Ce début de Free Agency est historique pour tout le monde : immersion dans la rédac de TrashTalk, entre deux respirations

Le 02 juil. 2019 à 11:18 par Giovanni Marriette

TrashTalk Fantasy League
Source image : YouTube

Depuis le temps qu’on l’attendait cette Free Agency. On était prêt. Prêt à kiffer, prêt à en découdre, prêt à vous faire vivre ça de la manière la plus fluide possible. Et puis patatra, badaboum ou tout ce que vous voulez, l’horloge comtoise de papy a sonné minuit dimanche soir et notre vie à tous a pris un drôle de virage. Allez, immersion.

20h dimanche 30 juin, les bureaux sont en effervescence. Le week-end fut plutôt lourd à cause d’une température ressentie d’environ 80 degrés dans la gueule mais transpirer n’empêche pas d’écrire. Car c’est ce soir que tout va se jouer. Un paquet de leaks sont sortis depuis 24h et nous annoncent une ouverture du marché bien physique, alors pas question de se louper. Ici le choix est vite fait, ce sera une sieste de 21h à 23h, parce que derrière la ligne droite risque de durer plusieurs jours. Premier manque de bol ? Cette vieille branche de Kevin Durant va envahir nos téléphones dès… 22h. Départ annoncé à Brooklyn en emmenant avec lui Kyrie Irving, DeAndre Jordan et Garrett Temple, heureusement que Garret est là pour le leadership mais là n’est pas le sujet. Cinq personnes à la rédac dès minuit, le Pop pape de TT qui gère la breaking sur les réseaux sociaux et let’s go, la nuit s’annonce magique. Comment passer de 95% de batterie à 11 en moins de deux heures ? Merci la NBA et il va peut-être falloir investir bientôt chez Boulanger. Très vite les esprits s’échauffent, les doigts tremblent, les notifs tombent de partout, parce que c’est quand même la classe d’avoir une vingtaine de conversations ouvertes sur le PC. Même nos mères balancent des textos à minuit pour nous demander si LeBron James a été transféré, alors quand on vous parle d’effervescence on n’est pas des menteurs.

Rapidement les documents Words se créent et s’empilent. Il faut écrire, réagir, halluciner, interagir, interhalluciner sur cet ouragan de nouvelles qui nous arrive à la tronche encore plus vite que le souffle saharien dans notre salon. Super, c’est la nuit et il y a de l’air, mais on reste au-dessus des 50 degrés dans l’appartement de fonction. Un papier, deux papiers, trois papiers, quatre puis cinq puis douze puis vingt-sept, puis finalement une soixantaine en 24h, comme quoi tout est possible quand la MatMut assure et quand on est bien organisé. Jean-Claude écrit, Jean-Michel aussi, Jean-Yves relit, Jean-Mouloud publie, tout ce petit monde vit sa meilleure vie et on se le dit toute la nuit et même depuis. Tellement de trucs qui tombent qu’on s’amuse même à lâcher des fausses bombes, WOJ BOMB NICO BATUM CA PART A MEMPHIS CONTRE CHANDLER PARSONS.

De minuit à minuit la pression ne retombe pas, équipe A au clavier, équipe B en tournage, pas d’équipe C parce qu’on bricole toujours autant t’as vu. Le genre de soirée qui te soude une équipe de rédac comme jaja, oh jaja, y’a pas moyen jaja. Le genre de soirée qui te fait comprendre pourquoi t’aimes tant la NBA, le genre de soirée que tu ne peux absolument pas raconter à n’importe qui. Free Agency 2019 premières heures, ça peut limite devenir un bouquin dans quelques années, et en tout cas c’était que d’l’amour, comme dirait Patoche. Les références, toujours.


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