Les frères en NBA : combien sont-ils, où sont-ils, et surtout… qui est le meilleur duo de la Ligue ?
Le 20 juil. 2019 à 16:24 par Julien Dubois
C’est l’été, et on aime bien prendre un peu l’air pour aller se dégourdir les jambes au playground. Avec un pote ou deux, un frère ou une sœur, qu’il soit de sang ou pas. Certains font ça toute l’année dans leur coin, mais d’autres plus veinards et téméraires ont l’occasion de partager ce rêve de NBA à plusieurs. Zoom sur les duos et trios de frères qui composent notre Ligue aujourd’hui.
Ils ne sont pas des masses, mais ils sont aisément reconnaissables. Les bros, les vrais, sont bien là en NBA, certains évoluant dans la même équipe et d’autres étant à des extrémités géographiques. Mais qui domine le game en duo en ce moment ? Et sur qui compter la saison prochaine, en terme de cohésion fraternelle ? Voyons ça de plus près.
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Steph et Seth Curry, on ne les présente plus. Adversaires lors des Finales de Conférence (où ils nous ont offert un sacré pesctacle), les deux frères sortent d’une saison 2018-19 globalement aboutie. Nouveaux défis pour la fratrie la saison prochaine : Curry se retrouve sans KD et devra tenir la baraque, plus seul que jamais, tandis que Seth retrouve Dallas pour un défi plein de hype. A eux de faire taire du monde, mais notre petit doigt nous dit qu’ils ne s’arrêteront certainement jamais de balancer à trois points, donc tout devrait bien se passer.
Les frères Lopez, rois de la castagne dans la raquette. Le fameux point de rendez-vous « moitié route » des Lopez se trouve être à Milwaukee. Après avoir vagabondé à travers le pays de l’Oncle Sam, les frères vont enfin partager la gonfle. Meilleur que jamais sous Budenholzer, Brook a reçu une extension sur 4 ans, pour continuer à envoyer des bombes du parking et à mettre des contres. Robin le rejoint, des ambitions pleins les yeux les cheveux, lui qui vient de jouer dans les marasmes de Chicago et de New York. A voir ce que ça va donner mais les gaillards ont clairement de quoi apporter à l’effectif, d’une manière totalement différente, et vers le titre NBA. Lopez Tower, à vous.
Les Antetoukounmbros. On les connaît tous, merci le grand frère au numéro 34. Giannis justement, sort d’une saison pleine où il finit sacré MVP. Déçu de son élimination en Finale de conférence (les Bucks menaient 2-0 pour rappel), on l’attend de retour, le couteau entre les dents, plus que jamais leader d’une équipe des Bucks compétitive. Et c’est justement chez les Daims que Thanasis, son frère aîné, pourra tenter de gagner sa place en NBA. Ayant déjà joué 2 fois sous le maillot des Knicks, ce ne sera pas une première mais quasi. C’est donc à lui de faire ses preuves. Kostas, lui, a été drafté l’an dernier par Dallas et n’a joué que … deux matchs avec l’équipe première. Coupé par le management hier, il se retrouve en quête d’une franchise, les rumeurs parlent des Bucks, pour rigoler, et des Raptors qui pourraient se faire un kif.
La famille Holiday est l’autre fratrie composée de trois joueurs NBA. On n’introduit plus Jrue, meneur affirmé de niveau All-Star (dommage qu’il soit à l’Ouest) et accessoirement papa de Damian Lillard depuis 15 mois (donc, par affiliation, papi de Russell Westbrook). Très bon défenseur et attaquant intelligent, il est l’un des cadres de l’effectif de New Orelans et va, la saison prochaine, devoir se la jouer nounou de tous les gamins arrivés de L.A ou de la Draft. Justin, lui, a trouvé sa place à Chicago puis aux Grizzlies la saison passé. Auteur d’une dizaine de points en une vingtaine de minutes, il a été un élément important dans chaque rotation. Le point sympa, c’est qu’il a signé cette semaine chez les Pacers, donc il rejoindra… Aaron Holliday, le petit dernier de la famille, qui sort de sa première saison à Indiana. 50 matchs joués et 5,9 points de moyenne plus tard, il a fait partie du projet Pacers qui a bien fonctionné l’an passé et vient de vivre pas mal de modifications… notamment à son poste. Ce n’est que le début et on lui souhaite toute la réussite possible.
Marcus et Markieff Morris, les deux beaux bébés aux gueules de taulards. Le premier quitte Boston chez qui il avait clairement réussi à s’épanouir pour rejoindre les Spurs… euh non, les Knicks. Attiré par le projet (et par les 5 millions en plus) Marcus rejoint la collection des postes 4 de New York, méga teuf dans la raquette dans la Grosse Pomme. Markieff, lui, signe aux Pistons pour faire ce qu’il sait faire, c’est à dire marquer quelques points et prendre quelques rebonds en sortie de banc, avec une grosse énergie. Le plus drôle c’est que son frère y a déjà joué, ressortez vos maillots, ils sont recyclables. Ce qui est triste à dire quand on sait que personne n’a de maillot des Pistons floqué Morris. Dommage.
