Eric Gordon plus confiant que jamais : selon lui, les Rockets sont la plus grande menace pour les Warriors

Le 25 févr. 2019 à 13:02 par Florian Benfaid

Warriors curry durant
Source image : NBA League Pass

Malgré un début d’exercice compliqué et un roster qui s’est, a priori, affaibli, Eric Gordon pense toujours que les Rockets seront le principal adversaire des Warriors cette saison. On ne demande qu’à voir au printemps prochain, dans ce cas.

Sans James Harden, les Rockets s’imposaient sur le parquet des Warriors, pourtant au complet, il y a deux jours. Une belle victoire qui confirme, une fois de plus, le fait que les Texans possèdent les armes pour faire tomber les Californiens puisqu’ils y sont parvenus trois fois cette saison (en autant de confrontations !). La volonté assumée des joueurs de Daryl Morey est de sortir Golden State en Playoffs et ils s’y sont essayés à trois reprises depuis 2015, sans réussite. En 2019, l’objectif reste similaire, malgré un début d’exercice difficile (bilan de 11-14 après 25 matchs) et un plan de jeu limité, reposant principalement sur les exploits du Barbu. Évidemment, les blessures de Chris Paul, Clint Capela ou encore Eric Gordon n’ont pas aidé mais, sur la vingtaine de rencontres qu’il reste à disputer à Houston, il va falloir montrer autre chose collectivement pour espérer faire chuter les Dubs en postseason, moment de l’année où ces derniers deviennent juste imprenables. Pour cela, il va tout de même falloir prier pour que CP3 et compagnie restent en bonne santé le plus longtemps possible. Toujours est-il qu’après le succès de son équipe avant-hier soir, EG donnait son avis sur les chances des Rockets en cas de nouvelle série face aux Warriors lors des prochains Playoffs. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’arrière était plutôt confiant au micro de Chris Haynes de Yahoo! Sports.

“Je crois vraiment que nous sommes leur plus coriace adversaire. […] Je pense que nous nous opposons très bien à eux et je pense que nous sommes la seule équipe ayant une réelle chance, dans une série contre eux. Il y a beaucoup de bonnes équipes mais je crois vraiment que nous sommes les seuls à pouvoir leur offrir un parcours difficile. […] Nous devons continuer à essayer d’être une équipe qui vise le titre. C’est un nouveau match pour eux mais c’est une victoire spéciale pour nous.”

Bien sûr, il est difficile de contester ce que dit Eric Gordon quand on se souvient qu’en mai dernier, les Rockets étaient à deux doigts de faire tomber les Warriors, ne s’inclinant qu’au Game 7, après avoir mené 3-2. L’un des plus gros “What if…” de la décennie concernera le cas Chris Paul et le dénouement qu’aurait connu cette Finale de Conférence sans la blessure du meneur texan. Malheureusement, impossible de réécrire l’histoire et Houston est reparti à la conquête du titre, avec un effectif affaibli défensivement en raison des départs de Trevor Ariza, Luc Mbah a Moute et Jeff Bzdelik, un assistant réputé pour ses dispositifs défensifs. En cours d’exercice, ce dernier a fini par revenir et la Red Nation a pu enregistrer les renforts de Kenneth Faried, Austin Rivers ou encore Iman Shumpert. Défensivement, cela ne semble pas être au même niveau que l’année dernière mais, offensivement, le potentiel est identique. À condition qu’il soit bien exploité et que le collectif soit tout aussi performant qu’en 2017-18. Et ce n’est pas le cas, à l’heure actuelle. Désormais, la question est de savoir si les Rockets sont en mesure de se dresser face aux champions en titre dans quelques mois, quand on voit le niveau de la Conférence Ouest, leur irrégularité et leurs lacunes, plus visibles. Jouable, mais pas aussi évident qu’il y a un an. Et puis, sans vouloir faire offense au groupe de Mike D’Antoni, on a davantage confiance en OKC, en Milwaukee ou en Toronto pour faire tomber les Monstars Warriors, au printemps prochain. À eux de déjouer les pronostics.

Une quatrième série de Playoffs en cinq ans entre les Rockets et les Warriors ? On signe immédiatement, histoire de voir si les propos d’Eric Gordon sont justifiés et si Houston peut, enfin, être en mesure de disposer de l’armada de Golden State. En l’état, cela semble compliqué mais sait-on jamais. La vérité de février n’est que très rarement celle de mai…

Sources texte : Yahoo! Sports


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