Les Rockets se qualifient pour le tour suivant : 4-1 en 2018 puis 4-1 en 2019, Houston garde le même tarif pour le Jazz

Le 25 avr. 2019 à 05:01 par Bastien Fontanieu

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Source image : NBA League Pass

Après avoir lâché le Game 4 à Utah, les Rockets rentraient à la maison et n’avaient qu’une chose en tête : une dernière victoire, pour se qualifier en demi-finale. Objectif atteint pour PJ Tucker et sa clique, qui attendent patiemment les Warriors.

Non, finalement, il n’y aura pas eu trop de peur du côté de Houston sur cette série. Trois premiers matchs largement dominés, sans trembler, puis un match laissé de côté, on se demandait justement comment ce Game 5 allait se dérouler en terre texane. Et bien pour le coup, les leçons avaient été enregistrées par Utah, puisque Ricky Rubio et compagnie étaient très proches d’un exploit. Proches, dans le sens où ils avaient réussi une nouvelle fois à limiter Harden dans ses prouesses offensives. Proches, dans le sens où jamais les Rockets ne prenaient d’avantage conséquent au score. Proches, enfin, dans le sens où le retard n’était que d’un point à 70 secondes de la fin du match. Puis tout s’est effondré pour le Jazz, le panier étant fermé et la saison se terminant ainsi pour les hommes de Quin Snyder. Il faut dire, aussi, que même si le talent offensif est moindre à Utah, la défense de Houston était au diapason cette nuit. Quitte à en chier en attaque, autant sortir les barbelés dans notre propre moitié de terrain. Ainsi, de Gordon à Tucker évidemment en passant par Capela et même un Harden clutch sur une interception, les Rockets terminaient leur série en assurant leur défense. Pas forcément le genre de scénario auquel on pouvait s’attendre, mais un qui devrait rassurer les fans de la franchise aux fusées. En effet, à l’aube d’une série qui promet d’être intense face aux Warriors, Houston doit être préparé dans tous les aspects du jeu et donc s’ajuster face à la pression. Utah était venu au Toyota Center pour tenter de prolonger la série et forcer un avion aller-retour à Salt Lake City, et finalement les soldats de Mike D’Antoni ont trouvé la solution comme de grands garçons.

Sur ce Game 5 ? Difficile de choisir un héros en particulier. On a envie de dire Tucker pour son intensité et sa polyvalence, on a envie de dire Eric Gordon pour son boulot face à Donovan Mitchell notamment, ou bien Clint Capela qui a retrouvé la forme et fait passer une sale soirée à un certain Rudy Gobert malmené sous les arceaux. Mais finalement, c’est peut-être le groupe entier qui doit être félicité pour le coup, lui qui s’est montré capable de s’ajuster alors que James Harden réalisait un match assez affreux. Sur la feuille ? 26 points oui, mais à 10/26 au tir et avec quasiment autant de passes décisives que de balles perdues. Généralement, bon nombre d’équipes souffriraient en voyant leur leader proposer ce genre de ligne désolante. Mais Houston est une équipe plus mature, plus préparée face à l’inexplicable, ce qui peut lui donner confiance avant d’affronter Golden State. Au global, donc en dézoomant un peu et en revoyant cette série du premier tour, les Rockets auront géré comme l’équipe qu’on attendait en démarrage de Playoffs. Après deux premiers matchs extrêmement violents à domicile, les copains du Texas auront laissé Utah dominer pendant un très gros quatrième quart du Game 4, mais pour le reste c’était sérieusement géré. De quoi donner confiance à ce groupe dont la plus dure mission va avoir lieu dans les jours à venir. Sauf cataclysme au moment où ces lignes sont écrites, les Rockets affronteront les Warriors, un rendez-vous attendu et annoncé par toute la planète basket depuis des mois. S’il y a bien un moment où écarter la menace californienne, c’est maintenant.

Utah dans le rétroviseur, Golden State on arrive en courant. Les Rockets passent leur premier tour sans trop d’encombres, place aux choses sérieuses avec une série que tout le monde veut voir suite aux finales de conférences de l’année dernière.


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