Jalen Green et Cam Whitmore, des airs de jeunes “T-Mac et Vince Carter” pour Tyronn Lue

Le 12 mars 2024 à 13:03 par Julien Vion

Vince Carter
Source image : NBA League Pass

Le projet des Rockets ne manque pas de jeunes joueurs explosifs. Parmi eux, la paire Jalen Green – Cam Whitmore en particulier peut profiter de la fin de saison pour approfondir son alchimie sur le terrain, alors que celle hors des parquets existe déjà. 

Selon le média The Athletic, le coach des Clippers Tyronn Lue aurait été plutôt élogieux à l’égard de Jalen Green et du rookie Cam Whitmore.

“T-Mac et Vince Carter quand ils sont arrivés à Toronto… Deux gars très athlétiques qui ont compris comment jouer l’un avec l’autre. C’est un peu le même duo chez les Rockets.”

Le duo de futurs Hall of Famers entre Tracy McGrady et Vince Carter n’a partagé le parquet que deux saisons à Toronto, mais a bien marqué son temps. Il faut dire qu’avec deux cousins explosifs à souhait au tournant des années 2000, la salles des Raptors était un beau berceau de basket.

Attention au contexte, le coach des Clippers ne parle évidemment pas du prime des deux gaillards. Mais quand on regarde les profil et les situations des intéressés, on peut bel et bien observer des bases de comparaison.

Tracy McGrady saute la case université et se présente à la Draft 1997 l’année de ses 18 ans. Il est encore un adolescent qui sort du banc pendant deux saison et demi, le temps de devenir l’arme offensive qu’il sera par la suite. Alors qu’il est sophomore, un Vince Carter de déjà 22 ans déjà débarque et envoie une énorme campagne pour s’attribuer le Rookie de l’année 1999. C’est lors de la saison 1999-00, la dernière avant le départ de T-Mac en Floride, que le duo coexiste avec un McGrady (20 ans) en sortie de banc pendant les deux tiers de la saison !

Dans les profils, certaines similarités sautent aux yeux. On parle de deux duos avec des jeunes parmi les plus athlétiques de la ligue, qui plus est machines à scorer. On le sait pour Jalen Green depuis 2021, et Whitmore a montré à plusieurs occasion que mettre le ballon dans un panier ne lui posait pas trop de problèmes.

D’ailleurs, le rookie n’a que 19 ans, et comme McGrady en son temps, sort du banc pour lead la second-unit au scoring en jouant moins d’une vingtaine de minutes par soir. Auteur de 13,5 points de moyenne depuis début janvier, il fait déjà partie des meilleurs scoreurs de sa classe de draft.

Chez les Rockets cette saison, The Athletic rapporte de surcroit que Jalen Green et Cam Whitmore ont développé une grande amitié. Depuis la Summer League, quand le rookie en avait été élu MVP, les deux compères ne se quittent plus.

“L’alchimie est là. (…) Ce sont les choses en dehors du terrain qui nous rapprochent. Une fois qu’on a ça, ça se traduit sur le terrain.” – Cam Whitmore, à propos de sa relation avec Jalen Green

Peut-être que cette comparaison reste un gros gros (gros) reach de la part de Ty Lue, mais on lui pardonne. Car ce qui compte c’est moins le niveau intrinsèque des joueurs, mais les similarités des situations respectives.

En tout cas, l’association Green-Whitmore peut être l’idée directrice de la fin de saison des Rockets. Et offensivement, l’équipe peut en avoir besoin. En effet, cette saison, seuls les Spurs, les Wizards et les Pistons ont un rating offensif inférieur à celui de Houston. Bonjour les camarades.

“Ils se complètent bien, ce sont deux ailiers qui attaquent et sont agressifs (…) On aime voir ce qu’ils font ensemble.” – Ime Udoka

Dans les dernières semaines, faire jouer Green et Whitmore ensemble a traversé l’esprit d’Udoka, sans pour autant qu’il en adopte pleinement l’idée. Il faut dire que si pour marquer il n’y a AU-CUN problème, reste à savoir si la défense, et surtout le fait de prendre soin du ballon, peut ne pas être trop pénalisant.

Avec la blessure d’Alperen Sengun, des lineups innovants peuvent apparaitre dans les prochaines semaines. Surtout dans une fin de saison sans échéances, le moment est propice.

On ne demande qu’à voir les deux jeunes guards sauter dans tous les sens, reste à savoir comment articuler tout ça. Et peut-être qu’un jour on trouvera parfaitement normal d’avoir comparé Green et Whitmore aux deux cousins de Toronto. Pas demain la veille hein, mais vous avez compris l’idée.

Source texte : The Athletic


Dans cet article