Sixième homme de l’Année 2018-19 : Lou Williams reprend possession de son trône
Le 01 févr. 2019 à 13:00 par Benoît Carlier
Alors que le checkpoint de mi-parcours vient d’être franchi, il est temps de faire un point sur la course au titre de Sixième homme de l’Année. Sortez vos piles Duracell, préparez vos serviettes pour les titulaires, on sent penche sur la crème des remplaçants !
Bien évidemment, les mentions honorables doivent être ajoutées pour ne pas oublier de saluer le formidable travail effectué par ces soldats sur ces quatre dernières semaines de compétition. Des joueurs comme Kelly Oubre Jr., Marvin Bagley, Jordan Clarkson, Jae Crowder ou Marco Belinelli.
Statistiques arrêtées au 30 janvier 2019
10- Terrence Ross (Orlando Magic)
Pas le plus impressionnant ni le plus cité des remplaçants de la NBA et pourtant le back-up de Vavane tourne presque avec les mêmes moyennes que son titulaire mais avec les game-winners en moins. Quatrième scoreur de son équipe derrière le trio Vucevic – Gordon – Fournier, il est le premier animateur du jeu au sein de la second unit et il mérite sa place dans ce classement pour avoir su se relever de sa blessure et accepter ce nouveau rôle à Orlando.
Statistiques : 14 points, 3,3 rebonds, 1,6 assist et 0,9 interception à 4,1% au tir et 37,6% de loin en 26,5 minutes.
9- Bogdan Bogdanovic (Sacramento Kings)
Le sniper va commencer à s’habituer puisqu’il s’agit de sa deuxième apparition dans notre ranking mensuel. Le pourcentage est légèrement moins élevé que la saison dernière mais le volume de tirs est plus important et surtout les Kings sont en positif après 50 matchs de saison régulière. Une phrase incroyable à prononcer qui s’explique aussi par le sérieux du Serbe toujours dispo les bras tendus pour dégainer derrière l’arc.
Statistiques : 15,2 points, 3,6 rebonds, 4,1 assists et 1 interception à 43,3% au tir et 35,6% de loin en 28,1 minutes.
8- Dwyane Wade (Miami Heat)
Il a probablement dit adieu à son ticket d’invitation pour le All-Star Game à Charlotte mais Flash tient à ses derniers Playoffs en carrière avec sa franchise de cœur. Le Heat est pour l’instant septième et il peut en partie remercier son vétéran qui aurait beaucoup de choses à apprendre à Carmelo Anthony sur l’humilité et la transmission de savoir aux plus jeunes pour le bien du collectif.
Statistiques : 13,8 points, 3,7 rebonds et 4,3 assists à 42,7% au tir et 32,9% de loin en 25,4 minutes.
7- Jabari Parker (Chicago Bulls)
Il ne sera peut-être plus un joueur des Bulls dans une semaine mais en attendant il est repassé sous les 50% de titularisation et peut donc candidater au titre de meilleur sixième homme de l’année. Revenu de blessure, il donne un vrai boost à son équipe lorsqu’il pénètre sur le parquet. Bourré d’envie et très athlétique, il est désormais un bon remplaçant en NBA. Et c’est déjà pas mal quand on sait d’où il vient.
Statistiques : 14,6 points, 6,3 rebonds et 2,2 assists à 47,5% au tir et 32,5% de loin en 27,1 minutes.
6- Dennis Schröder (Oklahoma City Thunder)
Un peu plus discret depuis qu’il a rejoint le banc, l’Allemand continue pourtant de noircir la feuille de stat. Au sein de la cinquième attaque de toute la Ligue, il permet au Thunder de garder le pied sur l’accélérateur pendant 48 minutes (troisième pace NBA) et ça a l’air de plutôt bien fonctionner si on regarde leur classement actuel. Il faudrait juste faire attention à ne pas dépasser Russell Westbrook au scoring pour ne pas vexer la bête.
