est aujourd’hui tout en haut de l’un des classements les plus stylés qui soit. Et pour arriver à ses fins, c’est un véritable marathon du scoring auquel le barbu aura pris part, avec en colonne vertébrale une série hallucinante de 32 matchs consécutifs à plus de 30 points. Et la folie de cette phrase est inexplicable…

Harden série

Harden série

Parfois la lecture d’une ligne de stats vaut mieux qu’un paragraphe bien policé, isn’t it ? On passera volontairement aujourd’hui sur les matchs de type 50/10/11, 58/10/6 ou 44/10/15, sans parler de pointes à plus de… 60 pions, car on insistera plutôt cette fois-ci sur la constance d’un tel exploit. Imaginez-vous seulement vous pointer tous les soirs, absolument tous les soirs, face aux meilleurs défenseurs possibles, et partir du principe qu’un match à 32 points et 10 passes… est un match lambda voire raté… Un tel niveau de concentration, ne passer à côté d’aucun match, aucun, et permettre à sa franchise de sauver un début de saison ratée en disant à tout le monde monte sur mes épaules je t’emmène tout là-haut, t’auras qu’à prendre des photos. Plus de deux mois en apesanteur et sans l’aide de Calogéro, deux mois de perfection offensive comme 95% d’entre nous n’en avaient encore jamais vu de nos propres yeux…

Cette saison 2018-19 restera quoiqu’il arrive dans les annales de la NBA et dans les anales de tous les défenseurs ayant croisé la route de ce fou furieux de James Harden. Pas prêt d’oublier ça vindieu, et sachez qu’il y a du mal de fait quand on utilise l’expression vindieu.


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