Pau et Marc Gasol, coucou les dinosaures. Étant la fratrie la plus âgée de ce top, les deux Espagnols n’ont plus rien à prouver désormais. Pau compte dans son palmarès deux titres de champions ainsi que « joueur le plus lent de la Ligue 2019 » juste devant Dirk, sacré palmarés. Marc, sujet d’un trade audacieux l’hiver passé, a enfin pu garnir sa bijouterie d’une bague avec Toronto, merci Kawhi. Le palmarès FIBA n’a rien à faire ici mais on tient à rappeler que les deux frères sont des monstres dans ce domaine également. Même si Marc peut encore jouer et contribuer, il va doucement aller vers un rôle plus restreint et plus centré sur le kiff’. Pau, quant à lui, cherche un contrat mais pourrait aussi tirer un trait sur sa carrière. Messieurs merci – même si vous êtes Espagnols – vous avez enflammé les parquets NBA.
Mason et Miles Plumlee ont respectivement trouvé un rôle, l’an passé, aux Nuggets et aux Hawks. Mason fait donc partie de l’ambitieuse équipe de Denver et a gagné sa vingtaine de minute derrière le Joker. Auteur d’un petit paquet de bons matchs, il contribue au-délà de ses stats qui sont de 7,8 points et 6,4 rebonds. Miles, lui, se la joue moniteur de colo à Atlanta dans un rôle d’immense touriste, et tente d’encadrer le paquet de jeune tout fougueux qu’on drafte chaque année chez les Hawks. C’est un rôle comme un autre et on est sur qu’il est important dans l’équipe, tellement important qu’Atlanta l’a envoyé à Memphis à la place de Chandler Parsons. Elle fait mal celle-là.
La famille Hernangomez est la seconde fratrie espagnole de NBA. Un peu moins talentueux que les Gasol, il n’en reste pas moins qu’ils apportent ce qu’ils peuvent, eux aussi, dans les raquettes de la Grande Ligue. Willy va s’éclater du côté de Charlotte la saison prochaine. Wow, bizarre la phrase, on la refait. Willy va jouer à Charlotte la saison prochaine, pas forcément le kiff. Mais une chose est sûre c’est que ce sera une occasion pour lui de montrer ce qu’il sait faire dans une équipe qui, de toute façon, n’aura rien à perdre, et quelque part devra perdre. Juan, lui, s’est intégré dans le collectif des Nuggets, et a su, par plusieurs fois, prendre complètement feu au shoot pour apporter en spacing. Adoré à Denver, il va devoir jouer des coudes pour garder son temps de jeu cette saison.
Jerian et Jerami Grant. Jerian a trouvé un point de chute à Orlando, après voir joué à Chicago et à New York, pas facile-facile sa vie. Gagner des minutes n’a pas été facile, étant donné la présence du futur Hall of Famer qu’est DJ Augustin. Aujourd’hui libre, Jerian attend qu’on l’appelle donc n’hésitez pas. Jerami, lui, a réussi à éviter le tank. Étant l’un des joueurs les plus excitants du collectif d’OKC, il a détalé du côté de Denver contre un tour de draft, mission extradition réussie. On va voir ce que ça donne, mais le voir sous Malone dans cette équipe des Nuggets, on a hâte.
Cody et Tyler Zeller. Le second, ayant joué seulement 6 matchs la saison passé, est encore agent libre car aucune franchise n’a voulu véritablement s’intéresser à lui. Ce pivot seven-footer ne shoote pas vraiment derrière l’arc et c’est en partie ce qui doit lui porter préjudice en 2019. Cody, de son côté, est encore engagé avec Charlotte pour pas moins de 14 millions l’année prochaine, tranquille. Son contrat expire en 2021 et le pivot va donc allègrement continuer à plomber la marge salariale des Hornets, le tout en apportant une dizaine de points, du hustle et de la défense. Quelle vie.
Maintenant, c’est l’heure de sortir le katana et de trancher avec un petit Top 5 des fratries en NBA, pour la saison prochaine.
- Les Currys, la Finale de Conf’ c’était coooool. Pas cool qu’on ait un Mavs – Warriors en mai 2020.
- Les Antetokounmbros, même s’il est tout seul. Le frérot sera à surveiller.
- Les Holidays parce que Jrue et sous-coté et que Aaron peut faire des trucs intéressants cette saison avec Justin dans l’Indiana. Pels – Pacers, vous notez.
- Les Morris et leur grosse barback.
- Les Lopez, qu’on pourrait même avoir en Finales NBA si toutes les planètes sont alignées.
Voilà donc pour cette review des frères en NBA. Sans matchs de basket, il faut bien trouver de quoi s’occuper et c’était l’occasion de mater des highlights en duo. Et pour vous, quel est le meilleur combo de même famille de la Ligue ?
Source texte : Spotrac – Basketball reference