Trade deadline : le Top 5 des joueurs à ne pas aller chercher avant le buzzer du 7 février

Le 27 janv. 2019 à 22:06 par Nicolas Meichel

Tim Hardaway Jr
Source image : YouTube

C’est le 7 février que se tiendra la trade deadline, une date bien ancrée dans l’esprit de tout fan NBA. Pour préparer au mieux cette échéance, on vous a proposé un Top 5 pour chaque poste ainsi qu’un Top 10 global afin d’avoir une vision précise des mecs susceptibles de bouger. C’est désormais l’heure de faire un petit point sur ces joueurs transférables mais qu’il vaut mieux éviter. Attention aux boulets !

Salaire astronomique, niveau de jeu décevant, situation contractuelle à la con, problèmes de blessure…Pour toutes ces raisons, un joueur disponible sur le marché des transferts peut représenter une mauvaise affaire potentielle. Chaque année, on retrouve ce genre de profil et 2019 ne fait pas exception à la règle. La preuve, avec ces cinq joueurs ci-dessous.

# Tim Hardaway Jr. (Knicks)

Situation contractuelle : dans la deuxième année d’un contrat de quatre ans, avec un salaire de 17,5 millions de dollars et une player option en 2020-2021.

Avec Courtney Lee et Enes Kanter, Tim Hardaway Jr. fait partie des mecs en instance de départ à New York. Les Knicks ont d’ailleurs annoncé récemment qu’ils comptaient se débarrasser de l’arrière et de son contrat. Bien qu’il réalise sa meilleure saison au scoring avec près de 20 points par match, Hardaway est aussi un collectionneur de briques (38,7 % de réussite au tir dont 34,9 % du parking) et manque clairement d’impact dans les autres secteurs du jeu (à peine 3,3 rebonds et 2,6 passes décisives par match). A ça, vous ajoutez un contrat bien relou (avec un salaire annuel tournant autour des 18 millions de dollars) qui va durer encore jusqu’à la fin de la saison 2021, et vous comprenez pourquoi il vaut mieux l’éviter. Donc Tim Hardaway Jr., il faut le rayer de la liste.

# James Johnson (Heat)

Situation contractuelle : dans la deuxième année d’un contrat de quatre ans, avec un salaire de 14,4 millions de dollars et une player option en 2020-2021.

Signé pour quatre ans et 60 millions de dollars à l’été 2017, James Johnson est probablement l’un des joueurs que Pat Riley souhaite transférer avant la deadline. Pas étonnant au vu de son contrat et de sa production sur les parquets. Après avoir raté le premier mois de la saison suite à une opération pour une hernie discale, le joueur du Heat réalise ses pires statistiques depuis qu’il est arrivé à Miami en 2016, avec des moyennes de seulement 7,7 points et 3,2 rebonds à 42,2 % au tir. C’est évidemment bien insuffisant par rapport à son salaire, mais le vrai souci concerne la durée de son contrat. Comme Hardaway Jr., il possède une player option pour la saison 2020-2021 (à 15,8 millions quand même), ce qui signifie qu’il faudra se coltiner son salaire pendant encore deux années après cette saison. Non merci.

# Reggie Jackson (Pistons)

Situation contractuelle : dans la quatrième année d’un contrat de cinq ans, avec un salaire de 17,0 millions de dollars.

Entre les blessures et des performances bien décevantes, Reggie Jackson n’a jamais réussi à justifier son contrat de cinq ans et 80 millions de dollars signé en 2015. Mais cette année, le meneur des Pistons a franchi un nouveau palier dans la médiocrité, lui qui tourne à 14,1 points et 4,2 passes décisives avec des pourcentages au tir horrible (39,5 % de réussite dont 34,2 % du parking). Evidemment, les Pistons essayent de refourguer leur meneur à un pigeon, mais on ne voit pas qui serait prêt à négocier pour récupérer ce joueur surpayé qui possède encore une année de contrat après cette saison. Dans un an, peut-être que certaines équipes vont tenter le coup afin de prendre en charge son contrat expirant et ainsi libérer de la masse salariale pour l’été 2020, mais pas avant. Surtout pas.

# John Wall (Wizards)

Situation contractuelle : a signé une extension de contrat de quatre ans et 170 millions de dollars, qui commencera en 2019-2020.

On ne remet pas en cause le talent de John Wall. Quand il est sur le terrain et qu’il évolue à son meilleur niveau, on parle de l’un des meilleurs meneurs de la ligue, tout simplement. Mais aujourd’hui, c’est surtout un mec qui squatte l’infirmerie à cause d’une blessure au talon (il est forfait pour le reste de la saison 2018-2019) et qui va posséder un salaire astronomique lors des saisons à venir. En effet, à partir de l’année prochaine, il va entamer un contrat énorme de quatre ans et 170 millions de dollars alors que dans le même temps, il reviendra seulement de son opération du talon. Un mix qui a de quoi faire flipper, d’autant plus qu’on parle d’un joueur de 28 ans qui base beaucoup son jeu sur sa vitesse. Et puis bon, niveau leadership et attitude, on ne peut pas dire qu’il soit irréprochable. Bref, à éviter absolument !

# Dion Waiters (Heat)

Situation contractuelle : dans la deuxième année d’un contrat de quatre ans, avec un salaire de 11,5 millions de dollars. 

Encore un gars du Heat. Comme James Johnson, Dion Waiters possède un contrat assez problématique dans le sens où il se prolonge sur la durée. Son salaire annuel n’est pas si élevé que ça mais c’est le fait qu’il soit sous contrat jusqu’en 2021 qui doit refroidir les équipes potentiellement intéressées. Touché par les blessures depuis son arrivée à Miami en 2016 (seulement 46 matchs joués en 2016-2017 et 30 la saison suivante), Waiters vient à peine de retrouver les terrains en janvier après une opération à la cheville. Du coup, même si l’ami Dion est un scoreur plutôt talentueux, vaut mieux passer son tour, surtout qu’on parle d’un mec qui n’est pas vraiment un modèle de professionnalisme. Vous vous souvenez quand il a débarqué avec des kilos en trop au Media Day ? Et que dire de ses déclarations explosives dans les médias ? Donc non, Waiters, c’est non.

Evidemment, cette liste est non exhaustive. Des mecs surpayés ou possédant des contrats moisis, il y en a pas mal en NBA. Mais les joueurs cités ci-dessus sont particulièrement à éviter pour les raisons évoquées.  


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