Les Bulls pourraient creuser la piste Lonzo Ball à la free agency : Lonzo Bull chez les Balls, nous c’est les vannes qu’on creuse
Le 20 mai 2019 à 15:50 par Giovanni Marriette
Dans cette période assez creuse au niveau des rumeurs de transfert, et pour cause on préfère discuter picks de drafts, K.C. Johnson du Chicago Tribune a lancé cette nuit un mini-pavé dans le lac Michigan. Et si… Lonzo Ball rejoignait les Bulls la saison prochaine ? Pas bête la bête, malynx le lynx, car tout ça aurait un peu de sens mine de rien.
Je le sais, tu le sèches, il le Seth, nous le savon, vous le sachez et ils le salent, le gros chantier des Bulls pour la free agency qui s’annonce sera celui de trouver un meneur digne de ce nom pour driver une équipe excitante mais sans garantie pour l’instant. Zach LaVine, Lauri Markkanen et Wendell Carter Jr. let’s go, mais si c’est un Fred VanVleet à la distribution non merci, autant refiler le job à mon cousin Clovis. Première idée, logique, pour le front office : regarder du côté des prospects de la classe 2019. Ja Morant très probablement locked sur le podium de la prochaine draft, ce sont finalement les noms de Darius Garland ou Coby White qui reviennent le plus souvent au poste 1, mais là encore aucune garantie de succès, et c’est également un nouveau processus de construction qui se mettrait alors en branle, là où le duo Markkanen/Carter jr. a déjà besoin de place et de temps donné par le staff. L’idée qui émerge donc ces derniers temps ? Aller chercher un meneur un poil plus expérimenté, pas dur, et c’est le nom de Lonzo Ball qui ressort donc ça et là. Why not ? Why not.
Cité en janvier dernier parmi ceux qui avaient de grandes chances de faire partie du package Anthony Davis, Lonzo avait finalement, comme ses petits camarades, terminé la saison avec les Lakers, mais avec ce message bien reçu de la part de sa franchise : oulah non, ta peau est trop disgracieuse, tu es loin de faire partie du projet mon pote. De quoi donner un peu le seum et surtout des envies de départ à Lonzito, histoire d’aller prouver sous d’autres cieux que le petiot est plus que le fils à papa sans tir que l’on veut bien nous dépeindre. Un père qui s’était d’ailleurs publiquement positionné pour un départ de son fils à… Phoenix et non à la Nouvelle Orléans, probablement à cause d’une aversion pour Jeanne D’Arc vu que nos cousins cainris sont doués en histoire-géo. On récapitule ? Lonzo ne fait pas partie des plans à long-terme des Lakers, ok. Peut-il faire partie d’un package direction NOLA en échange d’Anthony Davis ? Oh que oui, personne n’est à l’abri, pas même Jack Nicholson. Est-il possible que la très probable arrivée de Zion Williamson dans le bayou motive finalement un peu plus la famille Ball ? Bien possible, mais on vous rappelle quand même que le joueur ne choisit pas, c’est pas la teuf non plus. Petite info éventuellement utile, une éventuelle présence de Lonzo Ball dans les éventuels débats pourrait éventuellement faciliter les éventuels échanges autour d’un éventuel deal à trois concernant les Lakers, les Bulls et les… Wizards. Et on parle de Bradley Beal, pas de Thomas Bryant. Car Kobe White et Thomas Bryant aux Lakers… enfin bref.
Résultat des courses, une troisième franchise pourrait donc entrer dans la danse : les Chicago Bulls du GOAT, de l’immense, de l’historique et si talentueux Jud Buechler. En quête d’un vrai meneur, Kris Dunn c’est très cool mais son destin est celui d’un 6th man Of The Year, le board des Bulls aurait selon K.C. Johnson des vues sur le poste 1 des Lakers, et une telle addition ferait ma foi pas mal de sens. Grand par la taille et formidable défenseur pour un joueur si peu expérimenté, Lonzo est connu pour sa gueule de con et son shoot à faire passer Joakim Noah pour Kyle Korver. Sauf qu’on parle quand même d’un gamin qui présentait les mêmes stats que Jason Kidd lors de sa saison rookie, doté d’un sens génial de la passe, athlétique comme peu de meneurs de jeu le sont, et finalement pas si dégueulasse au tir malgré sa mécanique à gerber. Le genre de mec un peu iconique sur les bords, dans une franchise qui l’est encore plus, et voilà que notre petit doigt nous dit que le fit pourrait être intéressant et intelligent, si LaVar ne vient pas tout foutre en l’air en comparant son fils à Jordan ou en tentant de ramener ses deux autres fistons, les nuls là, à Chicago.
Un cinq Lonzo – LaVine – Porter – Markkanen – Wendell ? Avec Kris Dunn qui sort du banc et Cristiano Felicio qui s’amuse sur le banc avec une pâte à prout ? Le début de la phrase est peut-être encore moins probable que la fin mais en tout cas tout ça laisse à réfléchir. Ça tombe bien, nos cerveaux vont bientôt rentrer en ébullition et faire chauffer les Trades Machines. Le reste ? C’est Eric Charden qui vous l’annonce :