Orlando signe un Rookie de l’année : dommage, c’est Michael Carter-Williams

Le 16 mars 2019 à 12:46 par Robin Wolff

Michael Carter-Williams
Source image : YouTube - SB Nation

Le Magic d’Orlando est en galère à la mène. Entre un D. J. Augustin qui fait le taff mais à son niveau et un Markelle Fultz qui ne revient pas, cette faiblesse pourrait coûter les Playoffs à la franchise floridienne. Alors pour se renforcer, Orlando a signé… Michael Carter-Williams. Voilà voilà.

Contrat de dix jours pour MCW dans la franchise de Disney. Entre les blessures de Markelle Fultz et d’Isaiah Briscoe et le niveau de jeu de Jerian Grant et de Troy Caupin (promis ce joueur existe), le Magic ne disposait que d’un joueur valide à la mène, à savoir Augustin. Malgré une saison correcte, 11,6 points et 5 passes avec un joli 43% de la buvette, D. J. ne possède pas vraiment le statut d’un meneur titulaire pour une équipe visant les Playoffs. Alors pour l’épauler, quoi de mieux qu’un joueur ayant obtenu le titre de Rookie de l’année dans une Draft comportant Giannis Antetokounmpo, Victor Oladipo, Otto Porter Jr., C. J. McCollum, Steven Adams, Dennis Schröder et même Rudy Gobert. Sauf que ce Rookie de l’année porte le nom de Michael Carter-Williams. Une première campagne à 16,7 points, 6,3 passes, 6,2 rebonds et presque 2 interceptions, c’est du lourd. Sauf que cette saison, il tourne seulement à… 4,3 points, 1,3 passe, 0,8 rebond et 0,6 interception. La dégringolade quoi. Alors on comprend qu’Orlando avait besoin d’un meneur, on comprend qu’il n’y en a pas beaucoup sur le marché mais Carter-Williams quoi. Qu’est-ce que Jameer Nelson manque aux fans du Magic quand même… Non, non ce n’est pas une blague. En même temps, le meilleur meneur de la franchise depuis 2014 c’est Elfrid Payton alors bon, ce n’est pas Michael qui va faire tâche.

Actuellement neuvièmes avec un bilan de 32 victoires pour 38 défaites, les hommes de Steve Clifford sont toujours en course pour les Playoffs et n’ont qu’un match de retard sur le top 8. En bonne position pour obtenir le tie-breaker sur leurs voisins floridiens du Heat, il ne leur manque pas grand chose pour s’assurer la postseason. Tout en espérant que Charlotte ne fasse pas une fin de saison canon, ce qui ne devrait pas arriver au vu du calendrier des Hornets. En parlant de calendrier de fin de saison, celui du Magic est très abordable, autant de matchs à domicile qu’à l’extérieur, une majorité de confrontations avec des équipes possédant un bilan négatif et un dernier match qui pourrait s’avérer capital. Un déplacement au Spectrum Center, antre des coéquipiers de Kemba Walker, qui pourrait se transformer en véritable finale de saison régulière. Dans cette lutte à l’Est, s’offrir de la profondeur d’effectif avec le ROY 2014 n’est pas foncièrement une mauvaise idée. Il ramènera en Floride sa taille, sa défense et ses qualités athlétiques qui pourraient rassurer un petit peu la trop faible second unit d’Orlando. Les coéquipiers du All-Star Nikola Vucevic veulent les Playoffs à tout prix cette saison, logique pour une franchise en vacances début avril depuis 2012. Le Magic espère que l’ajout de MCW apportera la petite touche manquante afin d’atteindre cet objectif.

Michael Carter-Williams dispose donc de dix jours pour convaincre John Hammond, le general manager génial d’Orlando, de lui offrir un bail un petit peu plus long. Ces dix jours seront autant décisifs pour lui que pour son équipe, qui rêvent ensemble de s’offrir cette campagne de Playoffs.

Source : nba.com