Stephen Curry s’est fâché sur les Kings : 42 points à 10/20 du parking, fallait pas énerver le chef…!

Le 06 janv. 2019 à 06:58 par Bastien Fontanieu

Stephen Curry
Source image : NBA league Pass

Dans un match que les Kings auraient bien pu remporter en se battant jusqu’au bout, les Warriors ont su faire le push quand il fallait pour éviter la catastrophe. On dit merci qui ? Merci Stephen Curry, évidemment.

Les comparaisons à la con, c’est sympa mais ça va deux secondes. Et on ne dit pas ça contre le propriétaire de la franchise de Sacramento, Vivek Ranadive, mais il y a de bonnes chances pour que ses propos passés aient résonné dans la tête du meneur des Warriors. Mais si, souvenez-vous, lorsque DeMarcus Cousins était échangé contre Buddy Hield et plusieurs petites pièces. L’arrière avait été comparé à… Curry, ce qui était fort élogieux et culotté de la part de Ranadive. Cependant, ce samedi, Hield faisait tout son possible pour donner raison à son boss, le sniper confirmant sa très belle saison en punissant Golden State de près comme de loin. Flemmards en défense, les visiteurs ne montaient pas vraiment sur Buddy, ce qui permettait au produit formé dans l’Oklahoma de faire un carton (32 points, 8/13 de loin). Et il n’était pas le seul à faire le boulot, en clin d’oeil à l’équipe d’en face. Soudainement, sans s’y attendre, Justin Jackson se plaisait dans le rôle de Klay Thompson (28 points, 5/7 de loin) et Harry Giles nous faisait du Draymond Green quand le temps de jeu lui était donné, aussi faible fût-il. Des performances suffisamment solides pour que, dans un Golden 1 Center prêt à exploser, le match soit serré et bouillant. Encore un money-time appréciable à Sacramento, encore un finish mémorable et commenté par Doug Christie… mais encore un finish foiré par les Kings, qui étaient à deux doigts de réaliser l’upset et donc de faire tomber un nouveau camarade de la Division Pacifique au buzzer, quelques jours après le sacre inoubliable face aux Lakers.

Quand on dit foiré, c’est notamment par la sélection de shoots de certains, mais c’est aussi parce qu’en face un monstre avait décidé que ça suffisait. Déjà bien chaud sur le début de rencontre, Curry voulait prendre le dernier quart-temps pour sa pomme, en anéantissant les espoirs des fans de Sacto, une fois de plus. Pull-up de 8 mètres, sprint derrière les écrans avant de dégainer, feintes dans tous les sens, and-one après avoir bazardé une prise à deux, Steph était incontrôlable. Pour les Kings, et pour les Warriors aussi. Tout ce qu’il fallait faire, c’était lui filer la gonfle et le laisser improviser. Car on connaît Curry, cela fait maintenant quelques années que la théorie a été tristement validée par toute le NBA, lorsque le garçon est en feu et qu’il faut remporter un match, cela ne sert à rien de mettre en place une blinde de systèmes : donnez lui la gonfle, et écartez-vous de son chemin. Ainsi, chaque défenseur envoyé sur lui va prendre la sauce, sous les yeux du banc de Sacramento qui avalait encore une fois de travers dans les douze dernières minutes. Les efforts étaient là, le collectif était là, mais il n’y a toujours pas grand chose à faire face à Steph, lorsqu’il se croit sur une plage avec un caillou à jeter dans l’océan. Comme pour ponctuer le match avec le plus de trois-points rentrés dans l’histoire de la Ligue (41 cumulés par Warriors et Kings), Steph va terminer le deal avec 20 points dans le dernier quart, dont un bon paquet à une distance qu’on qualifierait… de curryienne.

STEPHEN CURRY! 👀@warriors / @SacramentoKings have the new #NBA record for the most combined three-pointers in a game (41)! pic.twitter.com/zyWLI4bkls

— NBA (@NBA) 6 janvier 2019

Un petit 10/20 à distance, ça vous va ? Ou plutôt 14/26 au tir général ? On va rester sur les 42 points de Curry au final, en rappelant la plus importante des leçons : ne comparez personne au phénomène des Warriors, il n’y en a qu’un seul. Buddy Hield et Vivek Ranadive peuvent le confirmer aujourd’hui.


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