Blake Griffin est passé sur le billard : les docs de Detroit ont mis des pistons dans son genou
Le 26 avr. 2019 à 17:37 par Matthieu Angosto
Après une fin de saison tronquée par un genou gauche dissident, Blake Griffin est finalement passé sur le billard. Il est attendu pleinement opérationnel pour le début du training camp.
Une petite chirurgie arthroscopique, un pansement, un bisou magique et au lit. C’est grosso modo ce qu’il s’est passé pour Blake Griffin ce jeudi. Le rouquin des Pistons, qui a manqué les deux premiers matchs du premier tour des Playoffs, soit la moitié de la série face aux Bucks, est finalement passé sur le billard. Histoire de ne pas être gêné plus longtemps. Il va désormais avoir tout le temps de se remettre sur pied, et devrait être fin prêt pour le training camp de Detroit. Sur une jambe, le premier choix de la Draft 2009 a fait ce qu’il a pu pour empêcher Milwaukee de sweeper les Pistons. D’abord, en posant un 27/7/6 dans la rencontre la plus serrée de la série, le Game 3… perdu de 16 points. Puis en enchaînant sur un très propre 22/5/6, accompagné d’un 4/6 du parking. Mais Giannis et ses copains étaient simplement trop forts pour les Twin Towers de Motown. Rideau sur la saison, à l’année prochaine, avec plus ou moins le même effectif, sauf bouleversements majeurs. Mais avec un Blake aussi fort qu’il l’a été cette saison, Detroit peut avoir un peu d’espoir. De retour en Playoffs cette saison, avec un bilan tout juste à l’équilibre (41-41), les hommes de Dwane Casey peuvent espérer continuer sur cette lancée et rester parmi les huit meilleures équipes de l’Est.
Parce que le deuxième meilleur rouquin de NBA, derrière le fantôme de Brian Scalabrine, nous en a mis plein les yeux cette saison. 24,5 points, 7,5 rebonds, 5,4 passes décisives, 46,2% au tir et 36,2% du parking. À 30 ans, Griffin s’est réinventé. Il n’est plus l’intérieur monté sur ressort, ultra-spectaculaire mais très unidimensionnel de ses jeunes années. L’ancien d’Oklahoma est devenu un poste 4 moderne, à l’aise à longue distance et capable d’écarter le terrain. Bon, les lignes arrières de Detroit n’ont pas toujours su profiter des espaces laissés par leur star, mais l’intention est là. De toute façon, sous la houlette de Dwane Casey, tous les ballons passaient par Blake. Même si curieusement, les gros coups de chaud du rouquin ne rimaient pas vraiment avec victoire pour les Pistons. C’est simple, cette saison, lorsque Griffin a inscrit 30 points ou plus, les pensionnaires de la Little Caesars Arena ont remporté moins de la moitié de leurs matchs (10-11). C’est à peine mieux quand il score 20 points ou moins (14-14), ce qui montre bien que le Rookie de l’année 2011 ne peut pas tout faire tout seul. Et comme les Pistons n’auront pas vraiment d’argent à dépenser cet été, la situation ne devrait pas s’arranger. Merci les 34 millions par an de… Griffin. Et quand on combine ça aux 27 patates prévues pour Andre Drummond, ça fait déjà plus d’argent que la masse salariale déjà engagée par les Nets pour la saison prochaine…
Blake Griffin va bien, et c’est toute la Pistons Nation qui peut souffler. Sans son rouquin préféré, Motown présente un bilan de 2-9, régulière et Playoffs compris. Autant dire que le 1er choix de la Draft 2009 est le rouage indispensable pour bien faire fonctionner la machine.