Les Knicks sont confiants avant la free agency : une ville attractive et du cap space, ça suffit pour une superstar ?
Le 19 avr. 2019 à 16:05 par Matthieu Angosto
Après des années de galère, les Knicks ont peut-être touché le fond cette saison. Un bilan de 17-65, le pire de la Ligue et de l’histoire de New York à égalité avec 2014-15. Mais cet été, le front office de Big Apple veut croire à ses chances de rebondir.
Est-ce que c’est enfin la fin des galères à New York ? Absents des Playoffs depuis 2013, les Knicks squattent les tréfonds de la Ligue depuis de longues saisons. Pire, pour la quatrième saison consécutive, les pensionnaires du Madison Square Garden ont gagné moins de matchs que l’année précédente. De 32 victoires en 2015-16, ils sont passés à 17 cette année. Résultat : le pire bilan de la Ligue, d’excellentes chances de récupérer un top pick pour la prochaine Draft, et un maximum de cap space pour cet été. Ayez espoir, fans des Knicks ! Les jours sombres touchent à leur fin ! Il y a de la place pour deux contrats max, une des villes les plus attractives des États-Unis… bon, c’est tout. Mais pour le GM, Scott Perry, qui était au micro de Marc Berman du New York Post ça peut suffire.
“C’est New York City. C’est la meilleure ville du monde. Il y a beaucoup d’attractivité ici. Même si l’équipe a galéré, c’est une vraie attraction de devenir un joueur dans cette ville, qui peut aider à renverser la situation pour cette organisation. Je pense que c’est quelque chose qui nous donne de l’excitation, la nature historique de cette franchise, et ce que cette franchise signifie en NBA. Je crois fermement en ce que nous faisons, et on va y arriver. D’une façon ou d’une autre, on va y arriver.”
L’optimisme de Perry est tout à son honneur. Reste désormais à savoir si cela suffira à convaincre les meilleurs free agents de cet été de rejoindre les Knicks. Parmi les cibles principales à Big Apple, on retrouve Kevin Durant, Kyrie Irving ou encore Kemba Walker et Kawhi Leonard. Il y a de la place pour en faire signer deux, en plus d’un prospect de premier plan. Toute la ville espère ainsi récupérer Zion Williamson. Mais le front office a placé ses pions en vue de cet été. Si l’on excepte Lance Thomas, dont les 7,5 millions de dollars ne sont pas garantis pour la saison prochaine, le plus gros salaire des Knicks est celui de… Joakim Noah. Le pivot, coupé avec le stretch provision, sera encore payé 6,4 millions de dollars l’an prochain. Hormis ces deux joueurs, il ne reste que les contrats rookies de Frank Ntilikina, Dennis Smith Jr. et Kevin Knox, la mid-level exception de Mitchell Robinson, deux team options sur les contrats d’Allonzo Trier et d’Henry Ellenson, et une année non garantie pour Damyean Dotson. Autant dire que cet été, c’est tout ou rien pour les Knicks. Et son président, Steve Mills, en est bien conscient.
“On est excités parce que maintenant, on est en position. Il y a beaucoup de bruits et beaucoup de gars sont intéressés par New York. Ils aiment les changements qu’on a fait dans l’organisation. On entend ça des agents. On le lit dans les interviews de mecs questionnés sur leur avis sur New York. On l’entend par d’autres joueurs. Au moins on est dans la course, et on espère que quelque chose de bon va arriver. Mais on n’en saura rien tant que ça n’arrive pas. Ça nous donne aussi l’opportunité, si les choses ne se passent pas pendant la free agency, de garder notre plan. On ne va pas signer les mauvais joueurs juste parce qu’on a la place et que les fans ont de grandes attentes.”
Fini les contrats pharaoniques sur des joueurs qui ne peuvent l’assumer. Cet été, New York veut jouer ses pièces intelligemment. La franchise va se mettre en quête de deux joueurs capables de ramener les Knicks tout en haut de la Conférence Est. Et si ça ne marche pas… alors le front office devra éviter de se saborder une fois de plus.
Source texte : New York Post