Statistiques : 15,4 points, 3,4 rebonds, 4,3 assists et 0,9 interception à 41,5% au tir et 34,5% de loin en 28,5 minutes.
5- Spencer Dinwiddie (Brooklyn Nets)
L’annonce de sa blessure pour au moins un mois est une terrible nouvelle pour les Nets qui ont temporairement remis tous leurs espoirs sur D’Angelo Russell pour envoyer du scoring à la pelle et représenter Brooklyn durant le All-Star Weekend. Déjà sur le podium de ce trophée la saison dernière, Carte-SD risque encore de rater le coche cette année à cause d’un bobo gênant. Tant pis, on sait qu’il reviendra encore plus fort en 2019-20 pour être à la hauteur de son nouveau contrat fraîchement signé en début de saison.
Statistiques : 17,2 points, 2,5 rebonds et 5 assists à 46,1% au tir et 36,6% de loin en 28,6 minutes.
4- Montrezl Harrell (Los Angeles Clippers)
Encore présent dans ce classement, il a logiquement dû rendre sa place à Loulou dans la hiérarchie du banc des Clippers. La hype ne dure qu’un temps et l’ami Montrezl doit désormais s’habituer à produire ses statistiques dans la normalité. La surprise est passée, mais le pivot maintient le cap malgré tout. De quoi aborder l’avenir sereinement avec pourquoi pas une gâche de starter à aller chercher rapidement dans la Cité des Anges.
Statistiques : 15,8 points, 6,7 rebonds, 1,7 assist et 1,3 contre à 62,3% au tir et 63% aux lancers en 26 minutes.
3- Domantas Sabonis (Indiana Pacers)
Encore un peu plus responsabilisé depuis la blessure de Victor Oladipo, il reste la boule d’énergie qui produit très peu de déchets en sortie de banc. Un complément parfait dans le collectif des Pacers qui est encore en train de surprendre malgré le forfait de son franchise player jusqu’à la fin de la saison. Le fils d’Arvydas est en tout cas très bien placé pour être retenu sur le podium de ce trophée en fin de saison.
Statistiques : 14,7 points, 9,4 rebonds et 2,8 assists à 61,2% au tir et 75,3% aux lancers en 25 minutes.
2- Derrick Rose (Minnesota Timberwolves)
Lui aussi un peu touché par les blessures, il devrait rapidement faire son retour parmi le groupe pour vite stopper la pénurie de meneur à Minneapolis. Mais la hype est encore là et il avait déjà fait le nécessaire pour ne pas trop chuter dans la hiérarchie des sixth men ce mois-ci. Allez Dédé, c’est pas une petite cheville twistée qui va te faire peur après tout ce que tu as vécu.
Statistiques : 18,6 points, 2,8 rebonds et 4,7 assists à 48% au tir et 30,8% de loin en 29 minutes.
1- Lou Williams (Los Angeles Clippers)
Le roi reprend son trône de meilleur bencheur de la Ligue. Même s’il ne sera toujours pas convié au All-Star Game cette année, il donne un autre sens au mot remplaçant à lui tout seul. Un peu moins scoreur que l’année dernière, il reste premier parmi tous les noms cités au-dessus et il s’est même offert son premier triple-double en carrière à Chicago la semaine dernière (31-10-10). Le genre de performance qui classe un mec sans pourtant qu’il ne réclame quoi que ce soit en pus à Doc Rivers.
Statistiques : 18,7 points, 3 rebonds et 5,2 assists à 41,3% au tir et 35,1% de loin en 25,6 minutes.
C’est terminé pour ce mois-ci avec le retour au sommet du champion en titre. Loulou est dans son domaine et ça va être difficile de le déloger. A moins que la hype de Derrick Rose ou le profil col-bleu d’un Domantas Sabonis ne parvienne à séduire le jury en fin de saison. Allez, il reste encore un peu de suspense. On vous donne rendez-vous dans un mois pour un nouveau ranking.