Objectifs de fin de saison – édition Memphis Grizzlies : tourner la page intelligemment, et regarder vers l’avenir

Avec un peu plus de 20 matchs à jouer et un All-Star Break bien mérité, les 30 franchises de la NBA vont devoir aborder la fin de la saison régulière avec des objectifs précis. Lesquels ? On se pose justement dessus pour chaque équipe, en tentant de dessiner la dernière ligne droite. Tout de suite : les Grizzlies de Memphis.

• Bilan actuel : 23 victoires – 36 défaites

Saison… bizarre dans le Tennessee. 12-5 après un mois de compétition, un duo qui cartonne ensemble, des recrues qui apportent, un rookie qui étonne ceux qui n’avaient pas été assez curieux… et patatra on repart sur un bail relou d’enchaînement de défaites. Six de suite, huit de suite, Jean-Mi Green qui se pète, la fatigue qui guette et revoilà les Grizzlies plus près du fond que de la surface. Ça reste solide par séquence mais c’est de la survie, et la trade deadline agira comme la conclusion d’une ère que l’on sentait de toute manière vivre sa dernière ligne droite depuis un moment déjà. Exit Marc Gasol, exit Jean-Mi, et bienvenue à Avery Bradley et Jonas Valanciunas, pour tenter d’aller sauver une fin de saison si tant est que ce soit vraiment l’objectif. On part donc sur un duo Conley/Jackson avec Jonas dans le rôle du facteur X, un peu maigre pour espérer quoique ce soit mais on sait aussi que le spirit à Memphis est capable parfois de faire des miracles…

• Objectifs de la fin de saison

Avec quatre joueurs sous contrat pour 2020 dont deux qui devraient disparaitre de la rotation, l’heure est au grand ménage à Memphis. A la reconstruction. Le Grit and Grind est mort, vive le… grit and grind ? Bah ouais, parce que quand t’as Avery Bradley et Joakim Noah dans ton roster tu ne viens pas pour écrire des poèmes ou faire des colliers de pâtes, et on sent quand même le désir du super-board de garder un tantinet cet esprit guerrier au sein de la franchise. Sauf que ça ne fait pas vraiment gagner de match en 2019, alors on va squeezer tranquillement la fin de saison et s’attacher à façonner JJJ du mieux possible tout en préparant la saison prochaine. Quid de Mike Conley ? Quid de cette escroquerie notoire de Chandler Parsons ? De la player option de Joans Valanciunas ? Beaucoup de questions cet été mais déjà la certitude d’avoir en son sein un futur crack en la personne de Jaren Jackson Jr., et ça mine de rien c’est, déjà, une belle raison de croire en l’avenir.

• Le joueur à surveiller : Joakim Noah
  

On aurait pu citer un Jonas Valanciunas désireux de démarrer du mieux possible sa seconde carrière, un Mike Conley qui s’apprête à vivre les six mois les plus décisifs de sa fin de carrière, ou d’un Bruno Caboclo sur le point de mettre le nez à la fenêtre dans le discussion du GOAT, mais on se penchera plutôt aujourd’hui sur Jooks, chauvinisme oblige. Car qu’est ce que ça fait du bien de retrouver notre Joakim à ce niveau d’intensité et de plaisir sur le terrain. On le sait qu’il ne sera jamais un artiste de la balle orange, quoique tout est relatif, mais ses cris, ses claquements de main et son hyperactivité font du bien à voir et nous renvoient à de belles heures chicagoannes. Joakim Noah n’est pas fini, loin de là, et il a prouvé en quelques semaines qu’il était encore grandement capable d’apporter sa gnaque à une franchise NBA. Memphis lui va comme un gant, et nous on prend un plaisir immense à regarder aboyer le DPOY 2013.

• Le calendrier restant

Voilà pour ce bilan spécial All-Star Break version Oursons. Y’a du bon et du très mauvais, le souci principal étant… qu’on ne sait pas trop où on va. Allez, on en saura beaucoup plus cet été et d’ici-là, les mecs vont bien réussir à nous gagner quelques matchs et laisser le monopole de l’humour aux Cavs, aux Knicks ou aux Suns.